Revues Générales

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Le terme de blépharite désigne une inflammation des paupières intéressant le bord libre, la peau, les cils (atteinte anté-rieure) et les glandes de Meibomius (GM) (atteinte postérieure). Il n’existe quasiment pas de données concernant la préva-lence de la blépharite bien qu’elle soit décrite comme une des pathologies les plus fréquentes en ophtalmologie. Elle est classiquement estimée à au moins 15 % de la population générale. La blépharite postérieure semble la plus fréquente avec une prédominance d’atteinte des GM.

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Les corticoïdes sont des anti-inflammatoires puissants qui maîtrisent sans difficulté les crises inflammatoires douloureuses des kératoconjonctivites vernales. Cette efficacité explique que le recours à cette classe pharmacologique puisse apparaître confortable et apaisante pour ces enfants. Cependant, le risque iatrogénique important expose à la -formation de cataracte et à la survenue de glaucome. L’utilisation des corticoïdes chez ces enfants se doit d’être strictement limitée.

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L’arthrite juvénile idiopathique (AJI) représente la première cause d’uvéite non infectieuse de l’enfant. Celle-ci représente un groupe hétérogène de maladies articulaires inflammatoires subdivisé en 7 sous-types suivant la classification internatio-nale ILAR. Parmi ces sous types, c’est surtout la forme oligo-articulaire qui représente à elle seule -environ la moitié des patients avec AJI, et qui se distingue par une atteinte -oculaire -insidieuse dont le pronostic peut parfois être plus sévère que celui de l’arthrite.

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Le strabisme est un défaut de parallélisme des axes visuels. Sa prise en charge médicale est une urgence face au risque de patho-logie sous-jacente. De plus, tout strabisme doit faire rechercher une amblyopie sous-jacente. La mesure de la réfrac-tion objective sous cycloplégique est un -examen indispensable, tant diagnostique que thérapeutique. Une fois les patholo-gies organiques dépistées et traitées, la correction optique totale prescrite et l’amblyopie rééduquée, la prise en charge chi-rurgicale d’un angle résiduel pourra se discuter.

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Les compléments alimentaires sont actuellement légion sur les étals de pharmacies et para-pharmacies, de ville et sur Inter-net. Leurs vertus préventives, voire curatives, sont vantées par des campagnes publicitaires où fleurissent les raccourcis et les amalgames. Quel que soit votre symptôme, il existe une solution “naturelle” ou “bio” qui peut le soulager.

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Devant toute pathologie maculaire d’allure exsudative, c’est-à-dire apparemment associée à la présence d’un décollement de l’épithélium pigmentaire et/ou de liquide sous-rétinien et/ou de liquide intra-rétinien, la recherche du diagnostic étiologique doit être soigneuse et s’appuyer sur l’imagerie multimodale. Si un traitement anti-VEGF est instauré et que les résultats sont décevants, le diagnostic initial doit être remis en cause.

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L’œdème maculaire (OM) concerne environ 30 % des patients atteints d’uvéite. Il s’agit du facteur principal qui condi- tionne le pronostic fonctionnel des uvéites. Cette complication survient essentiellement lorsque l’uvéite évo- lue sur un mode chronique, et peut concerner autant les uvéites anté- rieures, intermédiaires que posté- rieures. À ce jour, il n’existe aucun consensus permettant de guider la prise en charge de l’œdème macu- laire dans un contexte inflammatoire d’uvéite. En effet, l’hétérogénéité des uvéites rend difficile la définition de règles thérapeutiques applicables à toutes les formes d’inflammation ocu- laire. Seul le traitement par acétazo- lamide (Diamox), rarement pratiqué aujourd’hui, présente un niveau de preuve suffisamment fort pour confir- mer qu’il est inefficace dans l’OM inflammatoire (résultats de méta-ana- lyses, Rushmia et al., 2013).

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