Revues Générales

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L’œdème maculaire (OM) concerne environ 30 % des patients atteints d’uvéite. Il s’agit du facteur principal qui condi- tionne le pronostic fonctionnel des uvéites. Cette complication survient essentiellement lorsque l’uvéite évo- lue sur un mode chronique, et peut concerner autant les uvéites anté- rieures, intermédiaires que posté- rieures. À ce jour, il n’existe aucun consensus permettant de guider la prise en charge de l’œdème macu- laire dans un contexte inflammatoire d’uvéite. En effet, l’hétérogénéité des uvéites rend difficile la définition de règles thérapeutiques applicables à toutes les formes d’inflammation ocu- laire. Seul le traitement par acétazo- lamide (Diamox), rarement pratiqué aujourd’hui, présente un niveau de preuve suffisamment fort pour confir- mer qu’il est inefficace dans l’OM inflammatoire (résultats de méta-ana- lyses, Rushmia et al., 2013).

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L’œdème maculaire diabétique relève d’une physiopathologie complexe où interviennent différents médiateurs, au premier rang desquels prédominent le VEGF et les médiateurs de l’inflammation. Des agents thérapeutiques ont été développés pour cibler les différentes voies qui conduisent à la survenue d’un œdème maculaire. Deux anti-VEGF ont ainsi une AMM dans cette indication : le ranibizumab et l’aflibercept, ainsi qu’un stéroïde : l’implant de dexaméthasone.
Existe-t-il actuellement des arguments nous faisant privilégier une modalité thérapeutique par rapport à l’autre. Nous allons détailler les critères potentiels de choix.

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Une BAV chez le myope fort est un symptôme inquiétant. Si on fera facilement le diagnostic de décollement de rétine, il faut se méfier des pathologies maculaires. Elles peuvent être multiples, et les différencier nécessite la réalisation d’examens complémentaires. Chez le myope fort qui a des symptômes visuels, la présence d’une cataracte ne doit pas faire différer le bilan maculaire. Certaines atteintes maculaires doivent être traitées en urgence et d’autres simplement surveillées.

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Les antiangiogéniques constituent une avancée significative dans les affections maculaires exsudatives, qu’elles soient néovas-culaires ou liées à une vasculopathie. Les enseignements issues des dernières études publiées, notamment celles -obtenues avec un recul plus important, nous permettent de définir une attitude tant dans la prise en charge initiale des patients que lors de l’évolution de la maladie. Elles nous permettent également d’adapter le discours donné à nos patients sur l’évolution prévisible de leur maladie mais également des modalités thérapeutiques.

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Le pronostic fonctionnel des uvéites, d’origine inflammatoire ou infectieuse, est intimement lié au type et à la sévérité de l’atteinte maculaire. Cette dernière est classiquement observée chez les patients porteurs d’uvéite postérieure ; cependant, certaines atteintes isolées du segment antérieur et les uvéites intermédiaires peuvent aussi se compliquer d’une atteinte maculaire. Les progrès en imagerie ophtalmologique permettent aujourd’hui d’étudier précisément et de caractériser les atteintes très variables de la région maculaire chez les patients présentant une uvéite. Nous exposerons, d’une part, les dif-férentes atteintes que l’on peut observer en pratique clinique courante et, d’autre part, l’intérêt et l’apport des différents examens complémentaires à la disposition de l’ophtalmologiste.

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Chirurgie réfractive
Les différentes méthodes disponibles ces dernières années en chirurgie réfractive offrent des résultats réfractifs tout à fait satisfaisants. Leurs indications dépendent principalement de l’amétropie initiale. Michael Assouline a rapporté les résultats d’une série personnelle où l’on note une décroissance de la proportion de Lasik en faveur de nouvelles techniques émergentes (Smile) et d’une technique plus ancienne : la PKR. Cela reflète-t-il un déclin du Lasik ou simplement une diversification des techniques opératoires ? Le Lasik disparaîtra-t-il au profit de la PKR, du Smile et des implants phaques ? Il conviendra de discuter avec chaque patient du rapport bénéfice/risque de chaque méthode dans son cas particulier, en fonction de l’épaisseur cornéenne, de son amétropie et de l’acceptation éventuelle du risque de sécheresse.

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La sécheresse oculaire est une pathologie fréquente et chronique, qui peut devenir très invalidante.
Les traitements n’étaient jusqu’alors que substitutifs pour pallier à l’insuffisance des sécrétions et lubrifier la cornée. Il existe maintenant une plateforme diagnostique, le LipiView, qui permet d’analyser le film lacrymal, la dynamique des clignements et l’anatomie des glandes de Meibomius et une plateforme thérapeutique, le LipiFlow, qui permet de relancer les sécrétions lipidiques.

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L’imagerie par optique adaptative du fond d’œil permet une sémiologie quasi microscopique des maladies de la rétine. Plusieurs applications nouvelles se sont révélées ces dernières années, principalement les dystrophies rétiniennes, la dégénérescence maculaire liée à l’âge et les maladies vasculaires dont l’hypertension artérielle et les inflammations.
Bien que d’interprétation plus complexe que la photographie du fond d’œil, les premières études indiquent un potentiel important pour la détection précoce et surtout le suivi thérapeutique des maladies. Les applications extra-ophtalmologiques, en particulier vers la médecine interne, ouvriront un nouveau champ de coopération entre ophtalmologistes et internistes.

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Le décollement de l’épithélium pigmentaire (DEP) est défini comme un soulèvement en dôme de l’épithélium pigmentaire (EP), qui se détache de la membrane de Bruch sous-jacente par accumulation de fluide. Il est fréquemment associé à une néovascularisation choroïdienne.
Il existe deux principales théories sur la formation des DEP : celle de Bird qui associe la formation du DEP à une augmentation de la teneur en lipides de la membrane de Bruch avec l’âge, et la théorie de Gass qui implique le développement de NVC dans l’épaisseur de la membrane de Bruch.
L’imagerie multimodale a apporté la preuve de la présence de NVC à la face postérieure d’un DEP fibrovasculaire et permet ainsi d’envisager l’hypothèse que la survenue des déchirures de l’EP en cas d’injection d’anti-VEGF est probablement liée à une rétraction du néovaisseau à la face postérieure du DEP, et ainsi responsable d’une traction sur l’EP qui provoque la déchirure.

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