Revues Générales

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La rétinopathie diabétique (RD) est une complication sévère du diabète. Elle peut entraîner une perte visuelle si elle n’est pas détectée et traitée à temps. Le dépistage de la rétinopathie diabétique est actuellement effectué grâce à des examens réguliers de la rétine chez les patients diabétiques.
Or, ce dépistage pourrait évoluer et bénéficier des technologies plus avancées telles que l’intelligence artificielle pour analyser les images de la rétine. Ces méthodes pourraient permettre un dépistage plus précoce et plus précis de la rétinopathie diabétique, et conduire à une prise en charge plus efficace de la maladie.
Il est également important de prendre en compte les besoins et les contraintes des patients diabétiques et il est essentiel de trouver des solutions qui soient à la fois efficaces sur le plan médical et accessibles pour les patients, afin de s’assurer que ce dépistage est réalisé de manière régulière et systématique. Cet article se propose de faire le point sur l’état des lieux du dépistage de la RD en France, son efficience et les perspectives d’évolution à proche ou moyen terme.

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Les pathologies de la surface oculaire chez l’enfant constituent un enjeu majeur pour les ophtalmologistes, étant donné leur impact significatif sur la qualité de vie et le développement visuel des jeunes patients. La prise en charge de ces troubles commence par la compréhension des différences physiologiques entre enfants et adultes au niveau de la surface oculaire. Cela permettra de mener un interrogatoire et un examen clinique de l’œil et de ses annexes, adapté à la consultation pédiatrique, différant surtout par la collaboration enfant-parent/entourage-médecin. En effet, pour nos tout petits patients, le défi de la consultation réside dans l’absence d’un recueil direct de la symptomatologie en raison d’un âge préverbal ou par opposition du patient lors de l’examen rendant la recherche de signes cliniques plus complexes.

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Les lentilles rigides classiques ont de nombreuses qualités. Mais, en général, elles n’ont pas la réputation d’être confortables. Néanmoins, pour les patients ayant une bonne tolérance palpébrale et un vrai intérêt réfractif, ces lentilles sont salvatrices. Il faut alors savoir analyser finement les paramètres qui peuvent aider à garantir leur succès. L’objectif est de proposer une lentille qui entretient un rapport anatomique harmonieux avec les larmes, la cornée et les paupières.

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Les déhiscences spontanées de la membrane limitante interne peuvent émailler l’évolution des membranes épirétiniennes épaisses ayant une importante force contractile.
Il est important de les déceler avant le pelage, grâce à l’imagerie préopératoire et à la coloration peropératoire, avec, de préférence, le bleu de Coomassie, pour faciliter le geste de pelage, enlever plus complètement la MER à sa surface et, surtout, éviter de léser la rétine qui est à nu dans la zone de la déhiscence.

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Les tumeurs choroïdiennes posent souvent des difficultés diagnostiques. Il est crucial de ne pas les méconnaître compte tenu du risque vital qu’implique le diagnostic de mélanome ou de métastase. Il est essentiel, également, de savoir reconnaître les nævus bénins et suspects, afin d’adapter le rythme de surveillance et de rassurer les patients. Enfin, plusieurs tumeurs choroïdiennes bénignes sont importantes à discerner de ces entités, afin d’orienter et tranquilliser les patients. Leurs caractéristiques cliniques et en imagerie permettent de les identifier.

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Complication relativement rare de la chirurgie moderne de la cataracte, le syndrome de contraction du sac capsulaire (SCSC) n’a pas la même cause que son opposé, l’opacification de la capsule postérieure. Malgré sa rareté, nous décrivons trois cas de SCSC récents ainsi que leur prise en charge.

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La physiopathologie complexe et multifactorielle de la neuropathie optique glaucomateuse, première cause de cécité totale, bien qu’encore non totalement élucidée, bénéficie d’une meilleure compréhension des différents mécanismes impliqués dans celle-ci. L’élévation de la pression intra­oculaire, premier facteur de risque, avec un impact tissulaire au niveau du trabéculum, de la tête du nerf optique et de la lame criblée, représente la cible du traitement de première intention.
Cependant, à cette hypertonie oculaire s’ajoute l’implication d’autres facteurs de risque, vasculaires notamment, ainsi que différents mécanismes à l’origine de l’apoptose des cellules ganglionnaires rétiniennes. Parmi ceux-ci, une dysfonction mitochondriale, l’altération du transport axoplasmique, le stress oxydatif, l’excitotoxicité du glutamate et l’hyperactivation gliale ont été identifiés.
Une meilleure connaissance de ces divers mécanismes, source de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles, apporte le développement de nouvelles approches thérapeutiques innovantes, complémentaires à la stratégie hypotonisante oculaire, dans le domaine de la neuroprotection, avec des molécules innovantes, dans ceux de la thérapie génique et de la thérapie cellulaire.
Les algorithmes pratiques de prise en charge et de suivi du glaucome, avec le développement d’applications numériques pour l’accompagnement des patients, vont sans nul doute également bénéficier des progrès de l’intelligence artificielle pour optimiser une prise en charge adaptée avec le maintien de la meilleure qualité de vie possible aux patients.

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Depuis l’avènement des anti-VEGF, le traitement de la DMLA et de l’OMD a considérablement progressé, offrant des gains visuels prolongés. Néanmoins, ces traitements restent souvent perçus comme une contrainte pour les patients. Deux études ont été menées afin de recueillir leurs ressentis ; elles mettent en lumière les inquiétudes concernant la prise en charge de leur maladie, ainsi que les obstacles rencontrés tout au long de leur parcours de soins. Parmi eux, les effets secondaires des traitements, la distance vers les centres hospitaliers et les contraintes financières jouent un rôle important. Pour améliorer l’observance aux traitements rétiniens, l’instauration d’une relation de confiance entre le patient et le médecin est primordiale. Parallèlement, le développement de nouveaux traitements moins contraignants est également nécessaire.

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La kératoplastie lamellaire endothéliale ou Descemet Membrane Endothelial Keratoplasty (DMEK) a gagné en popularité par rapport à d’autres techniques chirurgicales dans la prise en charge de l’œdème cornéen dans les cas de dystrophie de Fuchs ou de décompensation bulleuse du pseudo­phaque (DBP) [1]. Cette chirurgie permet une récupération visuelle plus rapide et importante, ainsi que des taux de rejet plus bas, en comparaison à la kératoplastie transfixiante ou la Descemet’s Stripping Endothelial Automated Keratoplasty (DSEAK) [2, 3]. Dans les yeux vitrectomisés, la profondeur de chambre antérieure (CA) est difficile à contrôler par manque de support postérieur du vitré pendant la chirurgie, rendant le déroulement du greffon très hasardeux, et prolongeant le temps opératoire, avec risque accru de pertes de cellules endothéliales et échec de la chirurgie [4, 5]. Ainsi, plusieurs chirurgiens préfèrent réaliser une DSEAK dans ces cas complexes.

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Le diagnostic d’une masse choroïdienne repose sur un faisceau d’arguments porté par une imagerie multimodale, mais il est fréquent que l’évolution au cours du temps module le diagnostic. Les mélanomes choroïdiens sont très peu échogènes, contrairement aux hémangiomes choroïdiens. L’OCT concurrence progressivement l’échographie dans la sémiologie des tumeurs, en particulier pour le diagnostic des nævi et des petits mélanomes. Le RetroMode est moins répandu mais des auteurs ont montré qu’il était particulièrement sensible pour identifier et préciser la taille des nævi.