Dossier : Ophtalmologie pédiatrique

Dossier : Ophtalmologie pédiatrique
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Nous détaillons dans cet article les altérations génétiques à l’origine du rétinoblastome, les signes cliniques de la maladie (les plus fréquents en France étant le strabisme et la leucocorie) et les éléments essentiels du diagnostic. Celui-ci repose sur un examen sous anesthésie générale du fond d’œil. Les formes familiales doivent bénéficier d’une consultation de géné-tique et d’un dépistage en milieu spécialisé pour les enfants à risque. Il s’agit d’une maladie rapidement évolutive qui cons-titue une urgence thérapeutique, une prise en charge rapide permettant seule de préserver les chances de conservation ocu-laire.
Les traitements actuels permettent de plus en plus souvent une conservation du globe oculaire, et reposent sur l’association de la chimiothérapie à des traitements locaux par cryothérapie, thermothérapie transpupillaire au laser diode ou curiethé-rapie par disque d’iode 125.
Le diagnostic précoce reste essentiel pour permettre une guérison avec le minimum de séquelles.

Dossier : Ophtalmologie pédiatrique
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Le glaucome congénital est lié à une malformation de l’angle iridocornéen. Le diagnostic est soupçonné sur des signes caractéristiques (mégalocornée trouble, larmoiement clair, photophobie) et confirmé par l’examen sous anesthésie géné-rale et les examens complémentaires.
Le traitement est une urgence en raison du risque d’aggravation brutale et d’amblyopie irréversible. Les différentes tech-niques de chirurgie filtrante donnent des résultats équivalents en termes de pression intraoculaire, mais le résultat fonction-nel doit être privilégié (restitution de la transparence des milieux, rééducation d’amblyopie).
Les techniques actuelles d’imagerie et de chirurgie ont amélioré la surveillance et le pronostic de cette maladie, qui reste grave et nécessite une surveillance prolongée en milieu spécialisé.

Dossier : Ophtalmologie pédiatrique
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L’œil rouge chez l’enfant est un motif de consultation fréquent. Correspondant le plus souvent à des pathologies bé-nignes, ce symptôme peut cependant révéler une atteinte menaçant le pronostic visuel.
Le pronostic de ces affections demeure très variable, nécessitant une certitude diagnostique et un traitement adapté, afin de ne pas perturber le développement visuel de l’enfant. Cependant, l’examen clinique n’est pas toujours aisé devant un enfant pas toujours compliant.

Infectiologie
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La conjonctivite du nouveau-né doit être nettement différenciée des conjonctivites du nourrisson et de l’enfant. En effet, elle est rare mais potentiellement très sévère, principalement secondaire aux pathogènes responsables des maladies sexuellement transmissibles comme Chlamydia trachomatis, Neisseria gonorrhoeæ ou Herpes simplex virus. A l’inverse, les conjonctivites de l’enfant sont fréquentes et bénignes dans la plupart des cas.
Chez le nourrisson, la prescription d’antibiotiques est la règle. L’usage des antibiotiques n’est pas systématique après 2 ans. La survenue de récidives infectieuses fera rechercher une imperforation des voies lacrymales.

Glaucome
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Le glaucome congénital est lié à une malformation de l’angle irido-cornéen. Le diagnostic est soupçonné sur des signes caractéristiques et confirmé par l’examen sous anesthésie générale et les examens complémentaires.
Le traitement est une urgence en raison du risque d’aggravation brutale et d’amblyopie irréversible.
Les différentes techniques de chirurgie filtrante donnent des résultats équivalents en termes de pression intraoculaire, mais le résultat fonctionnel doit être privilégié (restitution de la transparence des milieux, rééducation d’amblyopie).
Les techniques actuelles d’imagerie et de chirurgie ont amélioré la surveillance et le pronostic de cette maladie qui reste grave et nécessite une surveillance prolongée en milieu spécialisé.

Pediatrie
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Physiologiquement, il est anormal de voir des amblyopies fonctionnelles profondes strabiques puisqu’un traitement simple curatif peut assurer une guérison dans 100 % des cas avant 5 ans.
Les amblyopies fonctionnelles strabiques tardives sont le reflet d’un comportement sociétal et professionnel : l’absence d’autorité parentale bien dirigée et l’absence de motivation suffisante des thérapeutes, la satisfaction du patient (pas trop de contraintes parentales) l’emportant sur la rigueur du traitement efficace.
Après 6 ans, une amblyopie profonde n’a une chance de récupérer qu’avant 8 ans si la fixation n’est pas excentrique, mais au prix d’un traitement beaucoup plus lourd pour l’enfant et une prophylaxie de la récidive jusqu’à 10-12 ans. A cet âge, l’amblyopie à bascule réelle n’existe pas.