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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : Implants innovants
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Les implants à profondeur de champ sont conçus pour apporter une vision intermédiaire utile sans correction, tout en préservant la qualité optimale de vision en vision de loin. Ils limitent le risque d’effets secondaires de type photique, inhérent aux implants multifocaux classiques.
Pour optimiser l’indépendance aux lunettes, des stratégies de micromonovision ou minimonovision sont souvent utilisées.

Dossier : Implants innovants
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Les implants diffractifs trifocaux permettent une vision utile de loin, de près mais également inter-médiaire. Les trois implants présents sur le marché en 2016 ont des caractéristiques optiques légè-rement différentes, permettant cette vision intermédiaire à une distance variable entre 60 et 80 cm.
Leur qualité optique permet une excellente vision éloignée, sous réserve d’une bonne qualité réti-nienne sous-jacente, du fait du partage de la lumière incidente entre les trois foyers. La vision de près est légèrement en deçà de celle des implants bifocaux, mais le caractère trifocal apporte une plus grande polyvalence sur les différentes distances. Ils génèrent moins de perte de lumière inci-dente que les implants bifocaux diffractifs, et leur sensibilité aux contrastes reste de bonne qualité. Les effets photiques de type halos sont relativement fréquents, ce dont le patient doit être averti au préalable.
Les trois implants étudiés (FineVision, laboratoires PhysIOL ; AT LISA trifocal, laboratoires Carl Zeiss Meditec ; PanOptix, laboratoires Alcon) présentent au total des performances oculaires satisfaisantes et peu différentes entre eux, les quelques variables étant sans doute liées aux caractéristiques de la population de chacun.
Les indices de satisfaction élevés en font des implants multifocaux de première intention pour les candidats éligibles à la multifocalité. La crainte de halos persistants peut cependant les faire réserver à l’implantation d’un œil non dominant, l’œil dominant pouvant bénéficier d’un implant de principe optique différent de type réfractif.

Dossier : Implants innovants
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La chirurgie cristallinienne de la presbytie par implant a beaucoup progressé ces dernières années. Les évolutions ont été multiples et très importantes sur de nombreux plans. On retiendra trois grands axes d’évolution.
Techniquement, la phacoémulsification a évolué considérablement avec l’arrivée des micro-incisions, qui permettent enfin la prédictibilité et le contrôle de l’astigmatisme induit. Plus récemment, la technique FLACS (Femtosecond laser-assisted cataract surgery) a renforcé cet aspect, et a apporté une qualité inégalée de capsulorhexis parfaitement centré. L’évolution des lentilles intraoculaires, plus performantes et avec bien moins d’effets secondaires, permet une adaptation de l’offre aux be-soins des patients qui pourront recevoir la lentille adaptée dont ils ont besoin.
Enfin, la compréhension de l’évolution de l’attente des patients et l’observance de la recherche finale d’une réfraction emmétropique ont concouru à de meilleurs résultats, et ont permis alors une meil-leure satisfaction du patient.

Myopie
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Le SMILE (Small incision lenticule extraction) est la dernière technique de correction de la myopie et de l’astigmatisme en chirurgie réfractive. Cette technologie femtoseconde entièrement intrastro-male est développée depuis 2006, et prend peu à peu son essor en proposant une alternative au LA-SIK.
Le SMILE présente notamment un intérêt par rapport à la biomécanique cornéenne et au risque de sécheresse oculaire postopératoire. Selon les études, le SMILE souffre cependant d’une récupération visuelle plus lente qu’un Lasik (environ 3 semaines à 1 mois).
Les résultats obtenus sur notre machine semblent être meilleurs que ceux disponibles dans la littéra-ture, et nous ont conduit à mener notre étude basée sur la récupération visuelle à J+1 post-SMILE. Les résultats montrent une précision réfractive et une vision meilleure qu’attendue dès J+1.

Revues Générales
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Le strabisme précoce est une pathologie fréquente qui nécessite une prise en charge rapide. Nous insistons dans cet article sur l’épidémiologie, les signes cliniques, la prise en charge médicale et chirurgicale (standard ou par injection de toxine botulique).
En outre, le clinicien doit savoir établir un lien de confiance avec les parents de l’enfant, qui seront les principaux alliés de la réussite du traitement qui s’étendra sur de nombreuses années.

Revues Générales
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Une nouvelle classification internationale des pathologies liées aux anomalies de l’interface vitréoré-tinienne a été publiée en 2013.
Elle est pragmatique, descriptive à partir des clichés d’OCT et donc simple à mettre en place. Elle sépare les adhérences vitréomaculaires des tractions vitréomaculaires, et simplifie également la description des trous maculaires.
Son but est de permettre la comparaison des traitements au cours des études thérapeutiques, la sé-paration des cas physiologiques de ceux nécessitant une surveillance ou un traitement. Elle peut aussi orienter les indications thérapeutiques.

Revues Générales
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Pseudo-trou maculaire et trou maculaire lamellaire constituent deux entités bien distinctes dont la physiopathologie et le traitement diffèrent.
Les pseudo-trous avec clivage des bords rétiniens se distinguent des trous lamellaires par la présence d’une MEM contractile évidente, bien visualisable sur l’OCT en face, et l’absence de perte de subs-tance maculaire centrale. Ceux-ci présentent un bon pronostic visuel après vitrectomie-dissection sans tamponnement. Ils doivent donc être considérés, au même titre que les pseudo-trous simples, comme des MEM banales sans pronostic péjoratif sur la récupération visuelle.
Les trous lamellaires ne relèvent pas d’une indication opératoire.