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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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L’incidence et la prévalence de la myopie augmentent en France suivant la tendance constatée en Asie. La myopie n’est pas simplement une erreur réfractive, mais une pathologie avec des conséquences importantes sur la vision et des complications potentiellement cécitante. Cela est particulièrement vrai pour la myopie forte, dont la prévalence s’accroît encore plus rapidement. Aussi surprenant que cela puisse paraître, notre connaissance de cette maladie fréquente est moins avancée que certaines pathologies rares. L’Institut français de myopie, le premier en Occident, a pour objectifs de lutter contre la croissance de la myopie en France et de participer à l’effort mondial dans la meilleure compréhension et prise en charge de cette maladie oculaire qui touche de la paupière au cortex visuelle tous les composants de la vision.

L’Année ophtalmologique 2023
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Nous sommes peut-être dans une période charnière des traitements par voie intravitréenne : le faricimab, qui combine une action anti-VEGF et une action anti-angiopoïetine 2, est disponible depuis plusieurs mois dans notre pays, ce qui permet d’évaluer le médicament sur “nos patients”, alors que l’aflibercept “à haute dose”, 8 mg, récemment approuvé en Europe, ne sera disponible en France qu’à la fin de l’année 2024. Par ailleurs, le brolucizumab reste accessible pour des cas très spécifiques. Enfin, les traitements de l’atrophie géographique fondés sur les inhibiteurs du complément ont reçu un agrément aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais pas dans l’Union européenne, ce qui illustre le débat sur l’efficacité et le service rendu aux patients de ces médicaments. Dans ce contexte, les nouveautés concernent surtout les conceptions sur la pathogénie de la DMLA, l’imagerie ou les marqueurs du pronostic.

L’Année ophtalmologique 2023
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Véritable problème de santé publique avec une incidence ne cessant de croître au fil des années, l’allergie oculaire jusqu’alors souvent négligée devient l’un des premiers motifs de consultation pour œil rouge. Grâce à la meilleure compréhension de la physiopathologie de cette affection, la prise en charge et la qualité de vie du patient s’améliorent.
À travers cet article, nous mettons en évidence les avancées, et les dernières nouvelles sur l’allergie oculaire en 2023.

Revue de presse
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Malgré l’efficacité des anti-VEGF, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire reste associée à des altérations structurelles de la rétine maculaire et à des baisses de vision qui contrastent parfois avec les résultats des études. Les contraintes liées au traitement peuvent expliquer des rythmes de traitement parfois insuffisants ou même l’arrêt des injections intravitréennes (IVT). Les innovations thérapeutiques récentes visent toutes à développer des options permettant de prolonger les intervalles entre les injections intravitréennes pour alléger le poids de la prise en charge de la maladie et optimiser les résultats fonctionnels [1, 2]. Parmi ces innovations, l’augmentation de la dose d’anti-­VEGF intravitréen est une option qui pourrait améliorer la durabilité de l’effet thérapeutique, permettant de maintenir le contrôle de la maladie avec des intervalles de dosage prolongés.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Chers collègues,
Nous revoilà au printemps et bientôt le congrès de la Société française d’ophtalmologie avec ses différentes composantes, dont la réunion annuelle de notre Club francophone des spécialistes de la rétine (CFSR). La Revue francophone des spécialistes de la rétine étant publiée sous l’égide du CFSR, nous espérons que, comme chaque année, vous y serez nombreux. En attendant cette grande journée, prenons le plaisir de lire dans ce numéro des actualités de notre spécialité.

Revue de presse
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La durée du soulèvement maculaire est classiquement considérée comme le facteur qui détermine l’urgence à réaliser la chirurgie d’un décollement de rétine rhegmatogène (DR). Pourtant, cette durée est parfois difficile à préciser par le patient et la date des premiers symptômes n’est pas toujours corrélée à la durée réelle du décollement de la rétine. D’ailleurs vis-à-vis du délai avant la chirurgie qui permet de préserver la fonction de la rétine maculaire, les études de la littérature ne sont pas toujours concordantes.

Image du mois
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Cette patiente de 56 ans avec une myopie de –2 dioptries décrit à droite des métamorphopsies progressivement majorées depuis quelques mois et associées à une baisse des performances visuelles. L’interrogatoire relève une photocoagulation périphérique au laser il y a quelques années pour une lésion de fragilité rétinienne périphérique. Le geste avait été suivi d’une hémorragie intravitréenne spontanément résolue. L’acuité visuelle est mesurée à 5/10e de loin et Parinaud 3 de près.

Congrès
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La Société française de la rétine s’est réunie lors de sa journée nationale les 20 et
21 janvier 2024 à l’Espace Saint Martin à Paris. La décision de consacrer une session à l’intelligence artificielle s’est imposée, face à l’importance croissante de cet aspect dans notre pratique quotidienne et les changements potentiels qu’il implique. L’ensemble des communications du congrès peut être visionné en replay sur le site internet : www.sfretine-online.fr

Revues Générales
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Malgré des disparités territoriales, l’accès aux ophtalmologistes tend à s’améliorer. Toutefois, des initiatives telles que les cabines de télé-ophtalmologie se développent pour faciliter l’accès aux soins dans des zones encore peu couvertes. Ces cabines offrent des examens oculaires autonomes ou supervisés, permettant la détection précoce de pathologies et la réduction de la pression sur les cabinets traditionnels. Cependant, certaines pourraient dériver de leur vocation initiale de
santé publique vers un objectif clairement commercial de vente de matériel optique, soulevant des questions sur la qualité des examens et de leur interprétation. Les avancées technologiques, telles que les unités de réfraction automatisées, visent à rationaliser le processus diagnostique mais
nécessitent une supervision médicale adéquate. La responsabilité des praticiens en matière de télémédecine est rappelée, avec des implications légales en cas de dommages. Bien que ces solutions répondent à un besoin, leur utilisation non supervisée peut compromettre la qualité des soins.

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