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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
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L’endophtalmie post-IVT est la complication la plus redoutée des praticiens. Une actualisation des bonnes pratiques des IVT par la Société française d’ophtalmologie (SFO) et la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) a été publiée en 2020.
En pré-IVT, une antibioprophylaxie par voie locale ou générale n’est pas indiquée.
En per-IVT, la détersion initiale avant la réalisation d’une antisepsie sur une peau sans souillure n’est plus nécessaire. Un temps de contact conjonctival de 90 secondes au moins est nécessaire avec la povidone iodée 5 % en irrigation.
En post-IVT, il n’est pas recommandé d’instiller des antibiotiques par voie locale.

Revues Générales
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En raison d’effets secondaires relativement fréquents qui peuvent être sévères et d’une relation effet-dose parfois peu prévisible, les techniques anciennes de coagulation du corps ciliaire étaient jusqu’à peu essentiellement réservées au traitement des glaucomes réfractaires et évolués. Un dispositif utilisant des ultrasons focalisés de haute intensité délivrés par des transducteurs
miniaturisés a été développé ces dernières années afin d’éviter les effets secondaires des méthodes précédentes. Plusieurs essais cliniques successifs ont été réalisés et permettent de mieux préciser la place de cette technologie dans l’arsenal disponible pour la prise en charge des glaucomes.
Une autre application des ultrasons est l’utilisation des propriétés potentielles de perméabilisation des tissus oculaires in vivo et sans altérations de la microstructure des tissus pour favoriser la
pénétration de médicaments vers le segment antérieur ou postérieur. Si cette technologie est encore peu validée dans des études cliniques, le développement de nouvelles stratégies de traitement telles que la thérapie génique pourrait renforcer son intérêt et favoriser son développement futur, avec des applications en pratique courante.

Revues Générales
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Les étiologies des uvéites sont dominées, en France, par les maladies systémiques (spondylarthrites et uvéites associées au groupage HLA-B27, sarcoïdose) et les causes infectieuses (herpès virus, toxoplasmose et tuberculose).
Le diagnostic est principalement orienté par les caractéristiques de l’uvéite (latéralité, atteinte anatomoclinique, caractère granulomateux ou hypertensif, sclérite associée…), recueillies par l’ophtalmologiste et les données démographiques du patient. L’interniste intervient principalement pour le diagnostic des uvéites chroniques et/ou du segment postérieur non expliquées par l’examen ophtalmologique, à la recherche d’indices d’interrogatoire et de l’examen physique.
Les examens complémentaires doivent être guidés par les caractéristiques anatomocliniques de l’uvéite et les données extra-ophtalmologiques. Les examens libres, non orientés, n’ont pas d’intérêt.

Dossier : Décollement de rétine
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L’indentation sclérale pour le traitement du décollement de la rétine rhegmatogène est une technique du milieu du xxe siècle qui a peu évolué depuis ses premières descriptions. Elle a été le seul recours thérapeutique pendant des années mais a été rejointe, il y a une quarantaine d’années, par la vitrectomie à la pars plana. Celle-ci, au contraire, a connu de nombreuses évolutions et présente l’avantage d’une plus grande facilité de réalisation et d’un apprentissage plus rapide.
Ces facteurs tendent progressivement à reléguer l’indentation sclérale au second plan. Néanmoins, l’étude de la littérature ne justifie pas de reléguer cette technique au second plan et encourage à la considérer comme importante dans la formation du chirurgien vitréo-rétinien : elle reste considérée par certains auteurs comme la technique de première intention dans un certain nombre de cas.

Dossier : Décollement de rétine
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Le décollement de rétine (DR) chronique est fréquemment asymptomatique. De découverte fortuite, il est identifié par son rythme d’évolution et par la migration de pigment sous la rétine et dans le vitré. Il ne constitue pas une urgence thérapeutique ni une indication systématique d’intervention chirurgicale.
Le traitement se discute au cas par cas selon l’aspect anatomique, l’identification d’une déhiscence, les antécédents du patient ainsi que l’expérience du chirurgien. La cryoindentation reste la technique chirurgicale à privilégier en cas d’intervention [1].
Défini en 1987 par Schepens, comme “un décollement de la rétine si périphérique et si plat qu’il ne provoque pas de modifications du champ visuel ni de l’acuité visuelle”, le décollement de rétine chronique inférieur représente une sous-catégorie distincte de décollement de la rétine.

Dossier : Décollement de rétine
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Le décollement de rétine (DR) est l’urgence chirurgicale menaçant la vision la plus fréquente en ophtalmologie. Les DR sont en augmentation ces dernières années du fait de l’accroissement du nombre de chirurgies de la cataracte.
Le principal facteur à analyser lors de la prise en charge est le statut maculaire car le délai d’urgence diffère selon que la macula est soulevée ou non, du fait de lésions induites aux photorécepteurs.
Pour un DR macula off, il est admis qu’un traitement chirurgical n’est pas forcément nécessaire en urgence le jour même. Une opération chirurgicale dans les 3 jours suivant le DR est souhaitable afin d’avoir la meilleure récupération fonctionnelle possible.
Pour un DR macula on, il est souhaitable de l’opérer dans les 24 h afin d’éviter tout soulèvement maculaire. Un positionnement strict avec une mise au repos permettra de limiter sa progression en attendant l’opération.
Les DR macula on/off sont à considérer comme des DR macula on au vu de leur pronostic visuel, ce qui incite à une opération chirurgicale dans les plus brefs délais.

Dossier : Décollement de rétine
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Savoir reconnaître l’origine rhegmatogène du décollement de rétine est primordial pour orienter la prise en charge du patient vers une chirurgie rapide (chirurgie externe ou vitrectomie). L’incertitude demeure dans de rares situations et le recours à la clinique reste la clé, aidée par l’imagerie (OCT et imagerie ultra grand champ) rétinienne dont l’amélioration permet d’identifier un certain nombre de diagnostics différentiels.
Si le décollement de rétine tractionnel et les décollements de rétine exsudatifs sont d’élimination plutôt aisés, les décollements de rétine sur rétinoschisis périphérique dégénératif sont clairement plus délicats à mettre en évidence.
Seront abordés ici les différents diagnostics différentiels du décollement de rétine rhegmatogène avec leurs spécificités permettant une prise en charge optimale.

Dossier : Décollement de rétine
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Peu de maladies de la rétine sont connues du grand public mais le décollement de rétine, malgré une incidence assez faible, fait partie de ce groupe très restreint. Ce “privilège” est dû à plusieurs facteurs. Avant tout, il est plutôt facile à diagnostiquer en raison de son impact dramatique sur l’acuité visuelle mais aussi de ses signes bien visibles et distincts à l’examen du fond d’œil. Par ailleurs, il est responsable de cécité, ce qui a poussé les ophtalmologistes à rechercher activement un traitement, d’autant plus que son mécanisme semblait simple : la rétine se décolle, il suffirait de la remettre à sa place…

Revue de presse
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Les articles de revue n’appellent souvent pas la rédaction d’une brève mais l’article sur l’imagerie de la couche des fibres de Henle (HFL) publié dans le dernier numéro de Progress in retinal and eye research a le double mérite de réunir des auteurs prolixes provenant d’équipes différentes et surtout de constituer une revue originale sur un sujet d’imagerie qui n’est pas très connu. L’imagerie de la couche des fibres de Henle présente un intérêt pour notre compréhension de l’anatomie de la rétine et des images d’OCT plutôt que pour la pratique mais l’article montre l’intérêt d’un nouveau biomarqueur proposé par les auteurs.

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