neurologie

Revues Générales
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Les névrites optiques sont un motif fréquent de consultation. Le tableau clinique classique associe une baisse d’acuité visuelle rapidement progressive et des douleurs à la mobilisation du globe oculaire alors que le fond d’œil est normal.
Un premier épisode de névrite optique justifie la réalisation d’un bilan étiologique minimal car elle peut être la manifestation d’une pathologie systémique sous-jacente. Ce bilan comprend une IRM cérébrale et médullaire ainsi qu’un bilan biologique, qui sera étendu en fonction des données de l’examen clinique à la recherche d’une cause inflammatoire, infectieuse ou d’une pathologie démyélinisante.
Le traitement repose sur des bolus intraveineux de corticoïdes sans relais per os, jusqu’aux échanges plasmatiques dans les formes les plus graves. Le diagnostic et le traitement s’appuient sur une prise en charge multidisciplinaire entre ophtalmologues, neurologues, radiologues et médecins internistes.

Dossier : Urgences pédiatriques
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Les mouvements oculaires anormaux du nourrisson sont pléthore. Leur connaissance est essentielle, car certains sont la porte d’entrée vers des urgences neurologiques : nystagmus des gliomes du chiasma et des syndromes dysmyéliniques, flutter ouvrant la séquence d’un syndrome opsomyoclonique révélant un neuroblastome, révulsions oculaires menant au diagnostic d’un syndrome de West, etc. D’autres conduisent au diagnostic d’une affection cécitante : amauroses congénitales de Leber, etc. Leur diagnostic repose sur l’analyse soigneuse du contexte et de la nature du mouvement, de plus en plus souvent filmé par l’entourage.
Une dysfonction, même sévère (rétinienne ou cérébrale), ne s’accompagne pas nécessairement d’anomalies morphologiques, particulièrement chez le tout-petit. La normalité d’une IRM cérébrale n’élimine pas une encéphalopathie épileptique, pas plus que celle d’une OCT maculaire ne permet d’éliminer une dystrophie rétinienne.