Éditorial – Rétine 32

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Chers collègues,

Nous voilà dans la période post-COVID. Cela ne signifie pas que l’épidémie est finie mais que le monde a un peu changé consécutivement à l’épidémie. Parmi les nouveautés établies, on trouve les congrès virtuels ou mixtes. Ainsi, cette année, la SFO et le CFSR ont organisé une journée “digitale” d’automne sur un sujet on ne peut plus intéressant : la choroïde.

La choroïde est parfois perçue comme seulement un porteur d’oxygène pour la rétine, mais nous savons de plus en plus qu’elle est bien plus que cela. Dans son éditorial, le Président de notre club, Sam Razavi, explique bien cette problématique et je recommande de commencer la lecture de ce numéro par cet éditorial exceptionnel.

Nous disposons ensuite d’une succession d’articles qui abordent des aspects en rapport avec la choroïde qui ont le plus progressé ces dernières années. Sam Razavi expose ainsi comment la choroïde peut avoir un rôle et servir de marqueur pour une maladie qui est de plus en plus importante : la myopie forte. Ensuite, Bastien Leclercq et Francine Behar-Cohen détaillent les mécanismes moléculaires de la régulation de la choroïde, endogènes mais aussi pharmacologiques. Cela est et sera la base d’une action pharmacologique sur la choroïde.

Une des maladies de la choroïde bien connue mais difficile à prendre en charge est l’effusion uvéale, que Vincent Soler nous explique parfaitement dans son article. Comme nous pouvons le voir, en l’absence encore de traitement médicamenteux efficace, c’est la chirurgie qui vient en aide à ces patients. Nous revenons ensuite avec Nesrine Abroug, Moncef Khairallah et leurs co-auteurs à la frontière de la choroïde et de la rétine avec les épithéliopathies en plaques et les choroïdites serpigineuses. Ces deux entités distinctes ont des éléments communs et surtout un certain nombre de diagnostics différentiels dont il faut aussi les distinguer, parfaitement exposés dans cet article. La troisième maladie n’a pas son origine dans l’œil mais elle est une hantise d’ophtalmologiste, autant pour son diagnostic que pour son annonce, surtout chez les patients sans encore de cancer connu (un tiers des cas). Sacha Nahon-Estève expose dans son article cette situation avec exhaustivité mais aussi une clarté adaptée pour la pratique médicale de tous.

Enfin, Aude Couturier, qui, dans bien des domaines, est à la pointe de l’innovation, nous présente un nouvel espace thérapeutique, l’espace suprachoroïdien, qui peut être utilisé pour délivrer des médicaments. Il s’agit là d’une voie prometteuse, objet de nombreuses attentions pour délivrer des molécules anciennes comme pour être utilisée pour des thérapeutiques innovantes. À lire absolument, les essais[...]

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À propos de l’auteur

Université de Paris ; Hôpitaux Lariboisière, Saint-Louis et Fondation Adolphe de Rothschild, PARIS.