Comment optimiser le diagnostic des maladies inflammatoires oculaires ?

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Les uvéites correspondent à une atteinte inflammatoire des corps ciliaires, de l’iris, de la choroïde, de la papille du nerf optique, de la rétine et de ses vaisseaux. La complexité du diagnostic des uvéites repose sur une connaissance fine de la sémiologie ophtalmologique, la diversité des diagnostics étiologiques incluant à la fois des maladies infectieuses et inflammatoires, localisées à l’œil ou systémiques, et l’absence de marqueur diagnostique spécifique. Ainsi, environ 25 % des uvéites sont d’origine infectieuse, 25 % d’origine immunologique systémique et 25 % d’origine immunologique ophtalmologique isolée [1].

Classification sémiologique clinique et imagerie

Le premier élément permettant d’optimiser le diagnostic des uvéites est une description sémiologique précise. La localisation anatomique prédominante de l’inflammation oculaire va guider les explorations [1]. Ainsi, les uvéites associées aux spondylarthropathies sont antérieures, alors que la maladie de birdshot ou la maladie de Vogt-Koyanagi-Harada, sont, par définition, des uvéites postérieures. Au cours de la sarcoïdose ou de la tuberculose, l’uvéite peut être granulomateuse mais le caractère non granulomateux est insuffisant pour infirmer le diagnostic. En revanche, une uvéite granulomateuse permet d’exclure le diagnostic de maladie de Behçet, et la présence de synéchies de rejeter le diagnostic de maladie de birdshot.

L’angiographie à la fluorescéine et l’OCT (optical coherence tomography) ont montré leur intérêt dans le diagnostic des uvéites, permettant de visualiser les lésions inflammatoires de vascularites, les atteintes rétiniennes et l’œdème[...]

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À propos des auteurs

Service de médecine interne, CHU ROUEN.

Service d’ophtalmologie, CHU ROUEN.