Historique
La thérapie photodynamique (PDT) standard comporte l’injection intraveineuse de 6 mg/m2 de vertéporfine suivie d’une irradiation au laser infrarouge de fluence 50 J/cm2 (690 nm) du site de traitement [1]. La technique a initialement été introduite pour traiter les néovaisseaux maculaires de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) et de la myopie pathologique, des affections aujourd’hui traitées principalement par anti-VEGF. Actuellement, la PDT est principalement utilisée pour traiter la choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) chronique, la vasculopathie choroïdienne polypoïdale (PCV) et les hémangiomes choroïdiens. Les rares néovaisseaux maculaires de la DMLA résistants aux anti-VEGF seuls peuvent parfois bénéficier de l’adjonction d’une PDT.
Au début des années 2000, l’équipe de L Yannuzzi a montré l’intérêt de la PDT pour le traitement des formes chroniques de la CRSC [2]. Cet intérêt a été confirmé par la suite dans de nombreuses études pilotes. Au milieu des années 2000, des protocoles de PDT à “impacts réduits” comportant une dose de photosensibilisant et/ou une fluence réduite ont été mis au point pour diminuer le risque d’effets indésirables de la PDT, notamment l’ischémie choroïdienne avec baisse de vision [3]. Ces protocoles en demi-dose ou en demi-fluence ont été utilisés indépendamment ou en combinaison.
Récemment, aux États-Unis, la production de vertéporfine a été interrompue, ce qui a entraîné une pénurie mondiale de ce médicament [4]. Cette pénurie a eu un impact planétaire sur les options thérapeutiques, avec une utilisation restreinte de la PDT et un recours accru aux procédures demi-dose-demi-fluence pour préserver les stocks de vertéporfine disponibles.
Il semble que ces protocoles puissent être associés à des effets rebonds exsudatifs associés à un décollement de la couche bacillaire rétinienne (BALAD) [5]. La prévalence de ces rebonds exsudatifs est probablement sous-estimée parce que les visites de suivi ne sont généralement programmées que six à huit semaines après la PDT et que les patients peuvent tolérer la baisse de vision transitoire associée au rebond exsudatif.
Décollement de la couche bacillaire rétinienne (BALAD)
De[...]
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