Éditorial

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Chères lectrices, chers lecteurs,

Ce numéro spécial de Réalités Ophtalmologiques s’est imposé, au fil des ans, comme une tradition attendue : celle d’un rendez-vous annuel avec l’essentiel des avancées dans notre discipline. Plus qu’une simple compilation d’articles, L’année ophtalmologique offre une lecture transversale de notre spécialité, à la croisée de l’innovation, de la rigueur scientifique, et de la pratique clinique.

L’ophtalmologie continue d’évoluer à un rythme soutenu, stimulée par l’émergence de nouvelles technologies, la consolidation de concepts diagnostiques ou thérapeutiques, et l’ouverture vers des champs encore peu explorés – comme la modélisation prédictive, la biologie moléculaire ou l’intelligence artificielle. Ce numéro 2025 reflète cette dynamique, en donnant la parole à des experts reconnus, auxquels nous avons confié la mission de décrypter l’actualité marquante de leur domaine.

On y découvre une chirurgie de la cataracte repensée à l’aune du développement durable, de la fluidification numérique des blocs opératoires, mais aussi de la précision biométrique (P. Bouchut, S. Zaluski). Les récentes données sur la DMLA (T. Desmettre), la rétine (O. Semoun) et les pathologies cornéennes (P. Fournié) rappellent combien l’intégration fine de l’image, du génome et de l’environnement redéfinit nos classifications et nos décisions. En surface oculaire, en glaucome ou en inflammation, les outils d’intelligence artificielle deviennent des partenaires de plus en plus fiables, capables de suivre, d’anticiper et parfois même de proposer (A. Rousseau, M. Labetoulle, F. Aptel, A. Sauer).

L’année écoulée fut aussi riche en innovations en contactologie, en oculoplastie, ou encore dans le champ de l’allergie oculaire – autant de domaines où des approches longtemps stables sont désormais revisitées à la lumière de nouvelles technologies, matériaux, ou mécanismes physiopathologiques.

Enfin, en chirurgie réfractive – domaine que j’ai eu le plaisir d’aborder dans ce numéro – l’intelligence artificielle ne se limite plus au dépistage du kératocône : elle s’invite dans le calcul de la puissance des implants, le choix des procédures, la planification personnalisée et la prédiction des résultats.

Ce travail éditorial est le fruit d’une collaboration étroite avec mon alter ego, le Pr Thomas Desmettre, que je remercie chaleureusement pour la codirection scientifique de ce numéro. Je tiens également à saluer l’ensemble des auteurs pour leur engagement, leur clarté d’analyse et leur sens de la transmission.

Je vous souhaite une lecture stimulante et utile. Puisse ce numéro nourrir vos réflexions, éclairer vos choix, et vous accompagner dans[...]

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À propos de l’auteur

Hôpital Fondation Rothschild, PARIS.