Auteur Gatinel D.

Hôpital Fondation Rothschild, PARIS.

Revues Générales
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La répétabilité d’une réfraction subjective est limitée par divers facteurs tels que la méthode de mesure, le pas de mesure, les caractéristiques du sujet ainsi que celles de l’examinateur. La reproductibilité est limitée par les mêmes facteurs que ceux de la répétabilité ainsi que par la variabilité inter-opérateurs. Répétabilité et reproductibilité sont régulièrement discutées afin de savoir, en cas de discordance, quelle est la valeur maximale de différence autorisée entre deux méthodes de réfraction, deux réfractions effectuées par la même personne à des heures différentes, ou encore deux réfractions effectuées par deux examinateurs différents.
Cette revue a pour but de reprendre et d’analyser les différents articles sur le sujet afin d’examiner la plage de dispersion autorisée concernant la mesure finale de réfraction subjective, les méthodes d’analyses ainsi que les paramètres pouvant être à l’origine de cette variabilité. Ces données revêtent une importance particulière pour la prescription d’une correction optique en lunettes, lentilles ou chirurgie réfractive, et pour juger de la stabilité de la réfraction subjective.

Mise au point
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Le recours à la chirurgie réfractive est rarement le fruit d’une décision impulsive et correspond plutôt à l’aboutissement d’une aspiration mûrie par la réflexion et le recueil d’informations. La chirurgie réfractive s’effectue au terme d’un parcours nécessaire pour les patients amétropes concernés.
Cet article vise à exposer comment s’oriente le choix des patients vers les différents modes de corrections visuelles (lunettes, lentilles de contact et chirurgie). Les ophtalmologistes, dont le nombre diminue et la spécialisation augmente peuvent rendre ce parcours plus efficace, et accompagner le patient dans sa démarche de s’affranchir du port de lunettes et vers la chirurgie réfractive.

Revues Générales
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Le kératocône demeure une énigme ophtalmique. Le constat d’une déformation et d’une désorgani-sation structurelle de la paroi cornéenne, en l’absence de prédispositions génétiques et de causes biomoléculaires bien identifiées, continue d’intriguer les ophtalmologistes.
Cet article explore l’hypothèse qu’un stress mécanique infligé à la cornée par les frottements ocu-laires ne soit pas simplement un facteur aggravant du kératocône, mais bien sa cause première et sine qua non. Si cette causalité était avérée et portée à la connaissance de la population, l’incidence du kératocône pourrait donc être réduite de façon drastique, voire annulée.