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Revues Générales
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L’OCT-A a apporté une dimension fonctionnelle dans la prise en charge de la DMLA, permettant de mieux visualiser l’architecture néovasculaire et de détecter les complications au stade le plus précoce, avant même les premiers signes d’exsudation. L’OCT-A n’étant qu’un prolongement de l’OCT, il convient d’analyser simultanément toutes ses composantes, à savoir le B-scan, l’OCT-A superposée sur le B-scan et l’OCT “en face” pour une analyse optimale. Elle s’est donc imposée comme un biomarqueur additionnel à l’OCT structurelle dans la DMLA.

Revues Générales
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Les stries angioïdes sont des ruptures de la membrane de Bruch isolées ou associées dans environ 50 % des cas à des maladies systémiques telles que le pseudoxanthome élastique, la maladie de Paget, le syndrome d’Ehlers-Danlos, les hémoglobinopathies, ou d’autres maladies des tissus élastiques et du collagène. Tous les moyens d’imagerie de la rétine, et notamment les clichés couleur, les clichés en infrarouge, l’autofluorescence, l’examen en tomographie par cohérence optique, l’angiographie à la fluorescéine et l’angiographie au vert d’indocyanine, sont utiles pour diagnostiquer, évaluer et surveiller les stries angioïdes. La néovascularisation choroïdienne constitue une complication majeure. Les anti-VEGF permettent le plus souvent de la contrôler.

Dossier : Herpès et zona oculaire
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Les kératites herpétiques sont les manifestations les plus fréquentes de l’herpès oculaire. Ce sont les récurrences qui posent problème, avec de possibles conséquences majeures sur la fonction visuelle de l’œil atteint et la qualité de vie des patients.
La prévention des récurrences repose sur l’analyse du profil du patient et du type de récidive. En cas de récidives fréquentes, le traitement antiviral est toujours indiqué. En cas de récidives “réplicatives”, c’est surtout la posologie de la prophylaxie antivirale qui sera adaptée. Dans les récurrences “à composante inflammatoire” (kératites stromales, endothélites), un traitement adjuvant anti-inflammatoire et une prise en charge des pathologies associées de la surface oculaire sont nécessaires.

Dossier : Strabologie
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Le strabisme est davantage un symptôme qu’une pathologie. Les causes organiques sont extrêmement variées et il est le plus souvent fonctionnel. Il peut survenir à tout âge et sa physio­pathologie reste en partie à découvrir. La typologie est sujette à controverse : la conception germanique du strabisme divergent intermittent diffère de celle des Anglo-Saxons, le syndrome de monofixation n’existe qu’outre-Atlantique. Enfin, l’étude du risque de récidive sous-entend des études à très long terme et la rigueur scientifique exigerait des études prospectives.
Toutes ces raisons font qu’il est difficile de savoir pourquoi les strabismes récidivent ! Le but de cet article est néanmoins d’essayer de faire le point sur le sujet, la surveillance à vie de cette pathologie chronique étant probablement le meilleur moyen de prévenir ou de traiter à tout âge les conséquences de ces fréquentes récidives.

Revues Générales
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Cet article suit le cheminement de la réflexion liée à la problématique de la légitimité de traiter par injections intravitréennes d’anti-VEGF les patients ayant une forme non proliférante et sans œdème maculaire de rétinopathie diabétique. Nous rapportons les résultats des deux grandes études sur ce sujet : l’étude PANORAMA et le protocole W du DRCR.net. Nous verrons à la fin de cet article comment les résultats à 4 ans du protocole W impactent la conduite à tenir face à cette problématique.

Revues Générales
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Le perfectionnement des outils d’imagerie en ophtalmologie, notamment en OCT, aboutit à la description d’une somme quasi exponentielle d’informations impossibles à interpréter en pratique clinique. Le développement de l’intelligence artificielle (IA) couplé aux biomarqueurs en OCT permettra le diagnostic et l’évaluation du risque de progression vers une forme tardive de DMLA. Pour la DMLA exsudative, cela permettra la quantification du fluide sous- et intrarétinien avec un suivi en temps réel de l’activité de la maladie.
De nombreux algorithmes sont en cours de développement, dont certains ont déjà des applications concrètes. Le but ultime est de pouvoir prédire la réponse au traitement et ainsi proposer un traitement personnalisé aux patients.

Revues Générales
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Le glaucome post-greffe de cornée est une complication fréquente et potentiellement cécitante. Il induit une perte de cellules endothéliales, elle-même facteur de risque de rejet du greffon [1].
Les patients avec un glaucome préexistant ont 2 à 3 fois plus de risques de rejet de greffe [2]. La présence d’anomalies malformatives du segment antérieur (syndrome ICE, dygénésies…) est un facteur favorisant, même si ces affections sont rares.
Les glaucomes post-greffe de cornée peuvent être distingués en fonction de la technique réalisée.
Dans cet article, nous allons développer les particularités ainsi que les spécificités.

L'année ophtalmologique 2022
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L’année 2022 a marqué la rupture avec la période de crise sanitaire liée au COVID-19. Les activités de soins ont pu reprendre dans des conditions satisfaisantes, quasi normales. Ainsi, les volumes d’activité reprennent des valeurs de croissance habituelles. Si les résultats de la base de données du PMSI (programme de médicalisation des systèmes d’information) ne sont pas encore définitifs pour l’année passée, on compte, fin mars 2023, 999 000 interventions recensées, autant dire 1 million de cataractes opérées en France en 2022. Alors que des craintes se font jour quant au niveau de rémunération de l’acte chirurgical, les GHS des établissements de santé pour la cataracte ont évolué de la façon suivante : pour le privé 835,60 € (vs 794,12 € en 2022), soit 5,2 % de hausse, et pour le public 1 463,30 € (vs 1 367,97 € en 2022), soit 7 % de hausse.

Revues Générales
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Optimiser la gestion de l’attente est essentiel pour donner une première impression positive au patient avant son arrivée en consultation. Les outils digitaux constituent une aide utile pour y parvenir. La mise en place d’écrans d’information en salle d’attente et d’une e-bulle détaillée dans cet article a permis de renforcer la satisfaction des patients de notre centre.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Malgré l’efficacité des traitements ophtalmologiques du mélanome uvéal, les métastases surviennent chez 20 à 50 % des patients lors du suivi. Au stade métastatique, la survie médiane est d’environ 1 an. Environ 20 % des patients peuvent bénéficier d’une chirurgie complète des métastases hépatiques. Les options thérapeutiques sont limitées dans les cas disséminés.
Le tebentafusp, une immunothérapie bispécifique réservée aux patients HLA-A*02:01 positifs, a démontré récemment un gain en survie dans une étude randomisée de phase III, aboutissant à la première autorisation de mise sur le marché dans cette maladie. Ce bénéfice est modeste et limité aux patients HLA-A*02:01 positifs. De nouvelles voies thérapeutiques sont attendues dans les prochaines années.