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Revues Générales
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La kératopigmentation à visée cosmétique est pratiquée depuis des années. Elle constitue une alternative pour améliorer l’aspect esthétique d’une cornée non fonctionnelle ou un defect irien. L’essor et la disponibilité croissante du laser femtoseconde permettent d’obtenir des résultats plus précis et une intervention moins invasive qu’une chirurgie d’éviscération ou une greffe de cornée. La kératopigmentation peut être une procédure de correction à long terme ou permanente. Les pigments de 3e génération micronisés présentent des risques minimes de toxicité oculaire et la satisfaction des patients est souvent au rendez-vous.

Revues Générales
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L’efficacité prolongée de l’Iluvien (implant d’acétonide de fluocinolone) a été démontrée dans le traitement de l’œdème maculaire diabétique et inflammatoire. Dans ces deux indications, il doit être utilisé après au moins 2 injections de dexaméthasone efficaces, bien tolérées, et d’une durée d’action inférieure ou égale à 3 mois. La sélection de patients n’ayant pas présenté d’hyper­tonie après injection de dexaméthasone diminue le risque d’hypertonie secondaire mais ne le supprime pas. Aussi doit-on maintenir une surveillance rapprochée.

Revues Générales
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L’imagerie par réflectance en proche infrarouge (NIR) permet une image du fond d’œil de bonne qualité. Elle reste néanmoins peu utilisée dans la pratique courante malgré le fait qu’elle puisse souvent être couplée à la tomographie par cohérence optique (OCT).
Elle participe au diagnostic de maladies rétiniennes et choroïdiennes présentant des signes cliniques et paracliniques subtils comme la neurorétinopathie maculaire aiguë, la rétinopathie externe occulte zonale aiguë, la maculopathie moyenne aiguë paracentrale et la dystrophie maculaire occulte.
Elle a été récemment ajoutée dans la liste des critères diagnostiques de la neurofibromatose de type 1 et permet un dépistage précoce de la maculopathie liée au polysulfate de pentosan sodique. Elle permet aussi de distinguer la dystrophie cristalline de Bietti des autres maladies causant une atrophie rétinienne accompagnée de dépôts cristallins.

Revues Générales
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Depuis la commercialisation des anti-VEGF dans le traitement de la DMLA néovasculaire, le pronostic fonctionnel de la maladie s’est considérablement amélioré. Néanmoins, pour un certain nombre de patients, l’évolution est toujours péjorative malgré un traitement bien mené. En effet, l’atrophie rétinienne, qui fait suite à la neurodégénérescence présente dans la DMLA, peut grever l’acuité visuelle. De plus, certains patients peuvent présenter une réaction fibreuse importante liée au néovaisseau, mais non maîtrisable par les anti-VEGF actuels. Alors que ces dernières années, de nombreux travaux se sont penchés sur le versant atrophique de la DMLA, aboutissant à la validation récente des premiers traitements pour cette forme, très peu d’avancées concrètes ont été réalisées pour expliquer et traiter la fibrose. Des thérapeutiques ont été évaluées mais ont échoué à prouver leur efficacité. Cet article fait le point sur la fibrose faisant suite à une DMLA néovasculaire, afin de mieux comprendre son apparition et ses enjeux.

Revues Générales
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La démographie médicale en ophtalmologie ne permet pas un accès aux soins dans des délais acceptables. Seul un investissement personnel du médecin ophtalmologiste en termes de temps de travail et d’organisation optimisée permettra d’apporter une solution à brève échéance à la demande exponentielle des malades.
La collaboration par délégation ou télémédecine, bien que nécessaire, ne peut suffire à elle seule pour permettre le dépistage des maladies ophtalmologiques et la gestion des différents traitements.
Au moment où la question de l’accès aux soins ophtalmologiques, notamment dans les “déserts médicaux”, est omniprésente dans les débats politiques et professionnels, au moment où des tentatives de réponses plus ou moins maîtrisées sont portées çà et là par des intervenants d’horizons professionnels variés, il est instructif d’observer les initiatives locales de professionnels de santé qui, avec pragmatisme et clairvoyance, tentent de répondre concrètement aux enjeux posés au sein de leur bassin sanitaire médicalement sous-doté.

Revues Générales
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Les métastases choroïdiennes sont de plus en plus fréquentes en raison des progrès de la thérapeutique en oncologie et de l’allongement de la durée de vie des patients atteints d’un cancer métastatique. Elles peuvent être inaugurales dans environ 1/4 des cas, devant faire réaliser un bilan large à la recherche d’un primitif, ou survenir dans un contexte de cancer connu.
Leurs caractéristiques cliniques et en imagerie permettent la plupart du temps de les distinguer des autres tumeurs achromes du fond d’œil, comme le mélanome achrome ou l’hémangiome choroïdien.

L'année ophtalmologique 2022
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À l’instar de nombreuses autres spécialités ophtalmologiques et médicales, la chirurgie réfractive n’échappe pas à la déferlante des applications issues du domaine de l’intelligence artificielle (IA). Le concept du “big data” a pris corps en médecine grâce au développement accéléré de la digitalisation des contenus, sous la forme de bases de données, de registres de maladies et de la télémédecine. L’essor de la chirurgie réfractive et le développement conjoint des technologies de stockage ont permis d’amasser au fil du temps des quantités considérables de données qui peuvent être utilisées par les outils puissants que sont l’apprentissage automatique (machine learning) et l’apprentissage profond (deep learning).

Dossier : Neuropathies optiques non glaucomateuses de l’adulte
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Les neuropathies optiques (NO) compressives sont fréquentes, souvent de découverte fortuite, parfois confondues avec un glaucome à pression normale.
Baisse d’acuité visuelle progressive, déficit pupillaire afférent relatif dans les atteintes unilatérales ou asymétriques, modifications papillaires, shunts opto-ciliaires et plis choroïdiens sont très évocateurs.
Le tableau clinique dépend de l’étiologie : seront donc également cherchés avec soin des signes orbitaires, atteintes oculomotrices, atteintes des autres nerfs crâniens, signes d’hypertension intracrânienne, signes endocriniens, troubles de la conscience.
Les examens complémentaires sont indispensables :
– OCT : atteinte du faisceau temporal en mesures d’épaisseur des fibres ganglionnaires RNFL, atteinte diffuse du complexe cellulaire ganglionnaire (GCC) ;
– champ visuel : atteinte centrale précoce, imagerie cérébrale et orbitaire (IRM avec coupes fines orbitaires en suppression de graisse SAT-FAT, sans et avec gadolinium, et scanner).
La prise en charge est multidisciplinaire et dépend de l’étiologie. La surveillance se fait à long terme.