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Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Les lésions pigmentées sont bien sûr importantes à connaître pour ne pas passer à côté des lésions malignes. La plupart des lésions présentées ici sont caractéristiques et faciles à reconnaître (mélanocytome, hypertrophie congénitale de l’épithélium pigmentaire, hamartome combiné de l’épithélium pigmentaire et de la rétine) mais d’autres sont plus difficiles à identifier (hématome, tumeur vasoproliférative, choriorétinopathie exsudative hémorragique périphérique). Dans la plupart des cas, il conviendra d’adresser le patient en consultation spécialisée d’oncologie oculaire pour un diagnostic et une prise en charge adaptée.

Revues Générales
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Les injections intravitréennes (IVT) d’anti-vascular endothelial growth factor (anti-VEGF) ont révolutionné la prise en charge des maladies rétiniennes depuis plusieurs décennies. On sait qu’il existe un pic transitoire de pression intraoculaire (PIO) immédiatement après l’injection qui diminue rapidement dans les 15 premières minutes suivantes pour la plupart des patients. Cependant, les données concernant la variation de la PIO et le risque d’élévation de la PIO cliniquement significative (EPCS) au long cours chez les patients traités par anti-VEGF restent limitées.
Cet article résume les données de la littérature sur les changements de PIO au cours d’un traitement par IVT anti-VEGF. En rassemblant les conclusions de toutes ces études, les anti-VEGF présentent un bon profil de sécurité en termes de PIO mais force est de conclure que les injections d’anti-VEGF peuvent causer des élévations de la PIO cliniquement significatives chez un petit pourcentage de patients au fil du temps, en particulier chez les patients glaucomateux. Il faut donc être vigilant chez les patients traités par anti-VEGF présentant un risque plus élevé de glaucome ou un glaucome préexistant avec une surveillance étroite de leur glaucome, l’adaptation de leur traitement hypotonisant habituel en cas de doute de pics de PIO et se rappeler que l’aflibercept semble être moins à risque de pics de PIO dans ces yeux traités pour une maladie rétinienne exsudative.

Revues Générales
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La prévalence de la myopie augmente dans le monde entier, stimulant l’intérêt pour les méthodes visant à ralentir sa progression. L’intérêt principal d’un ralentissement de la progression de la myopie chez l’enfant ou le jeune adulte réside dans la réduction du risque de déficience visuelle plus tard dans la vie.
L’article “The risks and benefits of myopia control” publié en 2021 dans Ophthalmology par un collectif de l’American Academy of Ophthalmology a cherché à savoir si les avantages d’un ralentissement de la progression de la myopie de 1 dioptrie justifiaient les risques liés aux traitements [1].

Dossier : Décollement de rétine
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Savoir reconnaître l’origine rhegmatogène du décollement de rétine est primordial pour orienter la prise en charge du patient vers une chirurgie rapide (chirurgie externe ou vitrectomie). L’incertitude demeure dans de rares situations et le recours à la clinique reste la clé, aidée par l’imagerie (OCT et imagerie ultra grand champ) rétinienne dont l’amélioration permet d’identifier un certain nombre de diagnostics différentiels.
Si le décollement de rétine tractionnel et les décollements de rétine exsudatifs sont d’élimination plutôt aisés, les décollements de rétine sur rétinoschisis périphérique dégénératif sont clairement plus délicats à mettre en évidence.
Seront abordés ici les différents diagnostics différentiels du décollement de rétine rhegmatogène avec leurs spécificités permettant une prise en charge optimale.

Revues Générales
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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la cause la plus fréquente de cécité dans les pays développés. C’est une maladie multifactorielle avec des facteurs de risque à la fois environnementaux et génétiques. De nombreuses avancées ont permis de mettre en évidence l’existence de multiples gènes impliqués dans la DMLA.
La découverte de plusieurs variants associés à la DMLA a suscité de nombreuses interrogations : existe-t-il une corrélation génotype-phénotype ? y a-t-il un lien entre génétique et réponse au traitement ?
Ces avancées ont permis d’ouvrir la voie à de nouvelles perspectives, tant sur le plan diagnostique que sur le plan clinique et thérapeutique.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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La kératite ulcérante périphérique (KUP) est une affection inflammatoire de la cornée périphérique caractérisée par un défect épithélial et une fonte du stroma périlimbique (ulcère de cornée), qui résulte d’une interaction entre l’immunité de l’hôte et la cornée périphérique. La KUP peut avoir des causes locales ou systémiques, infectieuses ou non infectieuses.
L’établissement d’un diagnostic étiologique nécessite un bilan clinique et paraclinique minutieux réalisé conjointement avec un médecin interniste. La prise en charge chirurgicale est indiquée au cas par cas selon la sévérité de l’atteinte. Il en va de même pour l’utilisation d’agents immunosuppresseurs ciblés.

Dossier : L’angle iridocornéen
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L’examen clinique de l’angle iridocornéen (AIC) trouve encore toute son utilité chez le patient hypertone, glaucomateux et/ou hypermétrope. Les examens complémentaires ne supplantent pas cette technique mais permettent de la compléter en apportant des mesures quantitatives et l’exploration des structures rétro-iriennes.
La gonioscopie évalue le degré d’ouverture et de pigmentation de l’AIC, la hauteur d’insertion et la configuration de la base de l’iris. La gonioscopie dynamique permet essentiellement de rechercher des synéchies et une anomalie de la racine de l’iris (double bosse en cas d’iris plateau, recurvatum irien en cas de dispersion pigmentaire). La gonioscopie doit être contrôlée dans le temps.

Revues Générales
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L’échographie reste un examen de première importance dans le diagnostic différentiel et le suivi des tumeurs de la choroïde. L’analyse avec le mode A permet une approche tissulaire. L’intérêt est majeur en cas de trouble des milieux. Sa principale limite est le caractère opérateur-dépendant et le travail non dédié.
L’OCT, avec une analyse fine de la choroïde et la visualisation des interactions avec les tissus avoisinants, représente un véritable outil diagnostique pour les tumeurs choroïdiennes de faible épaisseur et rétro-équatoriales. Il permet de visualiser des lésions planes du pôle postérieur non détectables à l’échographie.
L’échographie et l’OCT sont des techniques complémentaires gardant leurs indications respectives.

L'année ophtalmologique 2021
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Encore marquée par de nombreuses perturbations dans l’organisation des établissements de santé, l’année 2021 a cependant vu le rétablissement d’une activité volumétrique encourageante1. Le nombre de chirurgies du cristallin recensées (le recensement n’est pas définitif à la date de rédaction) a approximativement retrouvé le niveau de 2019. La répartition public/privé est également restée à peu près stable. On note d’ailleurs un retentissement relativement homogène sur tous les types d’établissements de la pandémie de COVID-19 en 2020 (tableau I).

Revues Générales
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L’OCT est devenu un outil indispensable dans le diagnostic et le suivi des pathologies maculaires. Il permet la détection des néovaisseaux maculaires ainsi que des signes exsudatifs témoignant de l’activité néovasculaire, nécessitant un traitement par injections intravitréennes d’anti-VEGF.
Cependant, certains signes OCT non exsudatifs peuvent mimer du liquide intra- ou sous-rétinien comme les kystes dégénératifs, les tubulations de la rétine externe, l’hyporéflectivité sous-rétinienne transitoire, l’hyperréflectivité sous-rétinienne non exsudative, l’ouverture de l’épithélium pigmentaire rétinien, la wedge-shaped subretinal hyporeflectivity ou “plateau” et la wedge-shaped hyporeflective band. Il est donc primordial de savoir les reconnaître.