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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Réfractive
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L’astigmatisme est le plus souvent généré par la géométrie torique de la cornée et en particulier de sa face antérieure. Il est plus rarement d’origine cristallinienne par irrégularité de la forme ou de la position du cristallin ou enfin rétinien lié à la non-sphéricité du pôle postérieur. L’astigmatisme est présent chez près de 90 % des patients et il est supérieur à 1 dioptrie dans 25 % des cas.
La prise en charge de l’astigmatisme se doit d’être l’une de nos préoccupations de la chirurgie de la cataracte actuelle car un cylindre résiduel diminue sensiblement l’acuité visuelle sans correction et induit des signes fonctionnels à type d’éblouissement, asthénopie et diplopie monoculaire du fait des aberrations de bas degré qu’il induit [1] : un astigmatisme de 1D non corrigé diminue la meilleure acuité visuelle à 8/10 en vision de loin et de près et un astigmatisme de 1D non corrigé la diminue à 4/10 [2]. La prise en charge de l’astigmatisme au cours de la chirurgie de la cataracte vise donc à améliorer le confort de vue et de vie en diminuant la dépendance postopératoire aux corrections optiques mais aussi à améliorer la qualité de la vision.

Réfractive
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L’implantation phaque torique pour la correction de l’astigmatisme représente une option d’interêt pour le traitement des amétropies fortes combinées à un astigmatisme. Elle peut être réalisée en une chirurgie unique sur un œil vierge ou plus rarement en alternative ou complément d’une autre chirurgie (anneaux dans le kératocône, implantation “piggy back” sur œil pseudophaque…).
Son efficacité et sa prédictibilité sont bien démontrées avec une place privilégiée attribuée à l’implant de chambre postérieure souple pliable qui offre l’avantage essentielle de respecter la cornée et de minimiser le risque d’astigmatisme induit. Son innocuité repose sur la précision du dimensionnement de l’œil à opérer et sur le respect des contre-indications.

Photothèque
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Un homme, âgé de 65 ans, ressent une baisse d’acuité visuelle de l’œil gauche depuis 1 mois.

L’examen du fond d’œil met en évidence une hémorragie sous-rétinienne paravasculaire à l’extrémité de l’artère temporale inférieure associée à une couronne exsudative (fig. 1). Des exsudats sont également présents au niveau fovéolaire. Le diagnostic de macroanévrisme est suspecté.

Cataracte
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L’indication chirurgicale de la cataracte repose sur des critères subjectifs et objectifs dont le chirurgien doit tenir compte dans le bilan préopératoire afin d’évaluer au mieux la balance bénéfices/risques et justifier l’intervention.
L’Optical Quality Analysis System (OQAS/HD Analyzer) est un nouvel outil permettant une mesure objective de la diffusion lumineuse oculaire qui peut être utilisé pour faire la distinction entre un cristallin clair et une cataracte débutante. L’OQAS fournit par conséquent des données utiles à l’évaluation objective du projet thérapeutique.

Contactologie
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L’équipement des patients presbytes ayant une amétropie sphérique ou un astigmatisme faible (inférieur à 0.75 dioptrie) est de plus en plus facile et concluant, car nous avons un choix de plus en plus large et varié de lentilles pour les adapter.
Mais, lorsque l’astigmatisme nécessite d’être corrigé, l’équipement du presbyte devient un peu plus technique et le choix plus restreint.
Les lentilles rigides perméables aux gaz qui offrent de nombreux avantages dans l’équipement de ces amétropies sont aujourd’hui complétées par des lentilles souples toriques multifocales à renouvellement fréquent permettant d’équiper tous types d’astigmates presbytes. Mais, malgré ce choix varié, la réussite de l’adaptation dépend avant tout du bon suivi, du respect et de la compréhension des règles de base de l’adaptation des lentilles chez ces amétropes. Ces règles de bases sont développées dans cet article.

Rétine
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L’électrorétinogramme (ERG) par flashs ou global est l’enregistrement de l’activité électrique de la rétine en réponse à une stimulation lumineuse.
C’est le seul examen qui permet à tout âge de diagnostiquer une dystrophie rétinienne et de préciser le niveau de l’atteinte : photorécepteurs (cônes/bâtonnets) et couches internes de la rétine (atteinte post-réceptorale : cellules bipolaires essentiellement).

Rétine
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Il existe une grande diversité clinique et génétique de ces dystrophies : une diversité clinique allant de maculopathies peu sévères à des amauroses, une diversité des gènes et des modes de transmission (plus de 170 gènes connus exprimés dans la rétine). Les rétinites pigmentaires non syndromiques sont les plus fréquentes des dystrophies héréditaires.

Rétine
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Les rétinopathies héréditaires congénitales (RPC) sont des maladies rares qui se manifestent par un comportement de malvoyance, un nystagmus ou une acuité visuelle basse. L’examen clé du diagnostic chez le jeune enfant est l’électrorétinogramme. Il permet de différencier très précocement ces affections dont les évolutions et les pronostics fonctionnels sont de gravité très différentes.
Les RPC sont souvent isolées mais parfois syndromiques, pouvant engager le pronostic vital. Quand le diagnostic est évoqué, un bilan génétique, un examen pédiatrique et parfois une éducation adaptée seront proposés.