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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Comptes rendus
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Chirurgie réfractive
La compensation chirurgicale de la presbytie, véritable challenge en chirurgie réfractive, suscite toujours un vif intérêt afin de satisfaire des patients de plus en plus demandeurs. Le PresbyLasik repose sur l’induction d’une hyperprolaticité cornéenne centrale permettant une augmentation de la profondeur de champ par une modulation de l’asphéricité cornéenne. L’utilisation de l’optique adaptative dans la modulation de l’asphéricité permet de quantifier de façon personnalisée le degré d’aberrations sphériques à induire et constitue une technologie prometteuse pour optimiser la prise en charge de ces patients (Jonathan Letsch). L’utilisation de l’aberrométrie à double passage (OQAS : Optical Quality Analysing System) permet de quantifier l’importance de la diffusion lumineuse par l’OSI (Optical Scattering Index). Eric Perez Campagne a montré que ce score est plus élevé après Lasik qu’après PKR, témoignant d’une moins bonne qualité optique dans les premiers mois postopératoires. L’information des patients reste primordiale et doit s’attacher à expliciter le compromis inéluctable entre amélioration de la profondeur de champ et qualité de vision.

Réfractive
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La chirurgie de la cataracte est devenue une véritable chirurgie à visée réfractive dans laquelle le calcul de la puissance de l’implant représente un enjeu majeur.
Toutes les formules biométriques ont montré la nécessité, pour une meilleure précision dans le calcul de la puissance de l’implant, de prédire correctement la position postopératoire effective de l’implant.
Le choix de la formule biométrique se fera par conséquent en fonction de la longueur axiale, mais aussi des paramètres (kératométries, profondeur de chambre antérieure…) pris en compte pour estimer cette position.
Les formules Hoffer Q et Holladay II seront privilégiées pour les yeux courts, les formules Holladay I et SRK-T pour les yeux longs, la formule Holladay II sera utile pour les yeux ayant des paramètres anatomiques et biométriques atypiques.

Rétine
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Les connaissances concernant le risque rétinien du pseudophaque se sont modifiées au cours des dernières années. Le risque de décollement de rétine n’est pas accru si la chirurgie de la cataracte est pratiquée après l’âge de 70 ans et non compliquée. Il n’y a pas de prévention reconnue hormis le traitement d’une déchirure. Le risque de DMLA n’est pas accru par la chirurgie. Cependant, un OCT pré- ou postopératoire précoce est nécessaire en cas de risque. Les œdèmes du pseudophaque restent l’une des principales causes de résultat fonctionnel insatisfaisant après la chirurgie. En cas d’œdème maculaire préopératoire associé à une rétinopathie diabétique, la normalisation des constantes biologiques est impérative avant de pratiquer la chirurgie. Un traitement pharmacologique par injection intravitréenne est proposé si l’œdème maculaire persiste, associé à la chirurgie de la cataracte.

Réfractive
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La mise en place d’implants dans l’œil phaque pour les anomalies de la réfraction présente des avantages réels en termes de qualité de vision et de réversibilité par rapport à la chirurgie cornéenne. Néanmoins, son histoire a été émaillée de désillusions en raison de la survenue de complications anatomiques, notamment cornéennes ou cristalliniennes.
Le risque d’opacification du cristallin a été longtemps reproché à l’implantation phaque en chambre postérieure. Les modifications apportées à la géométrie des implants ICL, la meilleure connaissance des exigences anatomiques préopératoires, leurs remarquables résultats à long terme, le respect de l’endothélium en font actuellement un implant de choix, particulièrement précieux dans certaines indications telles que le kératocône ou l’amblyopie par anisométropie de l’enfant.

Cataracte
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Dans des mains expérimentées, la chirurgie de la cataracte n’expose pas à une augmentation importante des complications peropératoires. Elle nécessite une bonne connaissance du syndrome de rétropulsion du plan irido-lenticulaire (LIDRS) et des moyens techniques qui permettent de l’éviter.
Il existe plus de risques de douleurs peropératoires sous anesthésie topique en raison de la sollicitation de la base irienne en cas de LIDRS.
La présence sur la capsule postérieure d’une plaque fibreuse impossible à retirer est fréquente après tamponnement par huile de silicone.

Revue de presse
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Il y a encore quelques années, il était souvent difficile de déterminer par le seul examen clinique si un patient donné présentait un décollement postérieur du vitré (DPV) complet ou partiel. Depuis l’avènement de l’OCT, en particulier de l’OCT spectral (SD OCT), il est facile de repérer la jonction vitréo-maculaire. Les progrès de l’imagerie ont ainsi facilité la compréhension de la séquence d’un DPV, ce qui permet par exemple de mieux comprendre la symptomatologie des patients présentant une minime traction vitréo-maculaire (VMR) [1, 2]. Ces progrès en imagerie permettent également de mieux séparer les aspects physiologiques des aspects pathologiques débutants (fig. 1 à 3).

Valeurs à la Une
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Introduite en bourse en juillet 2011, Mauna Kea Technologies conçoit, développe et commercialise des solutions d’imagerie innovantes permettant de visualiser directement les tissus à l’échelle cellulaire et de caractériser des anomalies invisibles à l’œil nu dans plusieurs organes et notamment dans les systèmes gastro-intestinaux et pulmonaires. La société est aujourd’hui le seul acteur au monde à commercialiser des équipements miniaturisés d’endomicroscopie par minisonde.

Vitré
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L’examen biomicroscopique du vitré a toujours été considéré par les ophtalmologistes comme difficile et incertain en raison des lacunes intravitréennes et des corps flottants, qui rendent parfois hasardeuse la détection de la hyaloïde postérieure. L’échographie n’est en général pas pratiquée en dehors des indications opératoires. A l’inverse, l’OCT, et particulièrement l’OCT spectral (SD OCT), permet de voir facilement la jonction vitréomaculaire, habituellement inaccessible à l’examen biomicroscopique.