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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Les taxanes sont des agents antimitotiques très utilisés en chimiothérapie. Ce sont des cytotoxiques bloquant la réorganisation normale des microtubules intracellulaires et inhibant ainsi la formation du fuseau de mitose et donc la division cellulaire.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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L’hémangiome choroïdien circonscrit est un hamartome vasculaire qui peut entraîner une baisse de vision en cas de complication exsudative (décollement de rétine exsudatif, rétinoschisis) et aboutir à un vrai risque de handicap visuel en cas de traitements tardifs ou multiples. L’objectif du traitement est d’améliorer les symptômes visuels du patient tout en préservant la fonction visuelle.
Bien que les difficultés actuelles d’approvisionnement en vertéporfine modifient les prises en charge actuelles, la photothérapie dynamique (PDT) est habituellement recommandée en première intention pour les hémangiomes de petite taille (< 3 mm d’épaisseur) accessibles avec complications exsudatives récentes alors que la protonthérapie est recommandée d’emblée pour les tumeurs de plus grande taille, non accessibles, ou avec complications exsudatives anciennes ou récidivantes.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Malgré l’efficacité des traitements ophtalmologiques du mélanome uvéal, les métastases surviennent chez 20 à 50 % des patients lors du suivi. Au stade métastatique, la survie médiane est d’environ 1 an. Environ 20 % des patients peuvent bénéficier d’une chirurgie complète des métastases hépatiques. Les options thérapeutiques sont limitées dans les cas disséminés.
Le tebentafusp, une immunothérapie bispécifique réservée aux patients HLA-A*02:01 positifs, a démontré récemment un gain en survie dans une étude randomisée de phase III, aboutissant à la première autorisation de mise sur le marché dans cette maladie. Ce bénéfice est modeste et limité aux patients HLA-A*02:01 positifs. De nouvelles voies thérapeutiques sont attendues dans les prochaines années.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Les tumeurs mélaniques posent souvent des difficultés diagnostiques. Il est crucial de ne pas les méconnaître compte tenu du risque vital qu’implique le diagnostic de mélanome, tumeur maligne pouvant entraîner des métastases. Il est essentiel de savoir reconnaître les nævus bénins et suspects afin de savoir rassurer les patients, les orienter en cas de lésion suspecte et adapter le rythme de surveillance.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Les lésions pigmentées sont bien sûr importantes à connaître pour ne pas passer à côté des lésions malignes. La plupart des lésions présentées ici sont caractéristiques et faciles à reconnaître (mélanocytome, hypertrophie congénitale de l’épithélium pigmentaire, hamartome combiné de l’épithélium pigmentaire et de la rétine) mais d’autres sont plus difficiles à identifier (hématome, tumeur vasoproliférative, choriorétinopathie exsudative hémorragique périphérique). Dans la plupart des cas, il conviendra d’adresser le patient en consultation spécialisée d’oncologie oculaire pour un diagnostic et une prise en charge adaptée.

Dossier : Les tumeurs choroïdiennes
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Pour ce dossier consacré aux tumeurs choroïdiennes, une large place est donnée aux lésions pigmentées du fond d’œil (FO).
Les lésions næviques sont les plus fréquentes et ne nécessitent qu’une surveillance en raison du risque de transformation (fort heureusement rare). D’autres lésions bénignes peuvent être observées et ont été décrites par le Dr Villaret, en particulier le parfois “impressionnant” mélanocytome qui n’a cependant qu’un risque très faible d’évolutivité.

Revue de presse
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L’optique adaptative (OA) est une technologie qui détecte et corrige les aberrations optiques induites dans une cible afin d’obtenir des images haute résolution. En ophtalmologie, les aberrations oculaires proviennent principalement du film lacrymal, de la cornée et du cristallin. L’OA a été successivement associée à l’imagerie conventionnelle du fond de l’œil [1], à l’ophtalmoscopie confocale à balayage laser (SLO) [2] et à l’OCT [3] pour atteindre des performances au niveau cellulaire [4].

Revues Générales
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La blépharoplastie est une intervention esthétique des paupières supérieures et/ou inférieures permettant de traiter un excès de peau. Ce relâchement des tissus peut être soit héréditaire, soit un des signes du vieillissement. L’objectif est de rajeunir le regard en enlevant l’excès cutané et en y associant le plus souvent l’exérèse des hernies graisseuses ou “poches palpébrales”.
Il s’agit de la troisième chirurgie esthétique la plus pratiquée au monde [1]. Majoritairement réalisée en chirurgie ambulatoire et sous anesthésie locale, les suites immédiates sont en général simples. Néanmoins, comme dans toute chirurgie, des complications sont possibles. Précoces ou tardives, leur impact peut être plus ou moins grave pour le patient.
Nous rapportons les différentes complications possibles après blépharoplastie en précisant l’origine et la conduite à tenir.

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