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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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les lésions de la maculopathie aiguë moyenne paracentrale (Paracentral Acute Middle Maculopathy, PAMM) sont un signe distinctif en imagerie par tomographie par cohérence optique (OCT). Elles se manifestent par une bande hyper-réflective au niveau de la couche nucléaire interne (INL) de la rétine et s’étendent parfois au niveau de la couche plexiforme interne ou de la couche plexiforme externe. Bien que ce phénomène ait été décrit pour la première fois par Sarda et al. en 2011 [1], la manifestation clinique sous-jacente, un œdème blanchâtre des couches internes de la rétine, a déjà été observée dans des contextes d’occlusion partielle de l’artère centrale de la rétine ainsi que dans des cas d’occlusion non ischémique de la veine centrale de la rétine [2, 3]. En revanche, le terme de Paracentral Acute Middle Maculopathy est introduit pour la première fois en 2013 par Sarraf et al. [4].

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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les nodules cotonneux sont des lésions rétiniennes blanc-grisâtre bien connues des ophtalmologistes. Mais alors, pourquoi s’intéresser aujourd’hui aux nodules cotonneux ? Tout d’abord, pour tenter d’en comprendre la physiopathologie, pas complètement élucidée. Par ailleurs, les nodules cotonneux sont un signe d’alerte important concernant la présence d’une ischémie rétinienne. Il faudra chercher les étiologies puisque certaines ischémies rétiniennes peuvent engager le pronostic fonctionnel ou vital du patient.

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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Dans ce numéro, nous analyserons comment les avancées de l’imagerie rétinienne, notamment l’angio-OCT et l’augmentation de la résolution de l’OCT, ont amélioré notre compréhension de la vascularisation capillaire rétinienne maculaire.

Les nodules cotonneux, la Paracentral Acute Middle Maculopathy (PAMM) et les Retinal Ischemic Perivascular Lesion (RIPL) apparaissent à l’OCT comme des signes d’infarcissement tissulaire témoignant d’une ischémie capillaire. Leur reconnaissance est cruciale, d’autant que l’angiographie à la fluorescéine se montre souvent peu informative dans l’analyse de ces lésions. Mais les lésions d’Acute Macular Neuroretinopathy (AMM) se distinguent par leur prédilection pour les femmes jeunes. Les dernières données suggèrent néanmoins une origine ischémique, possiblement liée à une occlusion des veinules collectrices du plexus capillaire rétinien profond.

Revue de presse
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Le fovéoschisis myopique (rétinoschisis maculaire) est une affection spécifique du myope fort caractérisée par une ou plusieurs cavitations d’allure spongieuse séparant certaines couches de la rétine dans la région maculaire.
Le fovéoschisis myopique (FM) avait été décrit pour la première fois en 1958 mais c’est l’avènement de l’OCT qui a permis de caractériser l’affection en 1999 [1]. Par la suite, les progrès de l’imagerie en OCT ont progressivement facilité son diagnostic en pratique quotidienne.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Quatre molécules anti-VEGF se distinguent sur le marché français pour le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) exsudative : le ranibizumab, l’aflibercept, le brolucizumab et le faricimab. Chacune de ces innovations thérapeutiques présente des caractéristiques uniques en termes de taille, de cibles, d’affinité, de demi-vie et d’immunogénicité. Cet article explore l’impact et l’influence de ces propriétés sur la prise en charge des patients et sur l’émergence d’éventuels effets indésirables.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Les techniques d’implantation secondaire ont beaucoup évolué au cours des dernières décennies. Une sélection rigoureuse des patients est importante pour déterminer la méthode la mieux adaptée d’implantation secondaire pour nos patients. L’implantation dans le sac ou dans le sulcus sera à privilégier chaque fois que cela est possible.
Cependant, la meilleure option lorsqu’il n’existe aucun support capsulaire chez un patient aphaque reste discutée. Le chirurgien doit peser le pour et le contre de chaque technique au cas par cas. Il existe plusieurs situations dans lesquelles une implantation à fixation irienne et une implantation à fixation sclérale peuvent être utilisées. Dans ces cas, l’habitude et l’expérience du chirurgien peuvent déterminer le type de chirurgie effectuée.

Revues Générales
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La reconnaissance irienne est une des multiples façons d’établir l’identité d’une personne, car l’iris est considéré comme un organe stable dans la durée. De tout temps, fondée sur la couleur de l’iris, elle évolue grâce aux images des caméras infrarouges stockées sur des bases de données. Les ophtalmologistes observent quotidiennement les iris en noir et blanc sur leurs autoréfracteurs et peuvent constater les modifications induites par la chirurgie de la cataracte et les impacts laser qui transforment les iris par millions. Les logiciels qui peuvent déjà relever ces altérations (avant/après) seront-ils encore assez fiables pour confirmer les identités.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Il existe une forte comorbidité entre pathologies rétiniennes et glaucomes (ou hypertonies oculaires). On distingue en premier lieu les hypertonies iatrogènes liées à l’utilisation de corticostéroïdes (topiques ou en injection intraoculaire), l’injection intraoculaire de gaz ou de produits pharmacologiques (anti-VEGF, silicone). Ces élévations pressionnelles doivent être prises en charge d’autant plus précocement qu’il existe une atteinte structurelle préalable du nerf optique. La trabéculoplastie sélective au laser est aujourd’hui une alternative thérapeutique de choix pour le traitement des hypertonies modérées, notamment celles cortico-induites. Les éclipses visuelles rencontrées au décours d’injections intravitréennes (IVT) d’anti-VEGF ne présentent pas de risque particulier en l’absence d’une atteinte glaucomateuse associée. Le cas échéant, l’instillation de collyres hypotonisants deux heures avant l’IVT est recommandée.
La coexistence d’une pathologie rétinienne et d’une atteinte glaucomateuse doit inciter à davantage de prudence, notamment en cas de chirurgie avec pelage de membrane épirétinienne ou de la limitante interne, ces gestes pouvant aggraver significativement l’atteinte campimétrique du patient en postopératoire.

Revues Générales
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Les anticoagulants (antivitamines K et anticoagulants directs) sont utilisés pour prévenir et traiter les événements thromboemboliques potentiellement graves. Un nombre croissant de patients bénéficiant de chirurgie vitréo-rétinienne sont traités par anticoagulants. Alors que les hémorragies superficielles bénignes surviennent de manière fréquente lors des chirurgies vitréo-rétiniennes, les hémorragies intraoculaires sévères sont plus rares. Les nombreuses données de la littérature suggèrent que la majeure partie des interventions de chirurgie vitréo-rétinienne peuvent être réalisées de manière sûre, sans discontinuer le traitement anticoagulant. Ces données sont plus hétérogènes quant au risque hémorragique des patients diabétiques présentant une rétinopathie. Il convient de rester prudent en évaluant le risque systémique thrombotique associé à l’arrêt des anticoagulants, avant d’envisager la suspension de ces traitements en vue d’une chirurgie vitréo-rétinienne dans un contexte de rétinopathie diabétique proliférante.

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