Myopie

Revues Générales
0

Le schisis maculaire myopique est une pathologie chirurgicale observée chez près de 30 % des yeux myopes forts. L’amélioration de l’OCT permet aujourd’hui leur identification précoce et leur suivi attentif. La chirurgie, devenue plus sécurisée, est généralement recommandée lorsque la vision atteint 4/10e, sans attendre un effondrement de la vision. L’altération des couches externes semble être le facteur déterminant de la dégradation visuelle, plus que l’épaississement maculaire. Une amélioration spontanée peut survenir dans des cas où le vitré est vraisemblablement toujours adhérent à la rétine. La fréquence de surveillance sera à adapter au stade et à l’acuité visuelle au diagnostic, avec un rapprochement des visites en cas d’aggravation. La surveillance doit inclure le dépistage des autres complications de la myopie forte : glaucome, cataracte, néovaisseaux choroïdiens et atrophie.

Revues Générales
0

Le fovéoschisis du myope fort [FSMF] a fait son entrée au sein des complications maculaires du myope fort conjointement à l’utilisation quotidienne de nos OCT. En cas de baisse d’acuité visuelle imputable au FSMF après élimination de pathologies associées à la myopie forte l’indication opératoire est retenue. Aujourd’hui, la vitrectomie avec pelage de limitante épargnant la fovéa se détache en termes de bénéfices et de diminution du risque de iatrogénie postopératoire. L’OCT per­opératoire est également un outil utile.

Revue de presse
0

Le fovéoschisis myopique (rétinoschisis maculaire) est une affection spécifique du myope fort caractérisée par une ou plusieurs cavitations d’allure spongieuse séparant certaines couches de la rétine dans la région maculaire.
Le fovéoschisis myopique (FM) avait été décrit pour la première fois en 1958 mais c’est l’avènement de l’OCT qui a permis de caractériser l’affection en 1999 [1]. Par la suite, les progrès de l’imagerie en OCT ont progressivement facilité son diagnostic en pratique quotidienne.

Revue de presse
0

La prévalence de la myopie augmente régulièrement sur la planète, en partie en raison des modifications de nos styles de vie [1]. La myopie forte est définie sur la base de la réfraction (plus de –6 dioptries) ou de la longueur axiale (plus de 26,5 mm) et les myopes forts ont une majoration du risque de complications telles que la maculopathie myopique, le décollement de rétine, le glaucome.

Revues Générales
0

Il existe une plus grande prévalence de l’hypertonie oculaire et du glaucome en cas de myopie forte. Il est d’usage de considérer qu’une pression intraoculaire (PIO) supérieure à 17 mmHg pour une pachymétrie normale doit faire rechercher l’existence d’un glaucome chez un patient myope. Le diagnostic est complexe. L’OCT papillaire et maculaire peut également être compliquée à réaliser. Concernant le traitement, les collyres myotiques, sources potentielles de déchirures et de décollements de rétine sont à proscrire. L’efficacité du laser SLT chez les myopes forts comparée à celle obtenue chez les non-myopes reste controversée. La réalisation de la chirurgie, notamment de la sclérectomie profonde non perforante, est parfois difficile car les repères anatomiques standards sont souvent modifiés chez le myope fort.

Revue de presse
0

Deux articles publiés ce mois illustrent les difficultés d’un consensus pour un traitement préventif potentiel de la myopie par la lumière rouge à faible intensité (LRFI) délivrée par un laser. D’une part, une étude chinoise confirme l’intérêt potentiel de la lumière rouge pour diminuer la progression de la myopie. D’autre part, une étude américaine utilisant le système de normes ANSI montre que les appareils laser utilisés dans les conditions de la LRFI approchent ou dépassent l’exposition maximale admissible (MPE), exposant la rétine à un risque de dommages photochimiques et thermiques…

Revues Générales
0

Les implants phakes de chambre postérieure ICL se sont imposés en 30 ans comme la méthode de choix pour la correction des myopies fortes (au-delà de –8,00 D) ou en cas de cornée trop fine pour une technique ablative, du fait de l’excellence des résultats observés sur plus de 1,5 million de cas et des études comparatives. Les principaux avantages sont la simplicité de mise en œuvre, le type et le taux de complications minimal pour les chirurgiens entraînés, la précision réfractive, la qualité de vision, la stabilité à long terme et la réversibilité.

Revues Générales
0

La prévalence de la myopie augmente dans le monde entier, stimulant l’intérêt pour les méthodes visant à ralentir sa progression. L’intérêt principal d’un ralentissement de la progression de la myopie chez l’enfant ou le jeune adulte réside dans la réduction du risque de déficience visuelle plus tard dans la vie.
L’article “The risks and benefits of myopia control” publié en 2021 dans Ophthalmology par un collectif de l’American Academy of Ophthalmology a cherché à savoir si les avantages d’un ralentissement de la progression de la myopie de 1 dioptrie justifiaient les risques liés aux traitements [1].

Revues Générales
0

La chirurgie réfractive actuelle chez le myope est composée des techniques de chirurgie cornéenne au laser et des techniques de chirurgie intraoculaire. La photokératectomie réfractive (PKR), le Lasik et le Smile sont les techniques de correction chirurgicale réfractive cornéenne utilisant le laser excimer et/ou le laser femtoseconde. Il existe également des procédés chirurgicaux intraoculaires consistant à modifier la puissance réfractive du cristallin, soit en ajoutant une lentille intraoculaire en avant du cristallin appelée implant phaque, soit en remplaçant le cristallin lors d’une phacoexérèse par une lentille intraoculaire.

1 2 3 4