Rétine

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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La Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine est publiée sous l’égide de notre Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), dont la journée annuelle aura lieu bientôt, comme chaque année en marge du congrès annuel de la Société Française d’Ophtalmologie. En attendant cet événement, nous pouvons dans ce numéro prendre connaissance de quelques innovations qui peuvent changer notre pratique et surtout la vue ou la vie de nos patients.

Revue de presse
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L’évaluation du pronostic visuel ou du pronostic évolutif des lésions de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a longtemps reposé sur l’examen en biomicroscopie ou sur l’examen de photographies du fond d’œil [1]. Les premières générations d’OCT avaient déjà permis de retrouver les lésions observées en biomicroscopie et d’apporter une notion quantitative qui manquait à l’examen du fond d’œil. Dans un second temps, l’amélioration des systèmes a aussi permis d’identifier des lésions non accessibles à l’examen clinique mais constituant des marqueurs évolutifs précoces de la maladie. Le groupe d’experts en imagerie CAM (Classification of Atrophy Meeting) a pu identifier des marqueurs évolutifs de la DMLA basés sur les images d’OCT, en particulier le volume des drusen, la quantification des pseudodrusen réticulés et les foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) [2].

Revue de presse
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Depuis quelques années, les données scientifiques s’accumulent pour rassurer la communauté des ophtalmologistes vis-à-vis d’une éventuelle toxicité rétinienne de l’exposition à la lumière ambiante ou artificielle dans des conditions “normales”. Dans ce contexte, il est étonnant de voir certains de nos contemporains avec des verres bloquant la lumière bleue au prétexte qu’ils utilisent un ordinateur, ou de voir que l’Académie de médecine recommande le port de lunettes filtrant les bleus chez les adolescents [1].

Revues Générales
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La prise en charge de l’œdème maculaire diabétique (OMD) a été révolutionnée par l’apport des traitements anti-VEGF et corticoïdes injectables par voie intravitréenne. Après leur mise à disposition, nous avons connu une période de calme relatif dans ce domaine, avec malgré les bons résultats fonctionnels obtenus, environ 30 à 50 % des patients ne parvenant pas à un assèchement complet après 1 an de traitement ou perdant en vision sur le long terme du fait de difficultés d’adhésion au traitement.
En 2023, deux nouvelles molécules élargiront notre arsenal thérapeutique, le faricimab et le brolucizumab, et d’autres suivront. De même, le traitement laser dans les OMD est loin d’être obsolète et est actuellement en cours d’évaluation en présence de lésions vasculaires particulières (télangiectasies capillaires).
Dans l’indication de la rétinopathie diabétique, les anti-VEGF ont également été évalués. Ils permettent, dans certains cas complexes, de faciliter la prise en charge thérapeutique mais s’accompagnent d’une réduction artificielle du stade de RD qui peut faussement rassurer et donc doivent conduire à une extrême vigilance en cas d’utilisation. Là encore, l’avenir proche nous réserve des surprises, avec une forte implication de l’intelligence artificielle.

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Le tamoxifène est un modulateur sélectif des récepteurs aux estrogènes présents dans le tissu mammaire. Il a une action antihormonale, principalement antiestrogène en bloquant l’action stimulante des estrogènes sur les seins. Il a également, de façon paradoxale, des effets de stimulation sur l’utérus, le tissu osseux et la synthèse des graisses. Il est très utilisé chez la femme dans le traitement des cancers du sein, ou en prévention chez les femmes à haut risque. Il peut également être utilisé dans les gliomes malins à très fortes doses (200 mg/j). La dose habituelle dans les cancers du sein est de 20 mg/j pendant 5 à 10 ans [1].

Revue de presse
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Deux essais avec tirage au sort et groupe témoin ont récemment démontré l’efficacité de la thérapie photodynamique (PDT) en demi-dose pour résoudre le décollement séreux rétinien (DSR) et améliorer les performances visuelles des patients présentant une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) chronique. D’une part, l’étude PLACE a montré la supériorité de la PDT à demi-dose par rapport au traitement laser micropulse infraclinique [1], d’autre part l’étude SPECTRA a montré que l’efficacité de la PDT à demi-dose était nettement supérieure au traitement oral par éplérénone [2].

Revue de presse
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La Food and Drug Administration (FDA) vient d’accorder un agrément pour le pegcetacoplan, un inhibiteur du complément commercialisé par Apellis Pharmaceuticals [1]. L’assertion selon laquelle il n’existe pas de traitement actuellement disponible pour l’atrophie géographique est donc devenue caduque au début de l’année 2023 (fig. 1) !

Toxicités médicamenteuses rétiniennes
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Les taxanes sont des agents antimitotiques très utilisés en chimiothérapie. Ce sont des cytotoxiques bloquant la réorganisation normale des microtubules intracellulaires et inhibant ainsi la formation du fuseau de mitose et donc la division cellulaire.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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La rétinopathie diabétique proliférante est une microangiopathie qui peut se compliquer d’un décollement de rétine tractionnel. Lorsque ce décollement de rétine atteint la macula, il constitue une indication à la chirurgie qui consiste à effectuer une vitrectomie.
La viscodissection est une technique chirurgicale principalement utilisée chez les patients atteints de décollement de rétine tractionnel diabétique qui touche le centre maculaire. Elle permet d’augmenter la séparation entre la prolifération fibrovasculaire et la rétine et d’offrir au chirurgien ophtalmologiste un gain de temps sur la dissection de la prolifération fibrovasculaire épirétinienne.

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