Conjonctivites allergiques perannuelles

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Bien que l’appellation “perannuelle” ne soit peut-être pas la meilleure (les manifestations ne se déroulant pas 365 jours par an !!!), ces conjonctivites allergiques s’expriment, malgré tout, tout au long de l’année par opposition aux conjonctivites allergiques saisonnières (CAS) dont la clinique n’est parlante qu’à certaines périodes.

Cependant, certaines conjonctivites allergiques perannuelles (CAP) ne vont faire parler d’elles qu’à certaines périodes de l’année, et certaines saisonnières (lors de polysensibilisation) vont être actives durant 8 à 10 mois par an. La différenciation entre CAP et CAS est liée plus à l’allergène responsable, à la présence de cet allergène dans l’environnement et à la durée annuelle d’exposition du sujet qu’à leur physiopathologie (qui est la même) et qu’à leur aspect clinique.

Epidémiologie

Ces conjonctivites allergiques représentent la majorité de la symptomatologie allergique oculaire. Leur prévalence varie de 5 à 25 % selon la situation géographique et l’âge des populations étudiées et serait en constante augmentation depuis quelques dizaines d’années [1].

Dans la littérature, peu d’éléments nous permettent d’isoler la prévalence des CAP de celle des CAS. Les données sur la prévalence des manifestations allergiques oculaires sont d’ailleurs très éparses et controversées. Les valeurs sont plus élevées pour l’enfant, l’adolescent et l’adulte jeune. Dans les 10 dernières années, les manifestations allergiques ophtalmologiques et ORL seraient passées chez l’enfant de 18 à 23 % [2], voire pour certains auteurs [1] atteignant 38 % chez les adultes jeunes de sexe[...]

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À propos de l’auteur

Cabinet Ophtalmologie Foch, BORDEAUX.