La myopie forte est définie par une longueur axiale de plus de 26 mm ou une erreur réfractive inférieure ou égale à –6 dioptries (D). Elle touche environs 4 % des populations caucasiennes [1], et les néovaisseaux choroïdiens sont la cause la plus fréquente de BAV brutale chez ces patients. Ils concernent 5 % des myopes forts chez les Caucasiens et jusqu’à 11 % dans les populations japonaises [2].
Les néovaisseaux choroïdiens myopiques (NVCm) surviennent en moyenne vers 50 ans. Ils touchent les deux yeux dans environ un tiers des cas [3]. Ils résultent des anomalies morphologiques du pôle postérieur, notamment l’atrophie choriorétinienne qui est présente dans la myopie forte et qui augmente avec l’âge et la longueur axiale. Dans l’extrême majorité des cas, ces NVCm sont de type préépithéliaux.
Diagnostic des néovaisseaux choroïdiens myopiques
Le diagnostic des néovaisseaux du myope fort repose sur des éléments sémiologiques variés. Tout d’abord la plainte des patients est souvent très fiable, car ils sont particulièrement attentifs à leur niveau de vision, et ce d’autant plus lorsqu’ils sont monophtalmes. Le symptôme le plus fréquemment rapporté est l’apparition brutale de métamorphopsies associées à la baisse visuelle, mais les NVCm peuvent aussi se manifester par un scotome relatif.
Le diagnostic positif d’un premier épisode de NVCm est difficile avec le seul examen du fond d’œil (FO). En effet, la pâleur choroïdienne, l’atrophie choriorétinienne, le staphylome myopique et les altérations pigmentaires gênent l’interprétation des modifications du FO. L’hémorragie maculaire est le signe le plus fréquemment observé. Il n’est cependant pas synonyme de NVCm, car il est également retrouvé dans les ruptures de la membrane[...]
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