La prévalence des membranes épirétiniennes (MER) diagnostiquées en tomographie en cohérence optique (OCT) s’élève à 30 % de la population de plus de 60 ans. Les MER sont bilatérales dans 30 % des cas. Dans 80 % des cas, les MER sont dites primaires ou idiopathiques, c’est-à-dire liée à la prolifération gliale et myofibroblastique induite par le décollement postérieur du vitré. Les causes principales de MER sont l’uvéite, la rétinopathie diabétique et le décollement de rétine. Dans ces cas, la physiopathologie, la nature des MER et l’attitude thérapeutique est différente. Enfin, les MER du myope fort et de l’enfant sont à distinguer des MER primaires.
Diagnostic des membranes épirétiniennes
Le diagnostic des MER repose souvent sur l’association d’une baisse d’acuité visuelle et sur l’examen du fond d’œil, montrant le reflet cellophane de la MER au pôle postérieur. Il est confirmé par la tomographie en cohérence optique (OCT) qui retrouve une fine structure hyperréflective à la surface de la rétine, associée ou non à des plis maculaires, et permet la caractérisation morphologique de la MER.
Caractérisation des membranes épirétiniennes
1. Acuité visuelle
Les MER peuvent être longtemps asymptomatiques et détectées par des examens OCT préopératoires de cataracte par exemple [1]. L’atteinte de l’acuité visuelle se décline en baisse d’acuité visuelle, métamorphopsie, macropsie, anisoikonie et diplopie monoculaire en fonction du degré d’atteinte de l’architecture rétinienne et du degré d’ectopie maculaire.
2. Epaisseur maculaire
L’épaississement maculaire est[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire