1re étape : la réfraction
Outre la réfraction habituelle d’une adaptation en lentilles rigides, elle aura quelques spécificités :
- débusquer l’astigmatisme interne, qui est un facteur d’échec au-delà d’une dioptrie (le plus souvent seul l’astigmatisme cornéen antérieur est traité par l’orthokératologie) ;
- ne pas hésiter à faire une cycloplégie pour l’enfant afin d’éviter une surcorrection, et chez l’hypermétrope afin d’éviter de dépasser les limites de correction qui sont, rappelons-le, comprises entre une hypermétropie de +4 et une myopie de -7, associées ou non à un astigmatisme de -4 chez l’adulte ;
- pour le presbyte : déterminer le maximum convexe, les dominances et l’addition minimum (une légère bascule est possible).
2e étape : la topographie
La topographie préalable est l’étape la plus importante car elle conditionne le calcul des paramètres des lentilles. S’il est possible de les modifier une fois l’adaptation commencée, c’est au prix d’une augmentation du nombre de contrôles, et en arrêtant temporairement le port en cas de décentrement.
>>> Le choix du topographe : les modèles à cône (par exemple TMS4, Medmont, Keratron Piccolo) analysent plus de surface que les modèles à coupole du fait de l’absence d’ombre portée nasale et de l’arcade sourcilière supérieure.
>>> La kératométrie centrale et surtout l’excentricité vont fixer les limites : par exemple pour un rayon déjà plat, une excentricité inférieure à 0,35-0,4 ne permettra pas à coup sûr d’équiper une myopie au delà de -4. À l’inverse, une forte excentricité n’est pas en faveur d’une correction de l’hypermétropie.
>>> Il faut être particulièrement attentif aux artéfacts qui modifient les mesures d’excentricité et faussent le calcul[...]
Connectez-vous pour consulter l'article dans son intégralité.
Vous êtes abonné(e)
IDENTIFIEZ-VOUS
Pas encore abonné(e)
INSCRIVEZ-VOUS
Inscrivez-vous gratuitement et profitez de tous les sites du groupe Performances Médicales
S'inscrire