Présentation clinique
1. Signes fonctionnels
Le patient atteint de kératite infectieuse se présente le plus souvent avec un tableau bruyant associant un œil rouge et douloureux, une photophobie, un larmoiement et un blépharospasme. La baisse de l’acuité visuelle (BAV) est variable.
2. Examen clinique
L’interrogatoire précise les antécédents généraux et ophtalmologiques à la recherche d’un facteur favorisant tel qu’un traumatisme cornéen (fig. 1), un antécédent d’herpès oculaire, un antécédent de chirurgie de cataracte compliquée d’une kératite bulleuse du pseudophaque ou un antécédent de kératoplastie (fig. 2), car toute pathologie de la surface cornéenne augmente le risque de kératite infectieuse. Il établit l’existence d’un traitement topique (corticoïdes ou prostaglandines) et recherche impérativement l’usage des lentilles de contact.
L’examen à la lampe à fente peut être facilité par l’instillation d’une goutte d’anesthésique local, après avoir testé la sensibilité cornéenne pour éliminer une kératite neurotrophique sous-jacente. Il précise la localisation des lésions cornéennes (infiltrat, œdème) par rapport à l’axe visuel, la réaction inflammatoire de chambre antérieure et recherche les signes de gravité (tableau I) qui posent l’indication de prélèvements microbiologiques et d’une hospitalisation avec l’introduction d’un traitement antiinfectieux renforcé [1].
Le terrain du patient est également à prendre en compte et une attention particulière est nécessaire chez l’enfant, le patient monophtalme, immunodéprimé ou[...]
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