Télangiectasies : diagnostic et avancées thérapeutiques

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Le terme de télangiectasies maculaires englobe des pathologies très différentes. Ainsi, il est nécessaire de distinguer les télangiectasies idiopathiques des télangiectasies secondaires. Les télangiectasies secondaires correspondent à des remaniements micro­vasculaires en réponse à une pathologie responsable d’un trouble de l’angiogenèse telle que le diabète, l’hypertension artérielle, les occlusions veineuses ou l’hyperviscosité sanguine [1]. Au sein des télangiectasies idiopathiques dans lesquelles aucune cause sous-jacente n’est retrouvée, il existe les télangiectasies maculaires de type 1 ou anévrysmales (MacTel 1), très probablement congénitales, et les télangiectasies maculaires de type 2 ou périfovéolaires (MacTel 2), probablement acquises [2]. Nous traiterons dans cet article des télangiectasies maculaires idiopathiques.

Télangiectasies maculaires de type 1 ou anévrysmales

1. Diagnostic

Il s’agit d’une affection rare qui correspond à des manifestations maculaires dans le cadre d’une maladie de Coats diagnostiquée à l’âge adulte [2]. Il est ainsi très fréquent de retrouver des signes d’anomalies vasculaires périphériques associées, plus ou moins marqués. Comme dans la maladie de Coats de l’enfant, elles touchent plus fréquemment les hommes et sont unilatérales en majorité [3]. Actuellement, aucun terrain génétique n’a été mis en évidence.

Les MacTel 1 correspondent à des anomalies microvasculaires à type de dilatations anévrysmales artériolaires et de télangiectasies capillaires. Elles sont responsables d’une baisse de vision unilatérale à cause de leur caractère exsudatif. À l’examen du fond d’œil, les MacTel 1 sont visibles le plus souvent en temporal, parfois associées à des exsudats (fig. 1A).

À l’angiographie à la fluorescéine, ces anomalies vasculaires sont également bien visibles dès les temps précoces puis sont responsables d’une diffusion de colorant, voire du remplissage d’un œdème maculaire cystoïde (fig. 1B). On peut également retrouver des zones de non-perfusion capillaire. L’angiographie[...]

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À propos de l’auteur

Service d’Ophtalmologie, CHU de DIJON.