Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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L’hypertrophie congénitale de l’épithélium pigmentaire (CHRPE) désigne des lésions bénignes, typiquement asymptomatiques, retrouvées chez 1,2 % de la population [1]. Ces lésions ne sont associées à aucune maladie systémique ou autre maladie oculaire [2]. L’histoire naturelle de ces lésions est caractérisée par une hypertrophie lente et progressive des cellules de l’EP avec perte des photo­récepteurs en regard (fig. 1).

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Les échelles de risque de progression de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) sont utiles à plusieurs égards. Elles aident à rassurer des patients aux lésions minimes en apportant une estimation statistique du risque de progression de la maladie. Au contraire, chez des patients associant des drusen et des migrations pigmentaires aux deux yeux elles permettent de motiver le suivi régulier et de justifier des mesures de prévention basées sur des preuves.

Ces échelles représentent un certain équilibre entre la simplicité d’utilisation et la précision de l’estimation du risque. L’échelle de gravité simplifiée de l’AREDS utilisée depuis le milieu des années 2000 avait été conçue pour être facile à utiliser, sans matériel d’imagerie élaboré et basée sur la simple présence ou absence de deux caractéristiques maculaires aux deux yeux : les drusen séreux et les anomalies pigmentaires observables en biomicroscopie ou sur un cliché couleur [1].

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Le fovéoschisis myopique (rétinoschisis maculaire) est une affection spécifique du myope fort caractérisée par une ou plusieurs cavitations d’allure spongieuse séparant certaines couches de la rétine dans la région maculaire.
Le fovéoschisis myopique (FM) avait été décrit pour la première fois en 1958 mais c’est l’avènement de l’OCT qui a permis de caractériser l’affection en 1999 [1]. Par la suite, les progrès de l’imagerie en OCT ont progressivement facilité son diagnostic en pratique quotidienne.

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Cette étude rétrospective évaluait l’intérêt de poursuivre le traitement intravitréen par anti-VEGF dans les yeux atteints de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire et présentant une mauvaise acuité visuelle.

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Cette patiente, âgée de 20 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une lésion papillaire à droite. L’acuité visuelle reste mesurée à 10/10e de loin et Parinaud 2 de près.
Les clichés sans préparation (fig. 1) montrent un effet de relief hétérogène centré sur le bord supérieur de la papille. Sur le cliché multicouleur, on distingue une artériole (tête de flèche noire), un réseau vasculaire (flèche blanche) et une probable zone de prolifération vitrée rétinienne (flèche grise).

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Les progrès réguliers de l’imagerie en OCT ont permis d’utiliser divers biomarqueurs rétiniens, tels que le volume des drusen, la présence de fluides intrarétiniens, la présence de foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) etc., pour affiner le pronostic d’affections diverses, en particulier la DMLA.

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Les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) représentent la deuxième maladie vasculaire rétinienne la plus fréquente avec, en 2015, une prévalence cumulée sur cinq ans de 0,86 % de la population entre 30 et 89 ans, soit 28 millions de personnes sur la planète [1]. L’hypertension artérielle est le facteur de risque le plus important pour toute OVR, avec un odds ratio évalué à 2,82 (IC95 % = 2,12-3,75) dans une méta-analyse publiée en 2019 [1].

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Cette patiente de 55 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une asymétrie de la papille (fig. 1). L’acuité reste mesurée à 10/10 de loin, Parinaud 2 de près à droite et à gauche. Le cliché en autofluorescence établit le diagnostic de drusen papillaires (fig. 2). Le retromode montre les ombrages traduisant l’effet de relief associé aux drusen. La coupe d’OCT objective le relief et permet de vérifier l’absence de fluides ce qui est rassurant vis-à-vis d’un éventuel œdème papillaire.