Nous sommes peut-être dans une période charnière des traitements par voie intravitréenne : le faricimab, qui combine une action anti-VEGF et une action anti-angiopoïetine 2, est disponible depuis plusieurs mois dans notre pays, ce qui permet d’évaluer le médicament sur “nos patients”, alors que l’aflibercept “à haute dose”, 8 mg, récemment approuvé en Europe, ne sera disponible en France qu’à la fin de l’année 2024. Par ailleurs, le brolucizumab reste accessible pour des cas très spécifiques. Enfin, les traitements de l’atrophie géographique fondés sur les inhibiteurs du complément ont reçu un agrément aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais pas dans l’Union européenne, ce qui illustre le débat sur l’efficacité et le service rendu aux patients de ces médicaments. Dans ce contexte, les nouveautés concernent surtout les conceptions sur la pathogénie de la DMLA, l’imagerie ou les marqueurs du pronostic.