Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue de presse
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Les occlusions veineuses rétiniennes (OVR) représentent la deuxième maladie vasculaire rétinienne la plus fréquente avec, en 2015, une prévalence cumulée sur cinq ans de 0,86 % de la population entre 30 et 89 ans, soit 28 millions de personnes sur la planète [1]. L’hypertension artérielle est le facteur de risque le plus important pour toute OVR, avec un odds ratio évalué à 2,82 (IC95 % = 2,12-3,75) dans une méta-analyse publiée en 2019 [1].

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Cette patiente de 55 ans, asymptomatique, est adressée pour le bilan d’une asymétrie de la papille (fig. 1). L’acuité reste mesurée à 10/10 de loin, Parinaud 2 de près à droite et à gauche. Le cliché en autofluorescence établit le diagnostic de drusen papillaires (fig. 2). Le retromode montre les ombrages traduisant l’effet de relief associé aux drusen. La coupe d’OCT objective le relief et permet de vérifier l’absence de fluides ce qui est rassurant vis-à-vis d’un éventuel œdème papillaire.

Revue de presse
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La mélatonine est régulièrement utilisée pour faciliter l’endormissement, et une étude publiée en ligne ce mois dans JAMA Ophthalmology, montre que l’usage de la cette hormone pourrait être associé à une réduction du risque de développement et de progression de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Revue de presse
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Un bref paragraphe pour changer de sujet… Alors que le sommeil est un processus physiologique essentiel qui représente habituellement environ un tiers de notre temps, des troubles du sommeil, des insomnies et des troubles du rythme circadien sont régulièrement décrits sur l’ensemble des populations de la planète [1]. Par ailleurs, “l’œil sec” est un motif de consultation fréquent en ophtalmologie. Il semble que la sécheresse oculaire soit souvent multifactorielle, caractérisée par un déséquilibre de l’homéostasie du film lacrymal [2].

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Cette étude rétrospective, réalisée au Jules Stein Eye Institute, à Los Angeles, auprès de 317 patients consécutifs atteints de maladies coronariennes, évaluait l’association entre les lésions ischémiques rétiniennes périvasculaires (RIPL) et l’infarctus du myocarde chez les patients atteints de maladies coronariennes. Ces patients, qui ont développé un infarctus du myocarde, ont été comparés à ceux qui n’ont pas eu d’infarctus du myocarde.

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Cette patiente de 80 ans sollicite un second avis. Elle décrit une amélioration fonctionnelle discrète à gauche après cinq injections intravitréennes d’anti-VEGF espacées d’un mois. Les antécédents sont marqués par un pelage de membrane épimaculaire de ce côté gauche il y a quelques années. L’acuité visuelle est mesurée à OD : 4/10 de loin, Parinaud 3 de près ; OG : 5/10 de loin, Parinaud 2 lent de près.

Revues Générales
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Le diagnostic d’une masse choroïdienne repose sur un faisceau d’arguments porté par une imagerie multimodale, mais il est fréquent que l’évolution au cours du temps module le diagnostic. Les mélanomes choroïdiens sont très peu échogènes, contrairement aux hémangiomes choroïdiens. L’OCT concurrence progressivement l’échographie dans la sémiologie des tumeurs, en particulier pour le diagnostic des nævi et des petits mélanomes. Le RetroMode est moins répandu mais des auteurs ont montré qu’il était particulièrement sensible pour identifier et préciser la taille des nævi.

Revue de presse
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La prévalence de la myopie augmente régulièrement sur la planète, en partie en raison des modifications de nos styles de vie [1]. La myopie forte est définie sur la base de la réfraction (plus de –6 dioptries) ou de la longueur axiale (plus de 26,5 mm) et les myopes forts ont une majoration du risque de complications telles que la maculopathie myopique, le décollement de rétine, le glaucome.

Revue de presse
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Les lésions rétiniennes périphériques jouent un rôle important dans les pathologies rétiniennes chirurgicales avec en premier lieu le décollement de rétine rhegmatogène (dérivé du grec “ρηgma” ou rhegma, qui signifie rupture). Pendant des décennies, l’examen clinique parfois complété d’une analyse histologique a constitué la base de notre compréhension des lésions de la périphérie [1, 2].

L’Année ophtalmologique 2023
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Nous sommes peut-être dans une période charnière des traitements par voie intravitréenne : le faricimab, qui combine une action anti-VEGF et une action anti-angiopoïetine 2, est disponible depuis plusieurs mois dans notre pays, ce qui permet d’évaluer le médicament sur “nos patients”, alors que l’aflibercept “à haute dose”, 8 mg, récemment approuvé en Europe, ne sera disponible en France qu’à la fin de l’année 2024. Par ailleurs, le brolucizumab reste accessible pour des cas très spécifiques. Enfin, les traitements de l’atrophie géographique fondés sur les inhibiteurs du complément ont reçu un agrément aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais pas dans l’Union européenne, ce qui illustre le débat sur l’efficacité et le service rendu aux patients de ces médicaments. Dans ce contexte, les nouveautés concernent surtout les conceptions sur la pathogénie de la DMLA, l’imagerie ou les marqueurs du pronostic.