Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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Les lésions rétiniennes périphériques jouent un rôle important dans les pathologies rétiniennes chirurgicales avec en premier lieu le décollement de rétine rhegmatogène (dérivé du grec “ρηgma” ou rhegma, qui signifie rupture). Pendant des décennies, l’examen clinique parfois complété d’une analyse histologique a constitué la base de notre compréhension des lésions de la périphérie [1, 2].

L’Année ophtalmologique 2023
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Nous sommes peut-être dans une période charnière des traitements par voie intravitréenne : le faricimab, qui combine une action anti-VEGF et une action anti-angiopoïetine 2, est disponible depuis plusieurs mois dans notre pays, ce qui permet d’évaluer le médicament sur “nos patients”, alors que l’aflibercept “à haute dose”, 8 mg, récemment approuvé en Europe, ne sera disponible en France qu’à la fin de l’année 2024. Par ailleurs, le brolucizumab reste accessible pour des cas très spécifiques. Enfin, les traitements de l’atrophie géographique fondés sur les inhibiteurs du complément ont reçu un agrément aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais pas dans l’Union européenne, ce qui illustre le débat sur l’efficacité et le service rendu aux patients de ces médicaments. Dans ce contexte, les nouveautés concernent surtout les conceptions sur la pathogénie de la DMLA, l’imagerie ou les marqueurs du pronostic.

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Malgré l’efficacité des anti-VEGF, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) néovasculaire reste associée à des altérations structurelles de la rétine maculaire et à des baisses de vision qui contrastent parfois avec les résultats des études. Les contraintes liées au traitement peuvent expliquer des rythmes de traitement parfois insuffisants ou même l’arrêt des injections intravitréennes (IVT). Les innovations thérapeutiques récentes visent toutes à développer des options permettant de prolonger les intervalles entre les injections intravitréennes pour alléger le poids de la prise en charge de la maladie et optimiser les résultats fonctionnels [1, 2]. Parmi ces innovations, l’augmentation de la dose d’anti-­VEGF intravitréen est une option qui pourrait améliorer la durabilité de l’effet thérapeutique, permettant de maintenir le contrôle de la maladie avec des intervalles de dosage prolongés.

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La durée du soulèvement maculaire est classiquement considérée comme le facteur qui détermine l’urgence à réaliser la chirurgie d’un décollement de rétine rhegmatogène (DR). Pourtant, cette durée est parfois difficile à préciser par le patient et la date des premiers symptômes n’est pas toujours corrélée à la durée réelle du décollement de la rétine. D’ailleurs vis-à-vis du délai avant la chirurgie qui permet de préserver la fonction de la rétine maculaire, les études de la littérature ne sont pas toujours concordantes.

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Cette patiente de 56 ans avec une myopie de –2 dioptries décrit à droite des métamorphopsies progressivement majorées depuis quelques mois et associées à une baisse des performances visuelles. L’interrogatoire relève une photocoagulation périphérique au laser il y a quelques années pour une lésion de fragilité rétinienne périphérique. Le geste avait été suivi d’une hémorragie intravitréenne spontanément résolue. L’acuité visuelle est mesurée à 5/10e de loin et Parinaud 3 de près.

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Le décollement de rétine rhegmatogène est caractérisé par une séparation de la rétine neurosensorielle de l’épithélium pigmentaire rétinien (EP) avec un effet rapidement délétère sur les photorécepteurs de la zone concernée. Après chirurgie, les résultats visuels peuvent être très variables en fonction de la durée du soulèvement rétinien, de l’acuité visuelle initiale, de l’intégrité de la zone ellipsoïde (EZ) comme de la membrane limitante externe (ELM) [1].

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Depuis quelques années, cette patiente âgée de 81 ans signale des éblouissements et un besoin de davantage de lumière pour la lecture. L’acuité visuelle est mesurée à 6/10e de loin et à Parinaud 3 de près à droite et à gauche mais la patiente consulte pour des métamorphopsies qui sont apparues à droite il y a quelques mois.

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Deux articles publiés ce mois illustrent les difficultés d’un consensus pour un traitement préventif potentiel de la myopie par la lumière rouge à faible intensité (LRFI) délivrée par un laser. D’une part, une étude chinoise confirme l’intérêt potentiel de la lumière rouge pour diminuer la progression de la myopie. D’autre part, une étude américaine utilisant le système de normes ANSI montre que les appareils laser utilisés dans les conditions de la LRFI approchent ou dépassent l’exposition maximale admissible (MPE), exposant la rétine à un risque de dommages photochimiques et thermiques…

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Ce patient âgé de 46 ans atteint d’une maladie de Coats de l’adulte a été traité de façon intermittente au cours des 15 dernières années par photocoagulation au laser et anti-VEGF intravitréen pour diminuer l’exsudation associée aux télangiectasies.