Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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Cette patiente de 56 ans avec une myopie de –2 dioptries décrit à droite des métamorphopsies progressivement majorées depuis quelques mois et associées à une baisse des performances visuelles. L’interrogatoire relève une photocoagulation périphérique au laser il y a quelques années pour une lésion de fragilité rétinienne périphérique. Le geste avait été suivi d’une hémorragie intravitréenne spontanément résolue. L’acuité visuelle est mesurée à 5/10e de loin et Parinaud 3 de près.

Revue de presse
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Le décollement de rétine rhegmatogène est caractérisé par une séparation de la rétine neurosensorielle de l’épithélium pigmentaire rétinien (EP) avec un effet rapidement délétère sur les photorécepteurs de la zone concernée. Après chirurgie, les résultats visuels peuvent être très variables en fonction de la durée du soulèvement rétinien, de l’acuité visuelle initiale, de l’intégrité de la zone ellipsoïde (EZ) comme de la membrane limitante externe (ELM) [1].

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Depuis quelques années, cette patiente âgée de 81 ans signale des éblouissements et un besoin de davantage de lumière pour la lecture. L’acuité visuelle est mesurée à 6/10e de loin et à Parinaud 3 de près à droite et à gauche mais la patiente consulte pour des métamorphopsies qui sont apparues à droite il y a quelques mois.

Revue de presse
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Deux articles publiés ce mois illustrent les difficultés d’un consensus pour un traitement préventif potentiel de la myopie par la lumière rouge à faible intensité (LRFI) délivrée par un laser. D’une part, une étude chinoise confirme l’intérêt potentiel de la lumière rouge pour diminuer la progression de la myopie. D’autre part, une étude américaine utilisant le système de normes ANSI montre que les appareils laser utilisés dans les conditions de la LRFI approchent ou dépassent l’exposition maximale admissible (MPE), exposant la rétine à un risque de dommages photochimiques et thermiques…

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Ce patient âgé de 46 ans atteint d’une maladie de Coats de l’adulte a été traité de façon intermittente au cours des 15 dernières années par photocoagulation au laser et anti-VEGF intravitréen pour diminuer l’exsudation associée aux télangiectasies.

Revues Générales
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Les scanning laser ophthalmoscopes (SLO) ont été développés il y a une quarantaine d’années pour produire des images des plans choriorétiniens à haut contraste, avec une résolution importante qui compensait à l’époque la petite taille du champ étudié. L’acquisition des images à travers un trou sténopéïque permet le fonctionnement en mode confocal direct utilisé sur la majorité des appareils qui sont commercialisés.
Le décalage du trou sténopéïque à droite (DR) ou à gauche (DL) ou l’utilisation d’une ouverture annulaire permet un fonctionnement en mode indirect actuellement disponible uniquement sur l’appareil Mirante, commercialisé par Nidek. Ce mode indirect dénommé “RetroMode” par le fabricant apporte une illusion de profondeur et permet de souligner le relief associé aux structures pathologiques rétiniennes ou sous-rétiniennes.
Dans cette mise au point, nous rappelons le principe de ce RetroMode pour mieux illustrer les applications et les limites de ce mode d’imagerie original.

Revue de presse
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Pour les cliniciens, l’évolution de la génétique se traduit par des difficultés croissantes à identifier les associations entre génotypes et phénotypes. Plusieurs variants peuvent en effet être associés à un phénotype donné, et à l’inverse, un variant génétique peut être associé à plusieurs
phénotypes.