Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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Les scanning laser ophthalmoscopes (SLO) ont été développés il y a une quarantaine d’années, pour produire des images des plans choriorétiniens à haut contraste, avec une résolution importante qui compensait à l’époque la petite taille du champ étudié [1]. L’acquisition des images à travers un trou sténopéique permet le fonctionnement en mode confocal direct utilisé sur la majorité des appareils commercialisés. Le décalage du trou sténopéique à droite (DR) ou à gauche (DL) ou l’utilisation d’une ouverture annulaire (RA) permet un fonctionnement en mode indirect (fig. 1) aujourd’hui disponible uniquement sur l’appareil Mirante, commercialisé par Nidek [2].

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La prise en charge des pathologies vasculaires rétiniennes vise en particulier à détecter les patients qui risquent de développer une néovascularisation. Les phénomènes de néovascularisation prérétinienne (NVR) compliquent de nombreuses pathologies vasculaires et peuvent provoquer des hémorragies du vitré et/ou des décollements de rétine tractionnels. Dans les pays occidentaux, la rétinopathie diabétique périphérique et les occlusions veineuses sont les principales sources de ces néovascularisations rétiniennes.

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Les progrès récents de l’imagerie à ultra-grand champ (UWF) ont apporté un regain d’intérêt pour les angio­graphies avec colorant, facilitant le diagnostic, mais permettant aussi de modifier la conception de plusieurs pathologies rétiniennes et choroïdiennes.

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Devant un patient qui présente de simples drusen séreux, le discours habituel de l’ophtalmologiste se veut rassurant. On explique régulièrement que les drusen traduisent un défaut d’élimination du matériel des photorécepteurs qui s’accumule sous l’épithélium pigmentaire (EP), d’ailleurs à relative distance des photorécepteurs, ce qui explique l’absence de conséquence sur l’acuité visuelle. Pourtant, il n’est pas rare qu’à ce moment le patient signale quelques difficultés en vision mésopique, le “besoin de davantage de lumière pour lire” [1, 2].

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Depuis plusieurs années, l’équipe du Pr Ursula Schmidt-Erfurth à Vienne, en Autriche, a développé un service d’analyse des images (Ophthalmic Image Analysis, OPTIMA) associé à un laboratoire élaborant des applications de l’intelligence artificielle pour la rétine (CD AIR) [1]. Une série de publications montre les possibilités d’utilisation de l’intelligence artificielle (AI) pour optimiser et même automatiser l’analyse des images d’OCT des patients avec différentes formes de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) [2-4].

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Chez le myope fort, l’amincissement de la choroïde a été corrélé avec l’importance de l’anomalie de réfraction [1]. Dans certains cas, la choroïde semble presque absente, laissant voir en OCT ou en angiographie les gros vaisseaux choroïdiens avec les artères qui se distinguent des veines dont le trajet est plus rectiligne.

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L’EMAP, ou extensive macular atrophy with pseudodrusen, est une entité décrite en 2009 par le
Pr Christian Hamel [1], associant des plages d’atrophie maculaire bilatérales et symétriques à grand axe vertical impliquant rapidement la fovéa, des pseudodrusen réticulés (subretinal drusenoid deposits) et des migrations pigmentaires en “paving stone” en extrême périphérie. La pathologie concerne des adultes de la cinquantaine et l’étiologie de cette dystrophie rétinienne sévère reste indéterminée.

L'année ophtalmologique 2022
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De nombreuses choses se mettent place pour l’atrophie géographique (AG) avec des inhibiteurs du complément et pour les formes néovasculaires de la maladie avec un inhibiteur de l’angiopoïétine 2 et du VEGF. Pourtant, début 2023, ces nouveaux médicaments ne sont pas encore disponibles en France. Les résultats des études, l’agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour un inhibiteur du complément en février, incitent quand même à penser que le paysage thérapeutique sera modifié de façon importante au cours de cette année.

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L’évaluation du pronostic visuel ou du pronostic évolutif des lésions de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a longtemps reposé sur l’examen en biomicroscopie ou sur l’examen de photographies du fond d’œil [1]. Les premières générations d’OCT avaient déjà permis de retrouver les lésions observées en biomicroscopie et d’apporter une notion quantitative qui manquait à l’examen du fond d’œil. Dans un second temps, l’amélioration des systèmes a aussi permis d’identifier des lésions non accessibles à l’examen clinique mais constituant des marqueurs évolutifs précoces de la maladie. Le groupe d’experts en imagerie CAM (Classification of Atrophy Meeting) a pu identifier des marqueurs évolutifs de la DMLA basés sur les images d’OCT, en particulier le volume des drusen, la quantification des pseudodrusen réticulés et les foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) [2].

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