Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

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L’EMAP, ou extensive macular atrophy with pseudodrusen, est une entité décrite en 2009 par le
Pr Christian Hamel [1], associant des plages d’atrophie maculaire bilatérales et symétriques à grand axe vertical impliquant rapidement la fovéa, des pseudodrusen réticulés (subretinal drusenoid deposits) et des migrations pigmentaires en “paving stone” en extrême périphérie. La pathologie concerne des adultes de la cinquantaine et l’étiologie de cette dystrophie rétinienne sévère reste indéterminée.

L'année ophtalmologique 2022
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De nombreuses choses se mettent place pour l’atrophie géographique (AG) avec des inhibiteurs du complément et pour les formes néovasculaires de la maladie avec un inhibiteur de l’angiopoïétine 2 et du VEGF. Pourtant, début 2023, ces nouveaux médicaments ne sont pas encore disponibles en France. Les résultats des études, l’agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour un inhibiteur du complément en février, incitent quand même à penser que le paysage thérapeutique sera modifié de façon importante au cours de cette année.

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L’évaluation du pronostic visuel ou du pronostic évolutif des lésions de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a longtemps reposé sur l’examen en biomicroscopie ou sur l’examen de photographies du fond d’œil [1]. Les premières générations d’OCT avaient déjà permis de retrouver les lésions observées en biomicroscopie et d’apporter une notion quantitative qui manquait à l’examen du fond d’œil. Dans un second temps, l’amélioration des systèmes a aussi permis d’identifier des lésions non accessibles à l’examen clinique mais constituant des marqueurs évolutifs précoces de la maladie. Le groupe d’experts en imagerie CAM (Classification of Atrophy Meeting) a pu identifier des marqueurs évolutifs de la DMLA basés sur les images d’OCT, en particulier le volume des drusen, la quantification des pseudodrusen réticulés et les foci hyperréflectifs intrarétiniens (HRF) [2].

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Depuis quelques années, les données scientifiques s’accumulent pour rassurer la communauté des ophtalmologistes vis-à-vis d’une éventuelle toxicité rétinienne de l’exposition à la lumière ambiante ou artificielle dans des conditions “normales”. Dans ce contexte, il est étonnant de voir certains de nos contemporains avec des verres bloquant la lumière bleue au prétexte qu’ils utilisent un ordinateur, ou de voir que l’Académie de médecine recommande le port de lunettes filtrant les bleus chez les adolescents [1].

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Deux essais avec tirage au sort et groupe témoin ont récemment démontré l’efficacité de la thérapie photodynamique (PDT) en demi-dose pour résoudre le décollement séreux rétinien (DSR) et améliorer les performances visuelles des patients présentant une choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) chronique. D’une part, l’étude PLACE a montré la supériorité de la PDT à demi-dose par rapport au traitement laser micropulse infraclinique [1], d’autre part l’étude SPECTRA a montré que l’efficacité de la PDT à demi-dose était nettement supérieure au traitement oral par éplérénone [2].

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La Food and Drug Administration (FDA) vient d’accorder un agrément pour le pegcetacoplan, un inhibiteur du complément commercialisé par Apellis Pharmaceuticals [1]. L’assertion selon laquelle il n’existe pas de traitement actuellement disponible pour l’atrophie géographique est donc devenue caduque au début de l’année 2023 (fig. 1) !

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L’optique adaptative (OA) est une technologie qui détecte et corrige les aberrations optiques induites dans une cible afin d’obtenir des images haute résolution. En ophtalmologie, les aberrations oculaires proviennent principalement du film lacrymal, de la cornée et du cristallin. L’OA a été successivement associée à l’imagerie conventionnelle du fond de l’œil [1], à l’ophtalmoscopie confocale à balayage laser (SLO) [2] et à l’OCT [3] pour atteindre des performances au niveau cellulaire [4].

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Le traitement des néovaisseaux maculaires de la DMLA débute par une phase d’induction comportant 3 injections d’anti-VEGF espacées d’un mois. Dans la majorité des cas, la réponse anatomique et fonctionnelle est favorable mais pour certains patients une réponse plus mitigée pourra impliquer des interrogations lors de la consultation de contrôle.
Les auteurs de cette étude rétrospective réalisée sur un échantillon de 90 patients avaient pour objectif de rechercher les marqueurs de réponse ou de moindre réponse à la phase d’induction par anti-VEGF sur les clichés initiaux d’OCT-B et d’OCT-angiographie (OCT-A).

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L’âge, l’obésité, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires et les pathologies respiratoires ont été repérés dès 2019 comme des facteurs de risque d’une forme grave de COVID-19 [1]. Par ailleurs, une étude de population publiée en 2022 par une équipe coréenne a montré qu’indépendamment de l’âge des patients, les formes exsudatives de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) pourraient, elles aussi, constituer un facteur de risque d’infection par le COVID ou même de forme grave de la maladie [2]. Cette étude complétait celle publiée par Ramlall en 2020 [3].

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