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Dossie : Prise en charge du glaucome
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La gestion du glaucome implique plusieurs stratégies selon les stades et évolutions de la maladie. Le seul et unique facteur modifiable, influant sur l’évolution de la neuropathie glaucomateuse, est l’élévation de la pression intraoculaire. Parmi les stratégies, la chirurgie joue un rôle crucial, en particulier lorsque les traitements médicaux et les lasers ne parviennent pas à la contrôler.
Depuis quelques années, avec l’arrivée de nouvelles techniques de chirurgie moins invasives, le panel des solutions disponibles s’est élargi. De nouvelles indications chirurgicales émergent aux différents stades d’évolution de la maladie permettant une prise en charge au cas par cas. La combinaison potentielle à une chirurgie de la cataracte est possible.

Dossier : Prise en charge du glaucome
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La trabéculoplastie sélective laser (laser SLT) est indiquée en cas de glaucome à angle ouvert primitif ou secondaire, ou en cas d’hypertonie oculaire à angle ouvert à fort potentiel de conversion glaucomateuse. Elle est contre-indiquée en cas de glaucome uvéitique actif, de glaucome néo-vasculaire ou d’angle dysgénésique.
Proposée en première intention ou en association à un traitement topique, elle est efficace dans environ 75 % des cas et induit, à 1 mois, des bénéfices équivalents à ceux d’une monothérapie par prostaglandines, c’est-à-dire 25 à 30 % de baisse pressionnelle. Après traitement, on constate une perte d’efficacité de 10 % par an (en pratique, les retraitements sont fréquents au bout de 3 à 5 ans), mais le traitement peut être répété sans limite dans le temps.

Dossie : Prise en charge du glaucome
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Le traitement médical de première ligne du glaucome repose actuellement sur les collyres antiglaucomateux et la trabéculoplastie sélective au laser. L’analyse du contexte clinique et l’examen rapide mais attentif de la surface oculaire permettent de guider l’attitude thérapeutique de première intention.
Lors de la première prescription d’un collyre antiglaucomateux, il est important de définir l’objectif du traitement et d’en informer le patient afin de favoriser l’observance thérapeutique. Les analogues des prostaglandines constituent le traitement topique de première intention, au regard de leur efficacité et de leur bonne tolérance locale et systémique. Chez les patients bénéficiant d’un traitement topique prolongé, il est actuellement recommandé d’utiliser des collyres sans conservateurs.

Dossie : Prise en charge du glaucome
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Chers lecteurs,

J’ai le plaisir de vous présenter ce dossier sur les étapes de la prise en charge du glaucome en 2025. Le Dr Paul Bastelica et le Pr Antoine Labbé nous détaillent le traitement médical de première intention du glaucome primitif à angle ouvert, en listant notamment le choix des différentes classes thérapeutiques et la place des formulations sans conservateurs.

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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l’Acute Macular Neuroretinopathy (AMN) est une maladie rétinienne rare qui affecte principalement les jeunes adultes, en particulier les femmes. Elle se caractérise par l’apparition de lésions maculaires pétaloïdes, souvent associées à des scotomes paracentraux. Les mécanismes sous-jacents de l’AMN sont encore mal compris, mais des études récentes suggèrent que l’ischémie du plexus capillaire profond est un facteur central, entraînant l’altération des photorécepteurs. L’imagerie en tomographie par cohérence optique (OCT) et en OCT-Angiographie permet d’observer ces altérations structurelles. Bien que l’origine inflammatoire ait été envisagée, l’ischémie reste la principale hypothèse. Aucun traitement spécifique n’existe et la récupération visuelle est variable, avec des séquelles possibles sous forme de scotomes persistants.

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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les lésions rétiniennes ischémiques périvasculaires (Retinal Ischemic Perivascular Lesions, RIPL) ont été décrites pour la première fois en 2021. Elles correspondent à un infarcissement rétinien ischémique séquellaire des lésions de la maculopathie moyenne aiguë paravasculaire (Paravascular Acute Middle Maculopathy, PAMM) et sont donc les témoins d’une ischémie rétinienne au niveau du plexus capillaire rétinien profond.

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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les lésions de la maculopathie aiguë moyenne paracentrale (Paracentral Acute Middle Maculopathy, PAMM) sont un signe distinctif en imagerie par tomographie par cohérence optique (OCT). Elles se manifestent par une bande hyper-réflective au niveau de la couche nucléaire interne (INL) de la rétine et s’étendent parfois au niveau de la couche plexiforme interne ou de la couche plexiforme externe. Bien que ce phénomène ait été décrit pour la première fois par Sarda et al. en 2011 [1], la manifestation clinique sous-jacente, un œdème blanchâtre des couches internes de la rétine, a déjà été observée dans des contextes d’occlusion partielle de l’artère centrale de la rétine ainsi que dans des cas d’occlusion non ischémique de la veine centrale de la rétine [2, 3]. En revanche, le terme de Paracentral Acute Middle Maculopathy est introduit pour la première fois en 2013 par Sarraf et al. [4].

Dossier : Ischémie des capillaires rétiniens
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Dans ce numéro, nous analyserons comment les avancées de l’imagerie rétinienne, notamment l’angio-OCT et l’augmentation de la résolution de l’OCT, ont amélioré notre compréhension de la vascularisation capillaire rétinienne maculaire.

Les nodules cotonneux, la Paracentral Acute Middle Maculopathy (PAMM) et les Retinal Ischemic Perivascular Lesion (RIPL) apparaissent à l’OCT comme des signes d’infarcissement tissulaire témoignant d’une ischémie capillaire. Leur reconnaissance est cruciale, d’autant que l’angiographie à la fluorescéine se montre souvent peu informative dans l’analyse de ces lésions. Mais les lésions d’Acute Macular Neuroretinopathy (AMM) se distinguent par leur prédilection pour les femmes jeunes. Les dernières données suggèrent néanmoins une origine ischémique, possiblement liée à une occlusion des veinules collectrices du plexus capillaire rétinien profond.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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Les occlusions artérielles rétiniennes sont des pathologies rares, mais sévères, caractérisées par une baisse d’acuité visuelle brutale, unilatérale et indolore avec un pronostic visuel sombre. De nombreux traitements ont été essayés, mais aucun d’entre eux ne semble être réellement efficace. Parmi eux, l’embolectomie au laser YAG et les manœuvres d’hypotonisation du globe par ponction, collyres ou comprimés n’ont pas fait la preuve de leur utilité. Plus récemment, la fibrinolyse a montré des résultats encourageants avec, cependant, des effets indésirables pouvant parfois être graves. L’oxygénothérapie hyperbare semble aussi être une alternative thérapeutique avec des effets indésirables rares et n’engageant pas le pronostic vital. Ces traitements ne doivent cependant pas faire oublier la prise en charge des facteurs de risques cardiovasculaires permettant d’éviter une récidive ophtalmologique ou cérébrale.

Dossier : Oblitérations artérielles rétiniennes
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L’occlusion de l’artère centrale de la rétine (OACR) est une urgence vasculaire rare, mais grave. Elle peut être révélatrice de pathologies cardiovasculaires associées, dont les manifestations neurologiques ou cardiaques peuvent être imminentes et dévastatrices. Ainsi, à la phase aiguë, il est impératif d’effectuer un bilan urgent dans un milieu hospitalier ayant une expertise en urgences neuro­vasculaires, qui pourra discuter, dans les toutes premières heures, une indication de la thrombolyse. Chez les sujets âgés, il est important de rechercher une artérite à cellules géantes.

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