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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L'année ophtalmologique 2021
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Encore marquée par de nombreuses perturbations dans l’organisation des établissements de santé, l’année 2021 a cependant vu le rétablissement d’une activité volumétrique encourageante1. Le nombre de chirurgies du cristallin recensées (le recensement n’est pas définitif à la date de rédaction) a approximativement retrouvé le niveau de 2019. La répartition public/privé est également restée à peu près stable. On note d’ailleurs un retentissement relativement homogène sur tous les types d’établissements de la pandémie de COVID-19 en 2020 (tableau I).

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La kératoconjonctivite vernale (KCV), anciennement appelée kératoconjonctivite printanière, a été décrite pour la première fois par Arlt en 1846 dans sa forme limbique et par Von Graefe en 1871 dans sa forme palpébrale. C’est une pathologie inflammatoire sévère complexe de l’enfant débutant souvent avant l’âge de 10 ans. Elle touche principalement les garçons, avec un sex-ratio de 3,5. Une résolution est le plus souvent observée après l’adolescence.

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L’infection à SARS-CoV-2 peut se compliquer dans près de 10 % des cas de manifestations à distance de l’infection aiguë, rapportées sous le nom générique de “COVID long” [1]. Il regroupe des symptômes variables respiratoires, neurologiques (troubles du goût et de l’odorat, céphalées, vertiges, engourdissement, douleurs neuropathiques) et musculo-squelettiques.

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L’année 2021, surtout marquée par la pandémie mondiale liée à la COVID-19, n’a pas eu à “rougir” quant à la place de l’allergie oculaire dans les consultations au quotidien ainsi que dans les publications. Nous allons tâcher dans cet article de résumer les découvertes et les recherches entreprises au cours de cette année sur le sujet, tant sur le plan épidémiologique que physiologique et thérapeutique.

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Le syndrome d’Irvine-Gass représente la première cause de baisse de vision après chirurgie de la cataracte. Son diagnostic est souvent simple, une angiographie à la fluorescéine doit néanmoins être réalisée en cas de forme atypique.
Le traitement curatif n’est pas consensuel. On utilisera en première intention des anti-inflammatoires non stéroïdiens locaux, parfois associés à des corticostéroïdes topiques et de l’acétazolamide. En cas d’échec, il faut avoir recours aux corticoïdes injectés en périoculaire ou en intravitréen. Dans les formes réfractaires, un traitement par injections d’anti-VEGF ou par immunomodulateur type interféron ou immunosuppresseur type anti-TNF doit se discuter.

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Nous sommes heureuses comme chaque année de vous retrouver pour cet article “Quoi de neuf en rétine ?” Cette année, nous avons choisi trois thématiques différentes : une atteinte rétinienne dans un contexte de COVID-19 alors que la pandémie est loin d’être terminée, une pénurie médicamenteuse dont nous n’avons pas encore réussi à nous sortir et une touche bien plus positive : une nouvelle stratégie de restauration visuelle prometteuse, l’optogénétique. Je vous souhaite une belle lecture et j’espère vous retrouver très prochainement, enfin, lors de notre congrès de la SFO en présentiel.

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La détection précoce des maladies rétiniennes spécifiques au contexte pédiatrique est déterminante pour le pronostic visuel de l’enfant mais aussi, dans certaines circonstances, pour son pronostic vital.
Savoir reconnaître un rétinoblastome et ses principaux diagnostics différentiels tels que la maladie de Coats ou la persistance de la vascularisation fœtale est indispensable afin d’instaurer un traitement et un suivi adaptés. Le diagnostic des hémorragies rétiniennes associées à une maltraitance pouvant mettre en jeu la vie de l’enfant est d’importance capitale. La réalisation d’un bilan d’extension s’avère essentielle devant des pathologies rétiniennes associées à des manifestations systémiques ou faisant partie d’associations syndromiques. Enfin, la détection précoce de pathologies potentiellement cécitantes, telles que les dystrophies rétiniennes, exige à l’heure actuelle la réalisation d’un bilan génétique.

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Comme chaque année, c’est avec grand plaisir que je vous présente une sélection d’articles illustrant les grandes nouveautés ou principales évolutions dans le domaine du glaucome. Plusieurs grandes études cliniques récentes nous ont apporté des informations très utiles et novatrices sur la place du traitement médical, du traitement laser et de la prise en charge des glaucomes par fermeture de l’angle. Elles ont largement été commentées dans la dernière version des guidelines de la Société européenne du glaucome et vont donc guider notre pratique courante. J’ai souhaité vous présenter un condensé de ces études, de leurs résultats et de leurs implications.

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On estime à 50 % la proportion de la population mondiale qui sera myope en 2050 et à 10 % celle de la myopie forte à risque de complications potentiellement cécitantes (glaucome, décollement de rétine, maculopathie). La freination de la myopie chez l’enfant est un enjeu de santé publique majeur afin de lutter contre cette pandémie annoncée.
La littérature scientifique des 20 dernières années est riche d’études cliniques et méta-analyses sur les stratégies existantes. Certaines d’entre elles, inefficaces, doivent être abandonnées (verres progressifs ou prismés, sous-correction, lentilles monofocales), d’autres ont fait leur apparition récemment et semblent prometteuses (verres et lentilles diurnes à défocalisation périphérique), enfin, l’atropine et l’orthokératologie confirment leur positionnement dans le domaine. Malgré cela, il n’existe toujours pas de conduite à tenir consensuelle et la stratégie doit être adaptée au cas par cas.

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