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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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La réduction des risques de cécité chez le myope fort consiste à dépister, surveiller et traiter les complications maculaires néovasculaires ou tractionnelles, la neuropathie optique glaucomateuse et les lésions périphériques prédisposant au décollement de rétine. L’examen en imagerie multi­modale haute définition sert à une meilleure identification des complications et à leur surveillance dans le temps. Le suivi longitudinal des champs visuels et des examens d’imagerie permet d’affirmer la présence d’une neuropathie optique glaucomateuse et de corréler les déficits du champ visuel au degré d’atrophie maculaire.

L'année ophtalmologique 2021
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L’actualité de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a d’abord été marquée par les études de “vraie vie” du brolucizumab en Europe, en Asie et aux États-Unis. Ces études permettent de mieux guider la surveillance des patients. Elles permettent aussi de discuter des indications du brolucizumab en première ou en seconde ligne. Un autre élément marquant est l’obtention en janvier dernier d’un agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour le faricimab, une molécule originale bloquant le VEGF et le système de l’angiopoïétine. Nous avons cette année privilégié les éléments de l’actualité concernant les aspects thérapeutiques.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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On assiste actuellement à une véritable épidémie mondiale de myopie, particulièrement marquée dans les pays du Sud-Est asiatique où plus de 80 % des jeunes sont myopes. Le nombre de myopes au niveau mondial a été évalué à 2,6 milliards en 2020, dont 399 millions de myopes forts. En Europe, environ 50 % des jeunes adultes sont myopes et 5 % sont myopes forts. En France, les quelques données disponibles semblent confirmer ces chiffres.
La très grande prévalence de la myopie pose le problème du coût et de l’accès à la correction optique (6,3 milliards d’euros en France, dont 1,7 milliard de reste à charge pour les ménages), mais également celui des nombreuses complications oculaires, faisant craindre une augmentation des cas de déficiences visuelles irréversibles. Il apparaît crucial de documenter l’évolution de cette épidémie de myopie dans les années futures.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
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Après quelques années de distanciel à cause de l’épidémie de COVID-19, ce numéro de printemps de la Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine, publiée sous l’égide du Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), est l’occasion de se réjouir de nos retrouvailles durant la journée du CSFR, en marge de la Société française d’ophtalmologie. En attendant cet événement, nous pouvons déjà lire avec plaisir ce numéro comportant des articles de grande qualité, notamment sur un sujet dont l’importance pour l’avenir de la santé visuelle commence à être au premier plan : la myopie, en particulier pathologique.

L'année ophtalmologique 2021
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Le millésime 2021 de L’Année ophtalmologique est un cru particulièrement riche en nouveautés, tant sur le plan de la compréhension que des traitements des pathologies de la surface oculaire (SO). Nous avons dû, comme toujours, effectuer une sélection (forcément subjective) de quelques publications marquantes qui changent déjà ou pourraient changer nos pratiques. Nous commencerons par aborder le rôle du microbiote dans la physiologie et la pathologie de la SO, et l’utilisation potentielle du microbiote intestinal pour réguler l’inflammation de la SO. Nous évoquerons ensuite les derniers développements des lumières thérapeutiques dans le traitement des dysfonctions des glandes meibomiennes (DGM), puis le développement d’un nouveau spray intranasal pour traiter la sécheresse oculaire et, enfin, les effets oculaires – pour le moins paradoxaux – du dupilumab, un médicament ayant révolutionné la prise en charge de la dermatite atopique.

Revue de presse
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Dans le rapport de 2007 de la Société Française d’Ophtalmologie, le Pr Soubrane définissait la DMLA comme “une atteinte maculaire tardive multifactorielle, apparaissant sur un terrain génétiquement prédéterminé, dont l’expression clinique est fonction de facteurs additionnels et environnementaux”. Depuis une dizaine d’années, l’aspect génétique de la DMLA est progressivement apparu comme un élément majeur : on considère que son héritabilité est d’environ deux tiers, bien plus que pour d’autres maladies systémiques comme le diabète ou les pathologies cardiovasculaires ou oculaires comme le glaucome et la myopie. Cet aspect génétique est aussi rendu complexe par le nombre de variants impliqués dans la pathogénie de la DMLA.

Revue de presse
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Plusieurs facteurs de risque de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA : obésité, hypertension artérielle, tabagisme…) sont communs avec l’athérosclérose et, depuis quelques années, des auteurs ont cherché à évaluer si l’utilisation d’agents hypolipidémiants comme les inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthylglutaryl-CoA réductase (statines) pouvait avoir un rôle bénéfique pour prévenir l’évolution de la DMLA.

Revues Générales
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L’uvéite intermédiaire est une inflammation du vitré et de la rétine périphérique. Elle peut se compliquer d’œdème maculaire, d’œdème papillaire, de cataracte, de membrane épirétinienne et de vascularites, pouvant mettre en jeu le pronostic visuel. Nous présentons ici le bilan de l’inflammation, de gravité, étiologique et préthérapeutique.

Revues Générales
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L’occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR) est rare chez le sujet jeune. Le facteur de risque le plus souvent retrouvé est l’hypertonie oculaire. Nous rapportons le cas d’un jeune patient se présentant aux urgences pour une baisse visuelle brutale unilatérale, chez qui l’examen a révélé une OVCR de type A avec un blanc périveinulaire sur une hypertonie oculaire. Devant un angle fermé à la gonioscopie, une biomicroscopie ultrasonore a été réalisée, mettant en évidence une polykystose iridociliaire. À notre connaissance, c’est le premier cas publié dans la littérature d’une OVCR secondaire à une polykystose iridociliaire.
Chez ce jeune patient, le blanc périveinulaire a disparu au bout de 2 semaines, laissant place à une atrophie maculaire sévère. L’iridotomie au laser YAG est un moyen d’ouverture partielle de l’angle iridocornéen, mais un traitement hypotonisant doit être introduit.

Revues Générales
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Le nombre de Lasik ne cesse d’augmenter depuis 25 ans. Du traitement de la simple erreur réfractive à la correction de l’amétropie post-kératoplastie transfixiante, son application s’est étendue à de nombreuses indications. Son efficacité à long terme, sa prédictibilité et sa sécurité sont maintenant bien établies. Cependant, en raison de la création d’une interface entre le capot et le stroma sous-jacent, des complications peuvent survenir telles que la kératite infectieuse, la kératite lamellaire diffuse et l’invasion épithéliale.
L’invasion épithéliale post-Lasik (IEPL) est une complication peu fréquente qui survient généralement en postopératoire précoce. Elle peut engendrer un grand nombre de présentations cliniques, allant de simples modifications asymptomatiques de l’interface à un déficit visuel grave et une nécrose du capot nécessitant une kératoplastie. L’IEPL peut généralement être traitée par un débridement mécanique de l’interface, des mesures supplémentaires peuvent cependant être nécessaires.

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