0

DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
0

Jusqu’au rapport du DEWS de 2007, l’altération de la qualité de vision des sujets souffrant de sécheresse oculaire était négligée pour ne pas dire ignorée. Pourtant, cette conséquence est source de nombreuses plaintes des patients. Les approches diagnostiques actuelles et les données de la littérature ne permettent plus d’occulter ce problème.

Revues Générales
0

Le fovéoschisis myopique est une complication fréquente des patients myopes forts avec un staphylome myopique. La compréhension de sa pathogénèse a évolué avec les améliorations des OCT et de l’imagerie grand champ : il est la conséquence de l’étirement de la rétine entre les structures prérétiniennes (cortex vitréen postérieur, membrane épirétinienne et membrane limitante interne) et la concavité du staphylome myopique. Si le diagnostic est le plus souvent fait à l’OCT, les patients peuvent rester longtemps asymptomatiques. L’indication chirurgicale est motivée par la baisse visuelle, qui est progressive mais inévitable dans la grande majorité des cas.
La chirurgie du fovéoschisis est complexe et le plus souvent confiée à des chirurgiens expérimentés. La procédure chirurgicale consiste traditionnellement au pelage de toutes les structures prérétiniennes associé à un tamponnement interne afin d’obtenir la réapplication de la rétine dans la courbure du staphylome. L’évolution des techniques chirurgicales tend à la réalisation d’un pelage plus sélectif de la membrane limitante interne et à éviter l’utilisation de tamponnement. La chirurgie permet une réapplication de la rétine dans plus de 80 % des cas avec un faible taux de complication.

Revues Générales
0

Les systèmes de rétine artificielle sont passés en une dizaine d’années du stade de recherche à celui de la pratique clinique. Elles fonctionnent en stimulant les étages de transmission de la rétine et les indications sont donc limitées aux patients devenus progressivement aveugles par dégénérescence complète des photorécepteurs dans le cadre d’une dystrophie génétique.
Les résultats, modestes dans l’absolu, donnent une amélioration incontestable de la qualité de vie chez la majorité des patients implantés en les aidant dans les activités de la vie quotidienne. Les systèmes prérétiniens sont plus faciles à implanter et nécessitent un apprentissage visuel de plusieurs mois pour optimiser les performances. Le système sous-rétinien, d’utilisation plus simple, est beaucoup plus difficile à implanter ce qui peut limiter sa diffusion. Les deux types de systèmes donnent des performances probablement équivalentes.

Revues Générales
0

Les lentilles de contact sont actuellement le moyen le plus utilisé et le plus sûr, pour corriger la presbytie autrement qu’avec des lunettes. Les statistiques internationales annuelles montrent, une fois encore, une progression des lentilles multifocales au détriment de la monovision, même dans les pays anglo-saxons encore très attachés à la monovision. En Italie, au Portugal et en France, le ratio multifocales/monovision est de l’ordre de 85/3 et le ratio mondial [1] (sur 33 pays et 20 000 adaptations) est de 42/8. De 2011 à 2016, le pourcentage d’adaptation en lentilles multifocales souples est passé, sur le marché mondial, de 11 à 19 %. Il existe donc une réelle dynamique sans doute liée à la sortie de plusieurs lentilles multifocales journalières.

Revues Générales
0

Le laser Femtoseconde occupe une place centrale en chirurgie réfractive. Il est le complément parfait de la photoablation au laser Excimer dans le FemtoLASIK, technique de référence pouvant corriger tous les défauts réfractifs. Il est l’instrument unique de réalisation de la technique d’extraction lenticulaire (SMILE) pour corriger la myopie et des kératotomies arciformes antérieures ou intrastromales pour la correction de l’astigmatisme. Développé initialement pour la chirurgie réfractive cornéenne, son intérêt va bien au-delà dans la chirurgie du segment antérieur où les préoccupations réfractives s’inscrivent pleinement dans les indications thérapeutiques.

Revues Générales
0

Les habitudes de vie actuelles entraînent, particulièrement chez les enfants, une surexposition à la lumière bleue en raison des activités extérieures, de l’arrivée en masse des éclairages par lampes à LED et de l’usage exponentiel des écrans, notamment ceux des smartphones. Il nous a paru important dans ce contexte d’étudier les différentes caractéristiques des sources de lumière bleue, en particulier celles des écrans, afin de rationaliser les craintes qui se rattachent à leur usage dans le but de proposer des actes de prévention dont nous avons examiné les moyens actuels.
Nous insistons enfin sur la dualité de la lumière bleue qui doit être bien appréhendée afin d’en limiter les risques tout en préservant les effets favorables. Nous pensons qu’il est ainsi nécessaire de proposer aux enfants une prise de conscience devant aboutir à une attitude raisonnée et différenciée dans l’usage des sources de lumière bleue auxquelles ils seront de plus en plus confrontés tout au long de leur vie.

Revues Générales
0

Le traitement de l’endophtalmie repose sur l’injection d’antibiotiques en intravitréen en urgence. Les modalités de prise en charge reposent toujours sur les résultats de l’Endophthalmitis Vitrectomy Study publiés il y a plus de 20 ans. La place de la vitrectomie d’emblée est prouvée pour les acuités initiales effondrées à moins de VBLM et mériterait d’être réévaluée pour les acuités plus hautes en raison de ses intérêts potentiels et des progrès en chirurgie vitréorétinienne.

Revues Générales
0

La demande de rajeunissement facial et périorbitaire augmente régulièrement quel que soit l’âge. Depuis les débuts avec les injections de toxine botulique, les techniques de rajeunissement facial se sont multipliées avec, notamment, les injections de produits de comblement, les peelings, l’utilisation de différents lasers et la mésothérapie. Ces différentes techniques sont de plus en plus utilisées par les différents spécialistes. La multiplicité des techniques et de leur utilisation a entraîné une augmentation des complications. Dans cet article, nous détaillons les différentes techniques en insistant sur la prévention et le management des complications.

1 89 90 91 92 93 163