DMLA

Revues Générales
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L’arrivée des anti-VEGF en 2006 a révolutionné la prise en charge des néovaisseaux de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), permettant de réduire de près de 50 % la cécité causée par cette pathologie dans les pays industrialisés [1]. Cependant, la réponse aux traitements peut être très variable d’un patient à l’autre et le pronostic très différent. Ainsi, identifier des éléments prédictifs dès le diagnostic de la maladie et la visite initiale peut permettre de prévoir la réponse au traitement et le pronostic. Plusieurs éléments morphologiques et démographiques ont ainsi été mis en évidence aux travers d’analyses fines de la littérature de ces dernières années.

Revues Générales
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L’endophtalmie post-IVT est la complication la plus redoutée des praticiens. Une actualisation des bonnes pratiques des IVT par la Société française d’ophtalmologie (SFO) et la Société française d’hygiène hospitalière (SF2H) a été publiée en 2020.
En pré-IVT, une antibioprophylaxie par voie locale ou générale n’est pas indiquée.
En per-IVT, la détersion initiale avant la réalisation d’une antisepsie sur une peau sans souillure n’est plus nécessaire. Un temps de contact conjonctival de 90 secondes au moins est nécessaire avec la povidone iodée 5 % en irrigation.
En post-IVT, il n’est pas recommandé d’instiller des antibiotiques par voie locale.

Revue de presse
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Le concept d’une interdépendance entre la choriocapillaire (CC) et l’épithélium pigmentaire (EP) est soutenu par des études réalisées chez l’animal dans les années 1980 [1-3]. Bien qu’aucune étude in vivo n’ait été réalisée chez l’homme, on conçoit depuis cette époque que les altérations de l’épithélium pigmentaire, quelle que soit leur cause, sont associées à une perte plus ou moins rapide de la couche choriocapillaire. Les déchirures de l’EP maculaire ont été décrites par l’équipe d’Alan Bird en 1981 [4]. Ces lésions représentent une perte aiguë de l’EP sur une surface limitée et peuvent constituer un modèle pour l’étude de la choriocapillaire et de sa relation d’interdépendance avec l’EP.

Revues Générales
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La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est la cause la plus fréquente de cécité dans les pays développés. C’est une maladie multifactorielle avec des facteurs de risque à la fois environnementaux et génétiques. De nombreuses avancées ont permis de mettre en évidence l’existence de multiples gènes impliqués dans la DMLA.
La découverte de plusieurs variants associés à la DMLA a suscité de nombreuses interrogations : existe-t-il une corrélation génotype-phénotype ? y a-t-il un lien entre génétique et réponse au traitement ?
Ces avancées ont permis d’ouvrir la voie à de nouvelles perspectives, tant sur le plan diagnostique que sur le plan clinique et thérapeutique.

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Le schéma “Treat and Extend” (T & E) est souvent utilisé pour la prise en charge des néovaisseaux maculaires de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) parce qu’il permet de réduire le nombre de visites en optimisant celui des traitements [1]. Ce schéma s’est avéré aussi efficace que le rythme mensuel pour le maintien de l’acuité visuelle des patients traités pour des néovaisseaux maculaires de la DMLA [2]. Le caractère “proactif” du T & E implique cependant un risque de surtraitement, notamment chez les patients dont la réponse à l’anti-VEGF est très favorable.

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La forme atrophique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (atrophie géographique) touche près de 200 millions de personnes dans le monde avec une intrication plus ou moins importante avec les formes exsudatives de la maladie. Malgré des dizaines d’essais cliniques réalisés depuis deux décennies, aucun traitement n’a encore prouvé son efficacité, même pour ralentir le processus d’atrophie de l’épithélium pigmenté (EP) et des photorécepteurs en regard [1].

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L’article publié par l’équipe de Créteil dans le numéro d’avril de Retina décrit une nouvelle entité sémiologique en OCT : l’hyporéflectivité sous-rétinienne transitoire (HSRT). Il s’agit d’une lésion ronde de petite taille à bords bien délimités, que l’on peut repérer sur les coupes d’OCT-B (fig. 1). Cette zone hyporéflective peut être observée chez des patients atteints de maculopathie liée à l’âge (MLA) ou de DMLA.

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L’OCT-angiographie (OCT-A) est une imagerie 3D non invasive des vaisseaux des couches choriorétiniennes. Les progrès techniques des appareils visent essentiellement à compenser les artéfacts de mouvement et de projection des vaisseaux. Le perfectionnement de la vitesse d’acquisition, de la résolution des appareils et des logiciels de décorrélation du signal, comme de la reconstruction des réseaux vasculaires a progressivement amélioré la fiabilité des images pour leur utilisation en pratique clinique. Ainsi, depuis une dizaine d’années, l’OCT-A est devenue un moyen de visualisation, de compréhension, de diagnostic, de classification et de surveillance des maladies rétiniennes [1].

L'année ophtalmologique 2021
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L’actualité de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) a d’abord été marquée par les études de “vraie vie” du brolucizumab en Europe, en Asie et aux États-Unis. Ces études permettent de mieux guider la surveillance des patients. Elles permettent aussi de discuter des indications du brolucizumab en première ou en seconde ligne. Un autre élément marquant est l’obtention en janvier dernier d’un agrément de la Food and Drug Administration (FDA) pour le faricimab, une molécule originale bloquant le VEGF et le système de l’angiopoïétine. Nous avons cette année privilégié les éléments de l’actualité concernant les aspects thérapeutiques.

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Dans le rapport de 2007 de la Société Française d’Ophtalmologie, le Pr Soubrane définissait la DMLA comme “une atteinte maculaire tardive multifactorielle, apparaissant sur un terrain génétiquement prédéterminé, dont l’expression clinique est fonction de facteurs additionnels et environnementaux”. Depuis une dizaine d’années, l’aspect génétique de la DMLA est progressivement apparu comme un élément majeur : on considère que son héritabilité est d’environ deux tiers, bien plus que pour d’autres maladies systémiques comme le diabète ou les pathologies cardiovasculaires ou oculaires comme le glaucome et la myopie. Cet aspect génétique est aussi rendu complexe par le nombre de variants impliqués dans la pathogénie de la DMLA.