DMLA

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Au cours de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), on considère que les cellules de l’épithélium pigmentaire sont le siège d’un déséquilibre entre les facteurs anti-angiogènes et les facteurs pro-angiogènes, principalement le VEGF (vascular endothelial growth factor). Plusieurs études ont déjà montré que le resvératrol, un polyphénol contenu dans le vin et en particulier le vin rouge, pouvait diminuer l’expression du VEGF induite par le stress des cellules de la rétine [1].

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Depuis quelques années, les rôles multiples de la vitamine D sont progressivement mieux compris et les carences repérées dans la population générale ont pu être associées à plusieurs pathologies chroniques, en particulier la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). La structure moléculaire de la vitamine D est très proche de celle d’une hormone stéroïde, ce qui permet de comprendre l’étendue du champ des propriétés de son métabolite actif. La 1, 25-dihydoxy-vitamine D module en effet la prolifération et la différenciation cellulaire mais également les phénomènes d’apoptose. Les données des études expérimentales et des études d’observation suggèrent qu’un déficit même relatif en vitamine D pourrait être un facteur de risque de développer une DMLA [1]. En revanche, on ne disposait pas jusqu’ici de résultat d’étude d’intervention concernant la vitamine D.

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Le processus de néovascularisation choroïdienne secondaire à la DMLA peut être associé à des interruptions de la choriocapillaire au pourtour des néovaisseaux. Pour certains auteurs, les lésions de la choriocapillaire pourraient même constituer l’élément initial à l’origine de la formation des néovaisseaux [1, 2]. Cela suggère que la DMLA exsudative pourrait être une maladie initialement “vasculaire”, avec des lésions de l’épithélium pigmentaire et des photorécepteurs qui seraient secondaires [3].
Les récentes études en OCT-angiographie ont montré que les yeux présentant une atrophie géographique ont des diminutions de flux vasculaire choriocapillaire par rapport aux yeux de témoins ou aux yeux de patients avec néovascularisation [4]. La progression de l’atrophie géographique pourrait être suivie en contrôlant le niveau des flux choriocapillaires [5].

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Le caractère contraignant de la prise en charge des formes exsudatives de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) incite à développer des traitements permettant d’espacer les injections intravitréennes (IVT) tout en préservant l’efficacité sur la résorption des fluides associés aux néovaisseaux maculaires de la DMLA. Le brolucizumab est un fragment d’anticorps de petite taille à simple chaîne combinant un anticorps anti-VEGF-A et un fragment d’origine humaine. Les études précliniques avaient montré que cette petite molécule (25 kDa) avait une pénétration vers la rétine et l’épithélium pigmentaire 1,7 à 2 fois plus importante que celle du ranibizumab. La molécule présente une haute affinité et un pouvoir inhibiteur important pour toutes les isoformes du VEGF-A.

Revues Générales
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Les rôles multiples de la vitamine D sont probablement mieux compris actuellement. Sa structure moléculaire, très proche de celle d’une hormone stéroïde, participe aux multiples propriétés de son métabolite actif, la 1,25-dihydoxy-vitamine D. Ce métabolite module la prolifération et la différentiation cellulaire mais aussi les phénomènes d’apoptose au niveau de multiples tissus de notre organisme.
La fréquence des insuffisances en vitamine D et les éclairages récents sur les propriétés de son métabolite actif ont permis d’associer les déficits à des pathologies chroniques telles que la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Les données d’études expérimentales et observationnelles récentes suggèrent en effet qu’un déficit même relatif en vitamine D pourrait être un facteur de risque de développer une DMLA.

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Le matériel hyperréflectif sous-rétinien (SRHRM [subre­tinal hyperreflective material]) correspond à la zone grisâtre observée sur les coupes d’OCT-B entre les néovaisseaux et la neurorétine sus-jacente. On considère que ce matériel fait partie des phénomènes exsudatifs qui traduisent l’activité néovasculaire. Le terme “matériel” est vague à dessein parce que la nature précise de cette hyperréflectivité n’est pas connue. Pour la plupart des auteurs, il s’agirait de sérosités, de fibrine, de sang [1]. En outre, il est probable que la composition de ce matériel évolue avec le temps. Ce matériel n’est pas spécifique des néovaisseaux de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

L’Année Ophtalmologique 2019
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L’actualité concernant la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) revêt habituellement deux aspects. Le premier aspect, lié à la conception de la maladie, surtout important pour les praticiens, est régulièrement alimenté par l’évolution de l’imagerie et parfois l’analyse post-hoc de certaines études. La définition d’une nomenclature standard par un groupe d’experts mené par Rick Spaide est un élément d’actualité qui nous semble marquant. Le second aspect, lié aux progrès thérapeutiques, déterminant pour les praticiens mais encore plus pour nos patients, dépend davantage de l’industrie pharmaceutique. L’échec des anti-PDGF ou du lampalizumab avait marqué les dernières années, mais les progrès se précisent enfin avec l’arrivée de molécules permettant de diminuer les contraintes associées aux traitements anti-VEGF (vascular endothelial growth factor). Nous discutons ici les éléments qui nous ont semblé les plus marquants au cours de l’année 2019.

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Le schéma de retraitements Treat & Extend (T&E) est probablement celui qui est le plus utilisé en pratique courante pour le traitement des néovaisseaux maculaires de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA). Il avait initialement été proposé par Richard Spaide en 2007 [1]. Ce schéma vise à diminuer le nombre des injections intravitréennes (IVT) et le nombre de visites de contrôle tout en préservant un résultat sur l’acuité homogène avec celui des études MARINA et ANCHOR qui ont validé le ranibizumab, c’est-à-dire 7 à 10 lignes de gain sur l’échelle ETDRS à la fin de la première année. Plusieurs études ont par la suite validé ce schéma de retraitement utilisant soit le ranibizumab, soit l’aflibercept [2-4].

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Encore actuellement, la pathogénie des néovaisseaux de type 3 de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) fait l’objet d’hypothèses diverses, parfois contradictoires. Ces théories sont peu à peu affinées avec les progrès de l’imagerie. Les dénominations successives de ces néovaisseaux reflètent d’ailleurs les évolutions dans la conception de la lésion. Le terme “anastomose choriorétinienne” est encore utilisé en France alors qu’aux États-Unis, le terme de RAP (retinal angiomatous proliferation) est prédominant.