Rétine

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
0

On assiste actuellement à une véritable épidémie mondiale de myopie, particulièrement marquée dans les pays du Sud-Est asiatique où plus de 80 % des jeunes sont myopes. Le nombre de myopes au niveau mondial a été évalué à 2,6 milliards en 2020, dont 399 millions de myopes forts. En Europe, environ 50 % des jeunes adultes sont myopes et 5 % sont myopes forts. En France, les quelques données disponibles semblent confirmer ces chiffres.
La très grande prévalence de la myopie pose le problème du coût et de l’accès à la correction optique (6,3 milliards d’euros en France, dont 1,7 milliard de reste à charge pour les ménages), mais également celui des nombreuses complications oculaires, faisant craindre une augmentation des cas de déficiences visuelles irréversibles. Il apparaît crucial de documenter l’évolution de cette épidémie de myopie dans les années futures.

Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine
0

Après quelques années de distanciel à cause de l’épidémie de COVID-19, ce numéro de printemps de la Revue Francophone des Spécialistes de la Rétine, publiée sous l’égide du Club Francophone des Spécialistes de la Rétine (CFSR), est l’occasion de se réjouir de nos retrouvailles durant la journée du CSFR, en marge de la Société française d’ophtalmologie. En attendant cet événement, nous pouvons déjà lire avec plaisir ce numéro comportant des articles de grande qualité, notamment sur un sujet dont l’importance pour l’avenir de la santé visuelle commence à être au premier plan : la myopie, en particulier pathologique.

Revues Générales
0

L’occlusion de la veine centrale de la rétine (OVCR) est rare chez le sujet jeune. Le facteur de risque le plus souvent retrouvé est l’hypertonie oculaire. Nous rapportons le cas d’un jeune patient se présentant aux urgences pour une baisse visuelle brutale unilatérale, chez qui l’examen a révélé une OVCR de type A avec un blanc périveinulaire sur une hypertonie oculaire. Devant un angle fermé à la gonioscopie, une biomicroscopie ultrasonore a été réalisée, mettant en évidence une polykystose iridociliaire. À notre connaissance, c’est le premier cas publié dans la littérature d’une OVCR secondaire à une polykystose iridociliaire.
Chez ce jeune patient, le blanc périveinulaire a disparu au bout de 2 semaines, laissant place à une atrophie maculaire sévère. L’iridotomie au laser YAG est un moyen d’ouverture partielle de l’angle iridocornéen, mais un traitement hypotonisant doit être introduit.

Revues Générales
0

L’OCT est devenu un outil indispensable dans le diagnostic et le suivi des pathologies maculaires. Il permet la détection des néovaisseaux maculaires ainsi que des signes exsudatifs témoignant de l’activité néovasculaire, nécessitant un traitement par injections intravitréennes d’anti-VEGF.
Cependant, certains signes OCT non exsudatifs peuvent mimer du liquide intra- ou sous-rétinien comme les kystes dégénératifs, les tubulations de la rétine externe, l’hyporéflectivité sous-rétinienne transitoire, l’hyperréflectivité sous-rétinienne non exsudative, l’ouverture de l’épithélium pigmentaire rétinien, la wedge-shaped subretinal hyporeflectivity ou “plateau” et la wedge-shaped hyporeflective band. Il est donc primordial de savoir les reconnaître.

Revues Générales
0

Malgré la place potentielle des traitements préventifs au cours de la rétinopathie diabétique, il n’existe pas de traitement injectable par voie intravitréenne autorisé ou réaliste à l’heure actuelle. Seul l’équilibre glycémique et tensionnel est recommandé. En effet, les traitements anti-VEGF qui ont été testés dans cette indication, même s’ils limitent le risque d’évolution vers une forme à haut risque, ne démontrent pas de bénéfice visuel à 2 ans. Et ce, au prix d’un traitement contraignant et coûteux.
L’espoir d’un traitement préventif passera peut-être par un ciblage plus précis des patients à haut risque évolutif et/ou l’utilisation de molécules à durée d’action plus prolongée permettant un fardeau thérapeutique acceptable.

Revue de presse
0

Cette étude visait à analyser les données publiées pendant la pandémie sur les occlusions vasculaires rétiniennes qui ont été attribuées à tort ou à raison à une infection par le SARS-CoV-2.
Une proportion importante de patients atteints de COVID-19 sévère a développé des complications thromboemboliques systémiques. Pendant la pandémie, il pouvait être difficile pour les ophtalmologistes de déterminer si les occlusions vasculaires rétiniennes observées étaient fortuites ou associées à l’infection. Au total, 17 cas cliniques ont été publiés au cours de cette période, dont 10 sur des occlusions veineuses et 7 sur des occlusions artérielles. Dans la plupart de ces articles, les auteurs relèvent un manque de preuves biologiques (bilan biologique insuffisant à la recherche d’anomalies de la coagulation et de marqueurs inflammatoires) ou de multiples facteurs de risque confondants.

Revue de presse
0

“Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit” (fig. 1) [1].

Revue de presse
0

Depuis la démocratisation de l’OCT, il est apparu que les membranes épimaculaires (MEM) étaient fréquentes dans la population générale, avec une prévalence globale de 9 % [1]. Il s’agit dans deux tiers des cas de MEM débutantes, souvent découvertes lors d’un OCT systématique. Ces proliférations fibrocellulaires recouvrant la membrane limitante interne sont étiquetées “idiopathiques” dans la plupart des cas, mais les études qui mentionnent des MEM “secondaires” sont finalement peu nombreuses (3 études sur 13 dans la méta-analyse de Xiao de 2017). Ces MEM secondaires, associées à une autre pathologie (diabète, occlusion vasculaire rétinienne, antécédent de chirurgie rétinienne…), représenteraient 5 à 20 % des cas [1].

Revues Générales
0

L’optimisation de la gestion de l’accueil est essentielle pour donner une première impression positive au patient dès son arrivée en consultation. Les outils digitaux constituent une aide utile pour y parvenir. La mise en place d’une borne d’accueil interactive avec lecteur de carte Vitale intégré interfacée au logiciel patient, détaillée dans cet article, a permis de renforcer la satisfaction de nos patients et de l’équipe de notre centre.

1 12 13 14 15 16 34