La pratique de la rétine médicale implique la réalisation d’examens d’imagerie. L’organisation classique ou en travail aidé, le type de matériel utilisé conditionnent un peu l’ordre et le choix des examens qui sont réalisés pour faire le diagnostic chez un patient suspect de néovaisseaux choroïdiens de la Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge (DMLA). Nous reprenons ici quelques-uns des éléments qui interviennent dans ces choix.

La démarche médicale

Chez ce patient âgé qui signale des métamorphopsies et une baisse d’acuité visuelle récente, la démarche consiste d’abord à vérifier la présence d’une DMLA puis à vérifier la présence de néovaisseaux. On cherche ensuite à caractériser les néovaisseaux suivant leur type.

Parmi les lésions élémentaires de la maladie, c’est surtout la présence de drusen qui permet d’affirmer le contexte de DMLA. En effet, la présence de néovaisseaux sans drusen relève a priori d’une autre pathologie. Les autres lésions de la DMLA peuvent finalement avoir des évolutions complexes (les migrations pigmentaires évoluent sou-vent progressivement vers des plages d’atrophie, les dépôts de matériel se résorbent et font régulièrement place eux aussi à des zones d’atrophie), les hémorragies ou les dépôts de matériel peuvent être observés dans d’autres pathologies ou formes frontières.

Le diagnostic de la maladie

En imagerie, les clichés sans préparation comportant au moins un cliché couleur, un cliché en autofluorescence et un cliché en lumière bleue constituent évidemment les premiers examens et ce sont ces clichés qui permettent de caractériser la présence de drusen (tableau I) [1].

Le diagnostic des néovaisseaux

Les clichés sans préparation montrent souvent un effet de relief maculaire, par-fois un soulèvement grisâtre ou même une hémorragie qui orientent vers la présence d’une néovascularisation. Chez un patient présentant un syndrome[...]

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