Néovaisseaux du myope fort : comment les traiter avec les anti-VEGF

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La myopie forte est la première cause de néovaisseau choroïdien (NVC) chez le sujet de moins de 50 ans [1] (fig. 1). On estime que 5 à 10 % des myopes forts vont développer des NVC. Le pronostic des NVC du myope fort est redoutable : plus de 95 % de ces patients auront une acuité visuelle inférieure à 1/10 en l’absence de traitement [2]. Le handicap visuel que génère cette affection est d’autant plus sévère que l’atteinte est bilatérale dans environ 30 % des cas.

L’avènement des anti-VEGF a considérablement modifié le pronostic des NVC du myope fort. L’objectif de cet article est de rappeler ce que l’on peut attendre de ce type de traitement sur le court et le long terme, et de faire le point sur les stratégies de traitement.

Diagnostic et choix du traitement

1. Les anti-VEGF : le traitement de première intention

Les anti-VEGF sont sans équivoque le traitement exclusif en première intention des NVC du myope fort. Il n’y a pas d’autres alternatives raisonnables de première intention [3].

La photocoagulation, utilisée avant l’avènement de la PDT puis des anti-VEGF, avait de nombreux inconvénients. Elle avait peu d’indications, dans la mesure où la plupart des NVC avait une composante rétrofovéolaire ; elle comportait un taux très élevé de récidives ; et enfin le pronostic fonctionnel était souvent compromis par l’élargissement progressif des cicatrices de laser.

La PDT, quant à elle, ne faisait que limiter la baisse de vision et, dans les études contrôlées, n’apportait pas un bénéfice fonctionnel supérieur[...]

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À propos de l’auteur

Centre d’Imagerie et de Laser, PARIS. Hôpital Avicenne, BOBIGNY