- Rappels épidémiologiques
- Brefs rappels physiopathologiques et moléculaires
- Évolution de l’ODT (fig. 1)
- Rappels cliniques
- Quels pièges dans la littérature ?
- Traitements médicaux de l’ODT dans tous les cas
- Traitements médicaux de l’ODT active avec CAS < 3
- Traitements médicaux de l’ODT active avec CAS ≥ 3
- 1. Corticoïdes
- 2. Anti-CD20 (rituximab)
- 3. Anti-IL6 (tocilizumab)
- 4. Antagonistes du récepteur de L’IGF-1 (teprotumumab)
- 5. Méthotrexate
- 6. Anti-TNF alpha
- 7. Autres
- 8. Quelles molécules à l’étude ?
- 9. Cas particulier de la neuropathie optique
- Conclusion
Rappels épidémiologiques
Dans 90 % des cas, l’orbitopathie dysthyroïdienne (ODT) est secondaire à une maladie de Basedow. Dans 5 % des cas elle concerne des patients en hypothyroïdie, et dans 5 % des cas des sujets euthyroïdiens. L’ODT peut survenir avant (20 %), au moment (40 %) ou après (40 %) le diagnostic de la maladie de Basedow. La plupart du temps, l’ODT y est mineure et ce n’est que pour 25 % à 50 % des patients que l’ODT est significative, principalement dans les 18 premiers mois suivant le diagnostic [1].
En moyenne, 4 femmes sont touchées pour 1 homme. Le tabac constitue un facteur déclenchant et aggravant majeur. L’ODT est à l’origine d’une altération de la qualité de vie et de dépression souvent sous-diagnostiquées. Récemment, un risque de suicide accru a été mis en évidence chez ces patients.
Brefs rappels physiopathologiques et moléculaires
L’ODT résulte d’un conflit entre :
- Un[...]
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