Traitement médical de l’orbitopathie dysthyroïdienne : état des lieux

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Rappels épidémiologiques

Dans 90 % des cas, l’orbitopathie dysthyroïdienne (ODT) est secondaire à une maladie de Basedow. Dans 5 % des cas elle concerne des patients en hypothyroïdie, et dans 5 % des cas des sujets euthyroïdiens. L’ODT peut survenir avant (20 %), au moment (40 %) ou après (40 %) le diagnostic de la maladie de Basedow. La plupart du temps, l’ODT y est mineure et ce n’est que pour 25 % à 50 % des patients que l’ODT est significative, principalement dans les 18 premiers mois suivant le diagnostic [1].

En moyenne, 4 femmes sont touchées pour 1 homme. Le tabac constitue un facteur déclenchant et aggravant majeur. L’ODT est à l’origine d’une altération de la qualité de vie et de dépression souvent sous-diagnostiquées. Récemment, un risque de suicide accru a été mis en évidence chez ces patients.

Brefs rappels physiopathologiques et moléculaires

L’ODT résulte d’un conflit entre :

  • Un[...]

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À propos des auteurs

Service d’Ophtalmologie, Hôpital Pasteur 2, CHU de Nice

Service d’Endocrinologie, Hôpital de L’Archet, CHU de NICE.