Imagerie grand champ et choroïde : doit-on revoir nos conceptions ?

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En préambule

La choroïde est un tissu vasculaire spongieux, situé en arrière de la rétine, dont l’organisation est restée longtemps mal comprise des anatomopathologistes comme des ophtalmologues. Les travaux d’Hayreh ont énormément contribué aux avancées des connaissances à ce sujet [1-3]. Ceux-ci étaient basés sur des études post mortem ainsi que sur des études in vivo grâce à l’angiographie à la fluorescéine chez le singe et chez l’homme. Il a pu définir, grâce à ses observations rigoureuses, la distribution segmentaire et terminale de la circulation des artères ciliaires, leur nomenclature, leur nombre et leur origine, ainsi que la distribution des watersheds (zones de séparation des eaux) et leur importance en clinique, car ce sont des zones très sensibles à l’ischémie (fig. 1).

Au cours des dix dernières années, l’introduction de l’imagerie grand champ a considérablement augmenté et affiné nos connaissances sur l’anatomie et la circulation choroïdienne. Depuis 2005, des systèmes sans contact permettent d’imager la rétine dans des champs allant jusqu’à 200° (Optos Californie, Écosse, Royaume-Uni). La documentation de la périphérie choroïdienne permet non seulement le diagnostic, le monitoring et le suivi des pathologies la concernant, mais a aussi un rôle irremplaçable pour l’enseignement, l’éducation du patient, sans oublier un rôle médico-légal et une utilité en télémédecine.

L’étude de la choroïde est un domaine dans lequel nous avons encore beaucoup à apprendre, en particulier sur la distribution exacte des artères ciliaires et des drainages veineux, qu’ils soient[...]

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À propos des auteurs

Centre d’investigation clinique, Fondation Ophtalmologique Rothschild, PARIS.

Centre ophtalmologique Maison Rouge, STRASBOURG.