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Revues Générales
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La panphotocoagulation rétinienne (PPR) est le traitement de référence de la rétinopathie diabétique proliférante. Ce traitement sera adapté à la sévérité de l’atteinte rétinienne. Classiquement, en cas de rétinopathie diabétique proliférante non compliquée, ou de rétinopathie diabétique non proliférante sévère associée à des facteurs de risque, la PPR sera réalisée en 3 à 4 séances, à l’aide du laser multispot. Dans quelques rares cas, elle peut être adaptée aux zones d’ischémie, à l’aide de l’angiographie à la fluorescéine grand champ, et sous réserve de la compliance du patient. Enfin, toute complication de la prolifération néovasculaire indique une PPR rapide et urgente.

Revues Générales
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Les systèmes de rétine artificielle sont passés en une dizaine d’années du stade de recherche à celui de la pratique clinique. Elles fonctionnent en stimulant les étages de transmission de la rétine et les indications sont donc limitées aux patients devenus progressivement aveugles par dégénérescence complète des photorécepteurs dans le cadre d’une dystrophie génétique.
Les résultats, modestes dans l’absolu, donnent une amélioration incontestable de la qualité de vie chez la majorité des patients implantés en les aidant dans les activités de la vie quotidienne. Les systèmes prérétiniens sont plus faciles à implanter et nécessitent un apprentissage visuel de plusieurs mois pour optimiser les performances. Le système sous-rétinien, d’utilisation plus simple, est beaucoup plus difficile à implanter ce qui peut limiter sa diffusion. Les deux types de systèmes donnent des performances probablement équivalentes.

Revues Générales
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Le traitement de l’endophtalmie repose sur l’injection d’antibiotiques en intravitréen en urgence. Les modalités de prise en charge reposent toujours sur les résultats de l’Endophthalmitis Vitrectomy Study publiés il y a plus de 20 ans. La place de la vitrectomie d’emblée est prouvée pour les acuités initiales effondrées à moins de VBLM et mériterait d’être réévaluée pour les acuités plus hautes en raison de ses intérêts potentiels et des progrès en chirurgie vitréorétinienne.

Revues Générales
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La chirurgie du glaucome a connu peu d’innovations jusqu’à l’arrivée récente des techniques micro-invasives. Elles utilisent des voies d’abord réduites et sont économes en tissu. Les baisses pressionnelles sont effectives même si elles varient selon les dispositifs. Les complications semblent rares et peu graves rendant les suites et suivis simples.
Les résultats sur le long terme sont à évaluer et permettront de trouver le bon positionnement des MIGS dans l’arsenal thérapeutique du glaucome.

Mise au point
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S’inscrivant dans la quête d’améliorer la performance visuelle et le confort patient après une chirurgie du cristallin, est apparue une nouvelle génération d’implant baptisé “EDOF” pour “Extended Depth of Focus”. Il s’agit d’une vaste famille qui réunit divers concepts (zones focales, modulation d’asphéricité, trou sténopéïque) dont le dénominateur commun est de viser une transmission optimale de la lumière à la rétine, tout en offrant une capacité de corriger la vision intermédiaire ; la plus sollicitée dans les activités quotidiennes. À défaut de prétendre offrir l’indépendance aux lunettes comme le font les implants multifocaux, ces optiques seraient capables d’offrir le maintien optimal de la qualité de vision tel un monofocal tout en offrant un gain en profondeur de champ. Leur domaine d’indication pourrait s’étendre aux patients plus âgés et aux yeux plus à risque. Le chef de file et le pionnier dans cette catégorie est l’implant diffractif à zones focales étendue (Symfony, Johnson & Johnson) dont nous rapportons ici les résultats de l’étude multicentrique européenne. Ces résultats encourageants confirment la capacité de corriger vision de loin et intermédiaire et de maintenir une bonne qualité de vision. La cible d’une micromonovision sur l’œil dominé peut optimiser la vision de près, mais elle doit être inférieure à -0.75 D pour ne pas être inductrice de halos. Sa validation en 2016 aux États-Unis a conduit à l’explosion de sa diffusion, le mettant en concurrence avec les “implants Low Addition” et à une augmentation du marché global des implants premiums.