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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revue de presse
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Deux facteurs principaux semblent contribuer à la majoration récente de l’incidence de la myopie et de la myopie forte. D’une part, la majoration progressive de l’instruction et des “activités intellectuelles” sur la planète, probablement parce que ces activités suscitent l’accommodation et, d’autre part, la majoration de l’exposition à la lumière artificielle par le biais du remodelage scléral. Ces deux facteurs expliqueraient, par exemple, la plus grande incidence de la myopie dans les zones urbaines par rapport aux zones rurales [1].

Revue de presse
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En 2010, on estimait que les anomalies de la réfraction non corrigées venaient en première place des gênes en vision de loin, affectant 108 millions d’individus [1]. Aux États-Unis, le coût économique de ces anomalies de la réfraction, principalement la myopie, a été estimé à 202 $ par an [2]. La myopie représente un défit particulier en raison de la sous-population des myopes forts, associée à un risque de cataracte, de glaucome et de complications rétiniennes médicales ou chirurgicales, certaines pouvant aboutir à la cécité [3]. La choroïdose myopique représenterait 12,2 % (environ 200 000 individus) des causes de handicap visuel au Japon [4].