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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
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Le secteur de l’ophtalmologie subit le syndrome des “mauvais avis”. Certainement parce que le surpeuplement des villes, le non-renouvellement des générations de spécialistes ainsi que les déserts médicaux sont des réalités qui mettent les ophtalmologistes dans une position très délicate. Cet article tente d’apporter un ensemble de conseils avisés afin que l’ophtalmologiste 2.0 puisse s’y retrouver.

Revues Générales
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L’implantation d’une kératoprothèse demeure une technique complexe proposée aux patients en cécité cornéenne bilatérale et ne pouvant bénéficier d’une kératoplastie. Des avancées importantes dans ce domaine ont été réalisées grâce à la meilleure connaissance des biomatériaux, l’amélioration des techniques chirurgicales et des traitements postopératoires. Cependant, il persiste de nombreuses interrogations concernant les mécanismes biologiques d’intégration ou de résorption tissulaire associées à l’implantation cornéenne d’un biomatériau.
Un nombre limité de dispositifs est disponible pour les applications cliniques. Des substituts cornéens développés par génie tissulaire seront certainement sur le marché dans un futur proche afin de pallier les difficultés d’approvisionnement des greffons cornéens.

Revues Générales
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Devant une lésion visible au fond d’œil intéressant le segment postérieur, la question est celle de sa potentielle malignité. L’examen clinique, l’interrogatoire, les photographies et l’OCT-EDI permettent souvent de s’orienter vers un diagnostic probable.
La réalisation d’une échographie en première intention permet d’obtenir une imagerie de référence riche de plusieurs enseignements : l’épaisseur lésionnelle est un facteur clé dans la prise en charge, les données morphologiques, d’échogénicité et la topographie sont très importantes. Le Doppler couleur et pulsé étudie les vaisseaux présents au sein de la lésion (quantification, type et vélocité). L’IRM a une place de choix en cas de suspicion d’invasion extra-oculaire et/ou d’atteinte du complexe optique, surtout lorsque la lésion est située à proximité du pôle postérieur.
Le choix du traitement puis la surveillance sont des étapes cruciales et une approche ciblée des tumeurs mélaniques grâce à l’étude du profil génétique améliore la prise en charge initiale.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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Trois grandes nouvelles catégories d’anticancéreux sont associées à des effets indésirables au niveau de la surface oculaire : les inhibiteurs des checkpoints immunitaires, les thérapies ciblées et les immunoconjugués. Les premiers sont responsables d’atteintes inflammatoires de la surface oculaire, parfois intégrées dans d’authentiques maladies auto-immunes systémiques. Les thérapies ciblées, et en particulier les inhibiteurs du récepteur de l’EGF, provoquent une toxicité de surface associant blépharite, trichomégalie et kératite pouvant progresser vers l’ulcère. Enfin, les immunoconjugués, dont le développement est en plein essor, sont responsables de kératopathies épithéliales pseudo-microkystiques susceptibles d’entraîner une baisse sévère de la vision.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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Le syndrome de Gougerot-Sjögren (SGS) est une pathologie chronique auto-immune se manifestant par une triade clinique associant kératoconjonctivite sèche, xérostomie et atteinte articulaire. L’ophtalmologiste joue un rôle primordial dans le diagnostic. C’est une pathologie prédominant chez la femme de plus de 45 ans. La sécheresse oculaire du syndrome de Gougerot-Sjögren est souvent plus sévère que les autres formes de sécheresse oculaire, avec la présence de filaments et de KPS denses. L’infiltration lymphocytaire glandulaire et l’inflammation de la surface oculaire expliquent en partie la physiopathologie de l’atteinte ophtalmologique.
L’arsenal thérapeutique à notre disposition doit permettre une prise en charge personnalisée et adaptée à chaque patient. Les traitements systémiques n’ont que très peu d’effet sur la sécheresse oculaire secondaire au SGS.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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La kératite ulcérante périphérique (KUP) est une affection inflammatoire de la cornée périphérique caractérisée par un défect épithélial et une fonte du stroma périlimbique (ulcère de cornée), qui résulte d’une interaction entre l’immunité de l’hôte et la cornée périphérique. La KUP peut avoir des causes locales ou systémiques, infectieuses ou non infectieuses.
L’établissement d’un diagnostic étiologique nécessite un bilan clinique et paraclinique minutieux réalisé conjointement avec un médecin interniste. La prise en charge chirurgicale est indiquée au cas par cas selon la sévérité de l’atteinte. Il en va de même pour l’utilisation d’agents immunosuppresseurs ciblés.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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Devant une conjonctivite chronique rebelle ou compliquée de fibrose conjonctivale avec symblépharons et comblements des culs-de-sac, il faut rechercher une maladie systémique et en parti­culier une dermatose bulleuse. Si certaines étiologies sont évidentes, comme le syndrome de Lyell Stevens-Johnson ou l’épidermolyse bulleuse congénitale, les dermatoses bulleuses auto-immunes comme les pemphigoïdes des muqueuses peuvent poser des problèmes diagnostiques. Nous allons voir dans cet article comment faire le diagnostic d’une atteinte oculaire de maladie bulleuse et comment la prendre en charge.

Dossier : Surface oculaire et médecine interne
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Pour cette rentrée 2022, nous vous avons concocté un dossier qui vous plongera, dès le retour des vacances, dans les relations parfois étroites entre surface oculaire et médecine interne. Pour cela, un panel d’experts fera le point sur des pathologies (ou des traitements systémiques) pourvoyeuses d’atteintes de la surface oculaire et dans lesquelles l’ophtalmologiste joue un rôle de premier plan.

Revue de presse
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La forme atrophique de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (atrophie géographique) touche près de 200 millions de personnes dans le monde avec une intrication plus ou moins importante avec les formes exsudatives de la maladie. Malgré des dizaines d’essais cliniques réalisés depuis deux décennies, aucun traitement n’a encore prouvé son efficacité, même pour ralentir le processus d’atrophie de l’épithélium pigmenté (EP) et des photorécepteurs en regard [1].

Revue de presse
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Le monde animal comporte une variété étonnante de types d’yeux qui ont évolué indépendamment dans au moins dix classes distinctes [1]. Les yeux des vertébrés descendent cependant tous d’un ancêtre commun, le “proto-œil”, apparu pour la première fois lors de la diversification cambrienne, il y a environ 540 millions d’années alors que la vie n’existait que dans les océans. Les premiers proto-yeux étaient plats, situés sur la surface externe du corps. Ils se sont ensuite invaginés en cuvettes multicellulaires. Ces organes de détection de la lumière ont bien sûr évolué et se sont développés rapidement, poussés par l’énorme avantage sélectif apporté par cette forme unique de sensation-perception [2]. La puissance des systèmes visuels animaux résulte probablement d’une sorte de course aux armements dans l’évolution des prédateurs comme de leurs proies [3].

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