Auteur Desmettre T.

Centre de Rétine Médicale, MARQUETTE-LEZ-LILLE, Service d’Ophtalmologie, Hôpital Lariboisière, PARIS.

Revue de presse
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À Seattle, le dimanche 5 mai, à 16 h 15, les résultats de l’AREDS 2 étaient présentés au congrès de l’ARVO dans une salle comble et une ambiance surchauffée par des années d’attente (12 ans déjà depuis la publication du rapport 8 de l’AREDS 1 !). Ces résultats étaient simultanément mis en ligne sur le site du JAMA et une session “live” sur Internet permettait à ceux qui n’avaient pas pu se rendre à Seattle de suivre le déroulement de la session.

Imagerie
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En France, l’Eylea® (aflibercept ou VEGF-Trap) sera disponible dans quelques mois, après les discussions sur le prix de commercialisation en fonction de l’évaluation du service médical rendu. Pour mémoire, la molécule a reçu un agrément en novembre 2011 aux États-Unis. La situation est cependant un peu particulière aux États-Unis parce que les prescriptions de bevacizumab (Avastin®) représentent une part importante dans l’utilisation des anti-VEGF, en grande partie en raison du mode de remboursement des molécules.

Revue de presse
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Bien que la pathogénie des formes atrophiques de la DMLA (fig. 1) reste mal élucidée, plusieurs pistes thérapeutiques sont envisagées visant à ralentir l’extension des plages d’atrophie (fig. 2). Parmi celles-ci, le fenrétinide, administrable par voie orale, diminue l’apport du rétinol au niveau de la rétine et de l’épithélium pigmentaire (EP) en bloquant sa protéine de transport sérique, la Retinol Binding Protein (RBP). Le fenrétinide (N- (4-hydroxy) rétinamide, 4-HPR) est un dérivé synthétique de la vitamine A qui agit comme un leurre vis-à-vis de la RBP.

Revue de presse
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Les soulèvements vascularisés de l’épithélium pigmentaire (DEP) constituent une forme particulière de néovascularisation occulte qui pose des problèmes thérapeutiques quotidiens aux rétinologues [1]. En effet, leur évolution difficilement prévisible et la possibilité de survenue d’une déchirure de l’épithélium pigmentaire maculaire en ont fait des “persona non grata” pour toutes les études pivots des traitements de la DMLA depuis la PDT jusqu’aux anti-VEGF. En dehors des résultats d’études pilotes, il est donc difficile pour les praticiens de trouver des éléments de référence pour guider le traitement initial de ces DEP et encore davantage pour guider le rythme des retraitements par anti-VEGF. La seule étude multicentrique réalisée sur grand échantillon incluant des DEP vascularisés est l’étude CATT [2].

DMLA
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L’avènement de processeurs informatiques rapides et le développement de systèmes optiques originaux tels que celui de l’OCT ou celui des HRA ont favorisé le développement de systèmes d’imagerie de la rétine. Ces progrès ont d’ailleurs été associés à l’amélioration de nos possibilités de traitement des néovaisseaux de la DMLA.
Il est utile de préciser la place de nos images pour continuer à les interpréter dans un contexte de sémiologie clinique et de perspective thérapeutique.

Revue de presse
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Thomas M, Mousa S, Mousa S. Comparative effectiveness of aflibercept for the treatment of patients with neovascular age-related macular degeneration. Clin Ophthalmol, 2013 ; 7 : 495-501.

DMLA
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En France, dans le domaine de la DMLA, l’année 2012 a certainement été marquée par l’optimisation progressive de nos schémas de traitement par Lucentis et en même temps par une expectative vis-à-vis de l’Eylea, disponible aux Etats-Unis depuis décembre 2011. Les rythmes fixes “proactifs” de traitement utilisés aux Etats-Unis pour ce dernier anti-VEGF viendront prochainement rencontrer nos habitudes de prise en charge “réactives”, très influencées par les contrôles en imagerie.