Non classé

Occlusions veineuses rétiniennes
0

L’implant de dexaméthasone est ou peut être utilisé en première intention en cas de patients pseudophaques ou de chirurgie de la cataracte planifiée, de présence de biomarqueurs d’inflammation à l’OCT, d’antécédents de vitrectomie, de contre-indications aux anti-VEGF ou de patients peu observants. La présence d’un glaucome traité par monothérapie n’est pas une contre-indication. Il est aussi utilisé en deuxième intention, après les anti-VEGF, en cas de mauvaise réponse à ces derniers ou de lourdeur thérapeutique.

Occlusions veineuses rétiniennes
0

Cela fait tout juste 10  ans que les traitements par injections intravitréennes (IVT) sont à notre disposition dans le traitement de l’œdème maculaire des occlusions veineuses rétiniennes (OVR) et qu’ils ont révolutionné le pronostic visuel de nos patients, ainsi que notre prise en charge thérapeutique. L’implant de dexaméthasone a obtenu l’autorisation de mise sur le marché en 2011, suivi par le ranibizumab en 2012 et par l’aflibercept en 2013 et 2015. Les premières études princeps nous ont aidés à poser les indications de ces traitements en fonction principalement du type de l’occlusion veineuse rétinienne, de son ancienneté, des affections associées et du terrain.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
0

Les relations entre la COVID-19 et la surface oculaire sont étroites. Les conjonctivites et kératoconjonctivites sont les manifestations oculaires les plus fréquentes de la maladie, les larmes des patients infectés peuvent être contagieuses et la surface oculaire peut constituer une porte d’entrée pour l’infection.
Après avoir détaillé ces différents éléments à la lumière des publications les plus récentes, nous aborderons les mesures de précaution à mettre en œuvre plus spécifiquement dans la prise en charge des patients atteints de pathologie de la surface oculaire.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
0

Au même titre que la plupart des pathologies ophtalmologiques potentiellement cécitantes, la prise en charge des glaucomes a été fortement impactée par l’épidémie de COVID-19 et par la période de confinement printanière. L’impossibilité de réaliser des consultations pendant plus de 2 mois puis la reprise progressive avec des impératifs de sécurité et de distanciation des patients ont amené de nombreuses questions relatives aux modalités de suivi et de prise en charge des glaucomes : quels sont les risques d’un retard diagnostique ? Peut-on différer le suivi d’un glaucome ? Quel appareil utiliser pour la mesure de la PIO ? Doit-on continuer à réaliser des champs visuels et OCT pour tous les patients ? La prise en charge thérapeutique est-elle modifiée ? Peut-on réaliser une partie du suivi en télémédecine ?
Au moment où nous rédigeons ce dossier, la reprise de la circulation du virus en France et la possibilité d’une deuxième vague épidémique à l’automne, à laquelle nous sommes confrontés aujourd’hui, remettent en avant toutes ces problématiques. Je profite de notre expérience récente pour vous apporter des réponses pratiques et vous aider dans la prise en charge de vos patients glaucomateux dans les mois à venir.

Dossier : Ce que nous avons appris de l’épidémie de COVID-19
0

Au moment où nous avons décidé de rédiger ce dossier, la deuxième vague n’était encore qu’un des scénarios possibles pour l’automne 2020, considéré par certains comme catastrophiste. Malheureusement, cette sombre prévision se réalise jour après jour. Alors que se profilent de nouvelles déprogrammations chirurgicales et une possible limitation de l’activité de consultation, il est essentiel que nous mettions en pratique les enseignements que nous avons pu tirer de la première vague. Avec une réactivité exceptionnelle, nos sociétés savantes avaient déjà rendu disponibles au printemps des fiches pratiques couvrant la quasi-­totalité des pathologies ophtalmologiques, permettant une pratique de l’ophtalmologie plus sûre pour les soignants et les patients.

Dossier : Urgences pédiatriques
0

Devant une suspicion de mégalocornée chez un enfant, le premier réflexe à avoir est de se référer aux valeurs normatives du diamètre cornéen en fonction de l’âge. Une fois que la présence d’une mégalocornée est bien confirmée, il est nécessaire de réaliser un bilan clinique complet. En effet, le deuxième réflexe à avoir est d’éliminer un glaucome congénital (primitif ou secondaire). Pour cela, il est essentiel d’adresser l’enfant dans un centre de référence afin de réaliser un examen sous anesthésie générale qui permettra de faire une analyse clinique de qualité et une mesure des paramètres biométriques non réalisables en consultation.
À la fin de cet examen, soit le diagnostic de glaucome congénital est aisé et on réalise une prise en charge chirurgicale immédiate, soit il manque des arguments diagnostiques et une surveillance est recommandée. Pendant cette phase de surveillance, si le glaucome congénital est éliminé, on sera face à une mégalocornée congénitale qu’il faudra surveiller à vie afin de dépister l’apparition d’une hypertonie secondaire.

Dossier : Urgences pédiatriques
0

L’œil rouge chez l’enfant est un motif de consultation fréquent. Correspondant le plus souvent à des pathologies bénignes, ce symptôme peut parfois traduire une atteinte menaçant le pronostic visuel voire vital. Trois types de rougeur sont classiquement décrits : la rougeur diffuse, la rougeur localisée et le cercle périkératique. Un interrogatoire orienté ainsi qu’un examen clinique simple sont souvent suffisants afin d’orienter la démarche diagnostique initiale. Celle-ci doit en premier lieu permettre de différencier les véritables urgences – kératites, uvéites, glaucomes aigu ou secondaire notamment à une tumeur, pathologies infectieuses de contiguïté – des simples conjonctivites.

Dossier : Urgences pédiatriques
0

Les mouvements oculaires anormaux du nourrisson sont pléthore. Leur connaissance est essentielle, car certains sont la porte d’entrée vers des urgences neurologiques : nystagmus des gliomes du chiasma et des syndromes dysmyéliniques, flutter ouvrant la séquence d’un syndrome opsomyoclonique révélant un neuroblastome, révulsions oculaires menant au diagnostic d’un syndrome de West, etc. D’autres conduisent au diagnostic d’une affection cécitante : amauroses congénitales de Leber, etc. Leur diagnostic repose sur l’analyse soigneuse du contexte et de la nature du mouvement, de plus en plus souvent filmé par l’entourage.
Une dysfonction, même sévère (rétinienne ou cérébrale), ne s’accompagne pas nécessairement d’anomalies morphologiques, particulièrement chez le tout-petit. La normalité d’une IRM cérébrale n’élimine pas une encéphalopathie épileptique, pas plus que celle d’une OCT maculaire ne permet d’éliminer une dystrophie rétinienne.

Dossier : Urgences pédiatriques
0

Les situations d’urgences en ophtalmo-pédiatrie sont multiples, les démarches diagnostiques et thérapeutiques parfois complexes car l’enfant se débat, refuse l’examen ou l’angoisse des parents est difficile à gérer. Lorsque l’enfant a l’œil trop grand, que la pupille n’est pas normale, que l’œil est rouge, qu’il présente des mouvements oculaires anomaux, les parents consultent en urgence avec l’espoir de solutions rapides.

1 7 8 9 10 11 21