0

DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

Revues Générales
0

Pathologie souvent liée au port de lentilles, elle représente moins de 5 % des kératites infectieuses sous lentilles de contact. L’atteinte est d’abord épithéliale puis stromale. La kératonévrite radiaire et l’anneau immunitaire sont évocateurs du dia-gnostic.
La PCR est la technique de référence pour affirmer le diagnostic, si besoin complétée par une microscopie confocale. Le traitement repose sur l’association biguanide + diamidine en collyre, débutée à une goutte toutes les heures.
D’autres molécules sont en cours d’évaluation : voriconazole, miltéfosine, natamycine, povidone iodée, pentamidine. Une kératoplastie est parfois nécessaire pour guérir l’infection. En cas de greffe à chaud, une kératoplastie lamellaire antérieure profonde est préférable à la chirurgie transfixiante.

Revues Générales
0

Les kératoplasties transfixiantes sont les interventions de transplantation humaine les plus fréquemment effectuées à travers le monde. Le rejet de greffe est de loin la cause numéro un de l’échec thérapeutique d’une greffe de cornée. Dès lors, il est essentiel de déterminer les facteurs de risque de rejet, de connaître les cas à haut risque, de diagnostiquer un épi-sode de rejet et d’en assurer la prise en charge optimale d’un point de vue préventif et thérapeutique.
Néovascularisation, regreffe, état inflammatoire de la cornée receveuse, facteurs liés au receveur ainsi que facteurs pero-pératoires contribuent tous à un risque accru de rejet. Le rejet endothélial, le plus fréquent, se manifeste notamment par de l’inflammation en chambre antérieure et un œdème cornéen du greffon. Non pris en charge à temps, il évolue irrémédia-blement vers la perte du greffon. Cela souligne l’importance des corticoïdes et immunosuppresseurs dans la gestion pré-ventive et thérapeutique des épisodes de rejet.

Revues Générales
0

La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une affection multifactorielle dont la composante inflammatoire est aujourd’hui bien établie. En raison de leurs propriétés anti-inflammatoires, les inserts à base de dexaméthasone ou d’acétonide de fluocinolone sont considérés comme des options possibles pour le traitement de la DMLA exsudative, seuls ou en combinaison aux anticorps anti-VEGF.
À l’instar de nombreuses maladies à composante inflammatoire, le dysfonctionnement de la voie alterne du complément est une pièce maîtresse de la physiopathologie de la DMLA exsudative. POT-4 est un puissant inhibiteur du facteur du complément C3 activé (ou C3a), et représente un espoir potentiellement très prometteur dans la DMLA exsudative. Les premières données disponibles montrent une bonne tolérance du produit.
Enfin, une étude de phase III associant anti-VEGF et anti-PDGF est actuellement en cours aux États-Unis et en France. Les premiers résultats de cette étude pourraient être présentés dès 2016.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
0

L’OCT-SD (Optical coherence tomography spectral domain) s’est imposé au cours de ces dernières années comme un outil incontournable pour la prise en charge des glaucomes. Elle est aujourd’hui utilisée quotidiennement pour l’évaluation et le suivi de l’atteinte structurale dans le glaucome.
Compte tenu de la différente sensibilité des modes d’acquisition en OCT-SD, il convient d’associer les acquisitions macu-laires, des fibres péripapillaires et papillaires afin d’améliorer les capacités diagnostiques de cette imagerie. Les résultats de l’analyse en OCT-SD devront toujours être confrontés à l’examen clinique et à l’analyse du champ visuel avant toute décision thérapeutique.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
0

Bénéficiant du développement des techniques de rétinographie non mydriatique, avec un résultat immédiat, les clichés de la tête du nerf optique et des fibres nerveuses rétiniennes demeurent des documents paracliniques essentiels dans le glau-come.
Ils complètent les informations apportées par le relevé du champ visuel et les analyseurs, et parfois les surpassent. Ils four-nissent un document de référence indémodable. Au stade prépérimétrique, les clichés révélant une hémorragie papillaire et/ou un déficit des fibres optiques sur la rétine confirment le glaucome.
Au cours de l’évolution de la maladie avérée, la survenue d’une hémorragie papillaire doit être considérée comme un signe d’alerte majeur de sa progression et peut, là encore, n’être repérable que sur un cliché photographique.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
1

La gonioscopie est l’examen de référence pour l’analyse de l’angle iridocornéen. L’analyse de l’angle iridocornéen profite aujourd’hui de techniques d’imagerie “en coupe”, basée sur le principe des ultrasons (échographie en mode UBM) et de la lumière (OCT de segment antérieur).
Depuis, les progrès ont été importants dans le domaine du glaucome, notamment pour l’analyse quantitative et qualitative de l’angle de manière statique mais également dynamique. En l’absence de technique “parfaite”, il convient d’associer dans la mesure du possible ces différentes techniques, en fonction de la situation clinique, pour obtenir les meilleurs résul-tats.
L’UBM sera l’examen de choix pour l’analyse de la chambre postérieure, notamment pour la visualisation des procès ciliaires à la recherche d’anatomie ou de mécanisme d’iris plateau. L’UBM sera également un outil indispensable pour analyser l’angle en condition scotopique, lors d’une mydriase physiologique. L’OCT de segment antérieur sera l’examen de choix pour une analyse quantitative de l’ouverture de l’angle avec différentes mesures. L’angle iridocornéen est une struc-ture évolutive dans le temps.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
0

L’examen de l’angle iridocornéen (AIC) doit être systématique chez tout patient glaucomateux avéré ou suspecté, chez tout hypertone oculaire et en cas d’étroitesse de la chambre antérieure, afin d’évaluer l’accessibilité de l’humeur aqueuse à ces voies d’évacuation, puisque les valeurs de la pression oculaire (PIO) dépendent d’un équilibre entre la production d’humeur aqueuse par le corps ciliaire et son évacuation au niveau de l’AIC.
En pratique, l’évaluation clinique de l’AIC se fait au biomicroscope, par la gonioscopie, qui permet d’examiner la morpho-logie de l’AIC, de déterminer si l’AIC est ouvert, fermé de façon transitoire ou définitive, susceptible de fermeture, “en-combré” (pigment, synéchies, dépôts exfoliatifs, corps étrangers, tumeur…), siège de dysgénésies (glaucome congénital) ou d’anomalies anatomiques (glaucome traumatique, inflammatoire). Après la chirurgie filtrante, la gonioscopie permet de rechercher un obstacle à l’écoulement en cas de remontée tensionnelle oculaire, et de le traiter. Les résultats de la gonioscopie permettent de comprendre les mécanismes d’élévation de la PIO, de faire une classification nosologique de la plupart des glaucomes secondaires et de proposer si besoin, selon les cas, un traitement approprié : irido-tomie, iridoplastie, trabéculoplastie, chirurgie filtrante perforante ou non perforante. La gonioscopie doit être répétée dans le temps, car l’AIC est une structure dynamique dont l’ouverture peut se modifier du fait de la mobilité de l’une de ses parois, l’iris.

Dossier : Imagerie dans le glaucome
0

En 2016, l’imagerie occupe, en pratique clinique courante, une place devenue essentielle dans la prise en charge des glau-comes, aussi bien au stade du bilan du diagnostic initial qu’au cours du suivi des patients glaucomateux. Si certaines techniques d’acquisitions sont bien codifiées depuis plusieurs années, la multiplication récente des moyens d’évaluation des structures anatomiques cibles…

Revue de presse
0

La choriorétinopathie séreuse centrale (CRSC) serait la quatrième cause de baisse de vision en rétine médicale après la DMLA, le diabète et les occlusions de branches veineuses [1]. Une hyperperméabilité choroïdienne est régulièrement impliquée dans la maladie, mais la pathogénie de l’affection reste encore mal précisée…

Revues Générales
0

Une kyrielle de nouvelles techniques chirurgicales ou de nouveaux dispositifs souvent implan-tables ont été développés de façon à réduire la pression intraoculaire (PIO) tout en évitant les complications des chirurgies filtrantes conventionnelles liées à la présence d’une bulle de filtration (infection, fuite d’humeur aqueuse, fibrose de la bulle).
Les chirurgies micro-invasives du glaucome (Minimally Invasive Glaucoma Surgery [MIGS]) utilisent d’autres voies d’évacuation de l’humeur aqueuse (voie suprachoroïdienne, voie transclérale). Certaines de ces procédures sont bien vali-dées et permettent une baisse pressionnelle importante et durable, mais d’autres procédures ont été peu étudiées ou ne permettent qu’une baisse de PIO plus modeste – elles sont souvent réservées aux patients présentant des glaucomes peu évolués et des PIO peu élevées – et sont en général combinées à une chirurgie de la cataracte.
La coagulation du corps ciliaire par ultrasons focalisés de haute intensité est une nouvelle méthode permettant d’obtenir une baisse pressionnelle significative tout en évitant les complications rencontrées avec les méthodes habituelles de coagu-lation du corps ciliaire (laser diode, etc.), et peut également être proposée comme alternative aux chirurgies filtrantes.
Enfin, l’extraction du cristallin (chirurgie de la cataracte) est à présent souvent proposée en alternative à l’iridotomie laser ou à la trabéculectomie en cas de glaucome par fermeture de l’angle. De nombreux travaux récents ont confirmé l’efficacité et la sécurité de cette nouvelle stratégie thérapeutique.