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DMLA : l’intérêt d’un test quantitatif de sensibilité aux contrastes

L’étude publiée en novembre par cette équipe de Boston visait à corréler les résultats d’un test fonctionnel, la sensibilité aux contrastes (qCSF), avec l’imagerie, i.e. les marqueurs OCT d’évolutivité de la DMLA intermédiaire.

Pour mémoire, le terme américain de “DMLA intermédiaire” correspond à une maculopathie liée à l’âge à un stade critique, comportant des drusen séreux (> 125 µm) et/ou des migrations pigmentaires maculaires [1]. Les résultats de l’étude suggèrent que la qCSF peut être corrélée avec le risque de progression de la DMLA intermédiaire vers l’atrophie géographique ou la DMLA néovasculaire.

L'Année ophtalmologique 2020
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Cette année encore, nous avons été, Sarah Mrejen et moi-même, sollicitées avec bonheur pour vous faire partager notre expérience et vous parler des nouveautés en rétine qui nous ont touchées, interpellées, intéressées. L’année dernière, à la même période, je me rappelle avoir écrit sidérée par ce que nous étions en train de vivre. L’isolement, la distance, l’impossibilité de se réunir, de traiter correctement nos patients sans prendre trop de retard, la nécessité de “prioriser” les soins, de suivre nos premières conférences en distanciel – comme il se dit de nos jours –, la frustration de ne pas pouvoir saluer de vive voix les travaux magnifiques de nos internes lors de leurs thèses, les annulations de bloc, l’incompréhension de la maladie, la peur pour nous et nos proches.

L'Année ophtalmologique 2020
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Malgré ou en partie grâce à la pandémie qui a pu favoriser l’activité d’écriture, l’actualité concernant la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) reste riche cette année, avec des sujets concernant la pathogénie des lésions élémentaires, les protocoles de traitement et les nouveautés thérapeutiques. Nous reprenons ici les éléments qui nous ont semblé les plus marquants.

L'Année ophtalmologique 2020
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La pandémie de COVID-19 a sensiblement réduit l’activité de recherche clinique et, dans une certaine mesure, les innovations thérapeutiques dans de nombreux domaines. En surface oculaire, quelques nouveautés ont toutefois marqué l’année. Tout d’abord, il faut bien reconnaître que cette maudite COVID-19 entretient quelques relations avec la surface oculaire. Pour changer de thématique, on a également vu des entités décrites depuis de nombreuses années revenir sur le devant de la scène avec une nouvelle dynamique pour la recherche de solutions thérapeutiques : on pense notamment aux douleurs neuropathiques cornéennes et aux blépharites à Demodex. Enfin, de nouveaux traitements anti-inflammatoires pour les cas les plus modérés comme pour les cas les plus sévères ont trouvé leur place dans notre “boîte à outils” des pathologies de surface.

Revue de presse
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La myopie pathologique est caractérisée par une augmentation de la longueur axiale avec staphylomes postérieurs. En raison du retentissement visuel des lésions maculaires, leur pathogénie et les modalités de leur prise en charge ont été longtemps au premier plan. La démocratisation des appareils permettant une imagerie grand champ ou ultra-grand champ (UGC) a plus récemment permis de mettre en évidence des lésions spécifiques à la myopie pathologique qui peuvent intéresser l’ensemble du pôle postérieur, des bords du staphylome aux arcades vasculaires et jusqu’à la proche périphérie.

Revues Générales
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Les téléphones portables sont omniprésents dans notre société et permettent à nos patients d’améliorer leurs échanges avec le cabinet médical. Grâce à eux, nos patients sont aussi capables d’obtenir plus d’informations avant et après les consultations d’ophtalmologie. Nous devons nous adapter à ces nouvelles habitudes et proposer des sites web informatifs de qualité. L’utilisation des QR codes offre aux consultants des vidéos récréatives ou d’information, des journaux ou des données créées par nous-mêmes.
L’arrivée de la 5G et des réseaux rapides va permettre d’aller plus loin et d’accéder à des vidéos de grande qualité, d’anatomie ou de physiologie, avec des explications précises sur les chirurgies que nous leur proposons.

Revues Générales
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L’OCT peropératoire est une technique récente, prometteuse. Elle est commercialisée depuis 5 ans et a été initialement conçue pour faciliter la chirurgie vitréorétinienne. Son champ d’application s’est entre-temps développé et la chirurgie de greffe lamellaire de cornée semble être aujourd’hui l’indication la plus évidente de cet appareil.
Nous faisons dans cet article le point sur les indications actuelles, les limitations d’utilisation et les développements souhaités pour augmenter son utilisation en pratique courante.

Revues Générales
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La pathologie orbitaire est vaste du fait des éléments anatomiques variés qui la composent. Il convient d’orienter le diagnostic par l’analyse des antécédents et des signes cliniques (exophtalmie, énophtalmie, atteinte oculomotrice, altération de l’acuité visuelle, déficit du champ visuel…). Ceux-ci se rapportent au siège supposé de l’atteinte. L’IRM détient une place de choix pour l’étude orbitaire, offrant un détail précis de la morphologie et du signal de chaque composant. En dehors de quelques indications (traumatisme et corps étranger), l’IRM est indiquée en première intention.
Le diagnostic de nature de la lésion orbitaire peut nécessiter la réalisation complémentaire de l’échographie Doppler (pour étudier la vascularisation intralésionnelle) et/ou du scanner si la lésion, trop proche d’une structure osseuse, nécessite une étude fine du cadre osseux (lyse, condensations ou amincissement, recherche de calcifications intralésionnelles).

Revues Générales
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L’impact du diabète dans la survenue ou l’aggravation des maladies oculaires a fait l’objet de nombreuses études. Pour certaines, le lien entre la pathologie oculaire et le diabète est largement établi alors que, pour d’autres, les effets du diabète restent marginaux ou à démontrer. D’autre part, les travaux évaluant le bénéfice du contrôle glycémique sont rares. Si certains suggèrent qu’il permet d’améliorer le pronostic visuel, voire de prévenir la survenue de l’atteinte oculaire, d’autres sont plus mesurés. En l’absence d’essais contrôlés de durée prolongée menés sur de larges effectifs, le débat reste ouvert. Mais il ne doit en aucun cas occulter l’importance de contrôler au mieux le diabète chez tous nos patients diabétiques et ce, quelle que soit la pathologie oculaire concernée.

Dossier : Prise en charge du glaucome
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La prise en charge du glaucome par fermeture de l’angle nécessite en premier lieu l’identification du mécanisme de fermeture grâce à la gonioscopie dynamique et avec l’aide complémentaire de l’échographie UBM si nécessaire.
L’iridotomie périphérique est recommandée dès lors qu’il existe une suspicion de fermeture de l’angle mais doit être évitée en cas de synéchies antérieures périphériques étendues associées à une pression intraoculaire (PIO) élevée. La phacoexérèse en cas de cataracte ou de flèche cristallinienne importante permet une baisse de la PIO et la réouverture de l’angle iridocornéen. La trabéculectomie sera proposée en cas de glaucome non contrôlé, en l’absence de cataracte. La chirurgie combinée cataracte + trabéculectomie est à réserver aux patients présentant une hypertonie majeure non contrôlable associée à une cataracte.

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